3% des usagers Belges sous l'emprise de psychotropes
Etude européenne DRUID sur la conduite sous l'influence des drogues, de l'alcool et des médicaments
Estimation de la consommation d'antidépresseurs et antipsychotiques à 9%
Conduire sous l'emprise de la drogue a généralement des effets néfastes sur la sécurité routière. Les stupéfiants altèrent la concentration, ralentissent les réflexes et augmentent le temps de réaction en cas de problème. Tout cela a pour effet d'engendrer des chiffres de mortalité routière encore trop élevée. Mais les drogues peuvent avoir un aspect bien différent de ce que l'on peut penser. En Belgique, l'association pharmaceutique belge (APB) et l'IBSR sonnent l'alerte et préviennent leurs concitoyens du danger représenté par l'utilisation de certains médicaments avant de prendre la route.
Une étude européenne sur la conduite sous l'influence des drogues, de l'alcool et des médicaments, baptisée DRUID, démontre en effet que les Belges consomment trop de médicaments avant de rouler. Les Belges seraient de grands utilisateurs de médicaments et leur prise régulièrement de cachets se refléterait dans leur trafic. D'ailleurs, le Service public fédéral de Santé Publique confirme que les Belges sont plus nombreux à prendre des médicaments que les autres Européens. Nos voisins Belges seraient particulièrement affectés par des problèmes liés au sommeil puisqu'ils consommeraient beaucoup de somnifères et de calmants, selon l'APB. En 2013, la consommation de médicament utilisés par les adultes Belges a ainsi été de 490 millions.
DRUID affirme ainsi que 3% des Belges roulent sous l'emprise de psychotropes, alors que la moyenne européenne se situe à 1,4%. Les psychotropes n'étant pas une catégorie réservée aux stupéfiants, leur utilisation est fréquente notamment dans les médications luttant contre les troubles du sommeil. Altérant l'activité cérébrale, ils affectent l'aptitude d'un conducteur à rouler en toute sécurité.
Il ne faut pas non plus négliger les effets des antidépresseurs et antipsychotiques, dont la consommation n'a pas été chiffrée. Ils n'en sont pas moins dangereux, rendant le conducteur moins réactif. Leur consommation est estimée à 9% de la population.
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