Iron Bikers : le caractère de Carole

Paris sous le signe de la moto sur le circuit le temps d'un week-end

Le circuit Carole a ouvert sa piste aux Iron Bikers aujourd’hui jusqu’à demain. Proche de l’aéroport de Roissy, la piste à l’ambiance singulière accueille, pour 10/15 euros le billet d’entrée, les visiteurs venus spécialement pour admirer la customisation des motos de caractère. Un goût de nostalgie se lit dans le regard des passionnés de mécaniques, qui contemplent et détaillent un choix personnel d’associations de pièces uniques, propre à chaque motard. On y retrouve ainsi l'Aermacchi TV350, la Peugeot 175 TC4 ou la fameuse Bomba.

Un événement aussi unique que ses motos

Le tour de chauffe est terminé et la sortie regroupe les parisiens intéressés, de près ou de loin par ce loisir qui met en scène sur la piste, des motards pas obligatoirement expérimentés. Pas de pression, juste du plaisir pour les pilotes qui se mélangent aux spectateurs, flânant dans le village à moto. Une centaine d’exposants proposent de quoi accessoiriser sa moto, avec des phares de tailles et de styles différents, des carcasses et autres pièces détachables, pour embellir à sa façon son deux-roues. Des vendeurs de vêtements, de casques et d'équipements (combinaisons, gants…) animent également les petits passages du village, sur fond de musique rock et country. D’inspiration des années 60, 70, ces machines de course ou de collection, de modèles plutôt café racers et bobbers, sont réalisées avec soin grâce à des matériaux divers. Couleurs criardes, moteurs apparents, finitions sur mesure sont les points communs à la plupart des motos exposées dans le village.

Une piste grand 8

La piste étriquée ne permet pas de grandes accélérations et oblige à se concentrer sur la technique et les trajectoires au cordeau par des pilotes qui dépassent rarement les 160 km/h. Une proximité entre le circuit et les spectateurs offre un meilleur point de vue du spectacle, vécu sur la pelouse à quelques mètres de la piste, sans grillage... un vrai plus de liberté par rapport aux plus grands circuits, plus éloignés du public.

Une ambiance, propice à la décompression mais sous un fond sonore crissant, où l’enjeu est moindre et la distraction à son comble. La moyenne d’âge avoisine les cinquante ans, mais quelques jeunes spectateurs prennent aussi part à l’événement observant, assis sur l’herbe, le défilé de motos anciennes customisées.

Un bon moyen d’ouvrir cette passion aux habitants de la capitale, qui n’ont pas forcément le temps de se déplacer jusqu’au Mans pour profiter des 24 heures et du Grand Prix.