Moins de dopage dans le cyclisme
Mais plus d'accidents avec les motards encadrants les épreuves
Samedi 2 juillet, le Tour de France s'est élancé depuis le Mont Saint-Michel pour une 103e édition disputée autour de 21 étapes sur une distance totale de plus de 3.500 kilomètres.
Très largement critiquée dans les années 1990 / 2000, la discipline a depuis peu redoré son image en luttant de façon plus efficace contre le dopage. Destitution des titres de Lance Armstrong, suspensions à répétitions des têtes de série... les cas ont été nombreux.
Il faut dire qu'au moment de l'affaire Festina, les coureurs chargés comme des mules (NDLR dopés à l'insu de leur plein gré) auraient pu faire sauter un radar en pleine ascension du col de l'Iseran. Impressionnant, mais pas franchement réjouissant. Où est la beauté du sport là dedans ?
Heureusement la tendance s'est inversée et la tricherie tend à se réduire de façon drastique pour le plus grand plaisir des amateurs de pédale.
Oui, mais voilà, tout cela n'est pas sans conséquence. Après avoir roulé au taquet pendant plus d'une décennie pour suivre le rythme de ces coureurs littéralement hors norme, les motards qui encadrent les épreuves éprouvent bien des difficultés à retrouver un rythme "normal". Rien qu'en 2015 les accidents entre moto et cyclistes ont été nombreux et constatés sur des épreuves comme le Tour de France, le Tour d'Espagne, le Paris-Roubaix ou encore la Classica San Sebastian pour ne citer qu'elles. Un jeune coureur belge avait même trouvé la mort après que la moto qui le suivait ne lui soit tombée dessus.
Et alors que la grande boucle vient de partir pour un nouveau tour, de nouvelles voies s'élèvent, s'inquiétant de l'effet que pourrait avoir l'interdiction d'utiliser un moteur électrique dissimulé dans le cadre de son vélo...
Commentaires