Side-car Ural Sahara

2 roues motrices, couleurs "désert", pelle de désensablage...

Une série limitée, hélas réservée au marché américain

Située aux confins de la Sibérie, à l'Est des montagnes Ural et pas loin de la ville d'Ekaterinburg, la firme Ural ne cesse de nous surprendre par son dynamisme et l'avalanche de nouveautés et autres séries limitées. Nous avons récemment publié un long essai de leur dernier side-car Ural doté de l'injection et lors du Salon de la Moto, une longue conversation avec l'importateur Ural européen, Hari Schwaighofer, nous démontrait que cela n'allait pas si mal que ça pour eux. Preuve que faire de la niche, ça peut payer.

Une nouvelle série limitée : la Sahara 2WD

Chaque année, les importateurs Ural pour l'Europe et pour les USA se fendent d'une série limitée, diffusée entre 20 et 50 exemplaires et qui, n'en doutez pas, s'arrachent comme des petits pains. Pour l'Europe, 2016 a vu l'arrivée de 20 exemplaires du Scrambler, reconnaissable à son double échappement traité noir et en position haute, à ses coloris jaune / anthracite et à sa paire de phares longue portée située sur l'avant du panier.

Ces phares, on les retrouve également sur le modèle Sahara préparé par les USA : c'est d'ailleurs là que se situe la mauvaise nouvelle de cet article, puisque ce formidable engin risque de ne pas être disponible chez nous. Là bas, il est vendu 17 999 $.

Dommage, car il a tout pour être attractif : la possibilité de le craboter en deux roues motrices, ce qui rend la traversée du Sahara a portée de n'importe qui (sauf quant aux risques d'enlèvement, contre lesquels Ural ne peut rien), une peinture camouflage "sable" se mariant à merveille avec le moteur, les échappements et les éléments de châssis traités noirs, une roue de secours, une pelle de désensablage, un petit pare-brise pour éviter le Sirocco, un couvre-tonneau de side-car en cordura pour s'abriter pendant les tempêtes de sable, un second porte-bagage sur le devant du side équipé d'un phare directionnel, idéal pour retrouver le chemin des oasis la nuit, ainsi qu'une prise et une fixation pour GPS ou tablette. Bref, l'engin idéal pour faire le tour du monde, d'autant qu'un treuil est disponible en option.

Compte tenu des origines militaires des Ural, on ne sera pas étonné de retrouver ce thème régulièrement dans leurs séries limitées.

En 2007, une série limitée Pustjina (nom russe du désert) présentait des caractéristiques similaires et la M70 de 2012 reprenait la couleur vert olive des années de guerre. En 2008, la Wjuga sortait des couleurs camouflages sur dominante blanche, parfaite pour surveiller les passages de sous-marins ennemis dans le Détroit de Bering. Sans aucun doute, les Ural ont toujours gardé un fort pouvoir évocateur.

Plus d'infos sur Ural

• Site Ural Europe : www.ural.cc
• Site Ural USA : imz-ural.com
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