MX Gautier Paulin : J'ai manqué de réussite
Le Français revient sur sa chute en Allemagne et sa saison
"Apprendre pour progresser"
Victime d'une terrible chute à Lausitz lors de l'épreuve allemande du Championnat du Monde de Motocross, le pilote Français Gautier Paulin tient à rassurer ses fans et fait le bilan sur son retour au guidon pour le Motocross des Nations et le Supercross de Bercy qu'il courra prochainement.
Ma saison a connu un coup d’arrêt avec cette chute en Allemagne, cela fait partie du sport et il faut l’accepter. Je m’en suis sorti avec une déchirure musculaire au quadriceps et des contusions cérébrales et je suis content de m’en être sorti comme cela vu le choc encaissé. Je suis resté quelques minutes inconscient, ce qui ne m’était encore jamais arrivé dans ma vie depuis que j’ai débuté le BMX. Cela a été compliqué à gérer car c’est rarissime que je ne me relève pas après une chute, les contusions cérébrales ne sont pas une blessure "normale" et le corps médical ne sait pas te livrer un verdict clair comme après une blessure physique. Il a fallu prendre le temps de se reconstruire, avec le concours de ma fiancée bien sûr qui est à mes côtés en permanence et de mon team qui a été hyper solidaire derrière moi, que ce soit Thierry le boss, François le manager, Jorg mon mécanicien mais aussi David, Sébastian ou Mousse. Ils sont à fond avec moi quand je gagne, mais aussi quand c’est plus compliqué et je suis vraiment heureux d’être dans une telle équipe.
"J'ai passé un cap"
De retour pour la manche belge après trois semaines de convalescence, Gautier Paulin a dû subir deux semaines de rééducation afin de revenir en forme sur le championnat. Terminant sur une sixième place en Belgique, le tricolore vise désormais un bon résultat pour le Motocross des Nations où il représentera les couleurs de la France ainsi qu'au Supercross de Bercy.
La saison de cross est maintenant quasi terminée, en l'analysant je me dis que j'ai manqué de réussite sur certaines courses comme la Suède où je perds toutes mes chances en chutant dès le début de course, ou cet accrochage au premier départ en Lettonie alors que je virais en tête.
J'ai passé un cap et je sens que je suis prêt pour me battre régulièrement pour la victoire l'an prochain ; pour jouer le titre mondial il faudra maintenant faire mieux que quatre ou cinq quand je suis dans un mauvais jour. Apprendre pour progresser, c'est le crédo de tous les sportifs de haut niveau et c'est bien sûr le mien et quand je repars d'un GP je n'ai qu'une envie, c'est d'être au GP suivant.
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