4 questions à Tom Sykes, Champion du Monde de WSBK 2013 et 3ème de la saison 2015

Le Champion du Monde 2013 a subi une baisse de feeling les années suivantes

Le pilote a retrouvé ses sensations sur la moto 2016 et signé déjà les meilleurs chronos

KRT (Kawasaki Racing Team) a présenté le 11 février à Barcelone la machine et l’équipe (voir rencontre avec le directeur technique et toutes les infos sur la nouvelle ZX-10R) qui disputeront la saison 2016 du Championnat du Monde de Superbike. Le Repaire des Motards était le seul média français présent et nous avons profité de cette opportunité pour poser quelques questions en face à face à Tom Sykes, Champion du Monde Superbike 2013, vice-champion du monde 2014 et 3ème du championnat 2015.

Tom, quel bilan tirez-vous des dernières saisons ?

Il faut regarder les choses en face et objectivement, il y a des raisons qui font que je n'ai pas pu donner tout mon potentiel sur la moto" (apparemment, ce sont des difficultés d'adaptation au caractère moteur de la moto, ndr). "Mais j'ai fait de très bons essais cet hiver avec la moto de Winter Test et j'ai signé le meilleur temps.

Et du coup, comment vous abordez la saison 2016 ?

La bonne nouvelle, c'est que j'ai retrouvé avec la ZX-10R de 2016 le feeling que j'avais sur la machine de course des saisons 2012 et 2013 et que j'ai perdu par la suite. Kawasaki a bien travaillé pour me donner la moto la plus proche possible de ce que je leur demandais. Le modèle 2016 est une excellente base.

Vous pensez parfois au MotoGP, le matin en vous rasant ?

Vous savez, c'est difficile le MotoGP, les bonnes opportunités se font rares. Je préfère courir pour être aux avant-postes et gagner des courses. Et si ce n'est pas pour avoir une bonne moto, aller en MotoGP ne sert pas à grand-chose. Je préfère me concentrer sur ce que j'ai à faire avec Kawasaki.

Kawasaki vous a déjà proposé d'autres choses en complément du le WSBK ?

Je vois que la ZX-10R est excellente sur les longues courses d' Endurance et les 8 Heures de Suzuka sont une course mythique. On en a déjà parlé. La porte reste ouverte.