MotoGP : Suzuki a besoin de plus de temps
Interview et explication du responsable des tests du constructeur Suzuki Davide Brivio
Des changements dans le règlement sur l'électronique et le carburant à prendre en compte
Le responsable des tests du constructeur Suzuki Davide Brivio explique la décision de la firme concernant son retour en MotoGP pour 2015. L'enseigne japonaise a récemment annoncé qu'elle réintégrerait la compétition cette année là.
Selon Brivio, cela s'explique par le retard accumulé pendant les années d'absence de Suzuki dans la catégorie reine. Partie en 2011, la compagnie avait fait planer le doute concernant son retour en 2014, mais il faudra finalement un an de plus pour être suffisamment performant :
Suzuki pense avoir besoin de plus de temps pour le développement. Il y aura bientôt d’importants changements dans le règlement, au niveau de l’électronique et du carburant. Revenir en MotoGP pour se battre avec les deux constructeurs qui dominent actuellement le plateau n’est pas facile. Nous voulons être bien préparés et pour ça, il nous faudra une autre année afin de développer la moto et de prendre plusieurs décisions sur le plan technique. Nous avons donc repoussé le retour d’un an mais je pense que c’est très, très positif que Suzuki revienne en MotoGP.
De plus, le prototype actuel utilise une centre électronique de Mitsubishi et le futur règlement technique imposera à Suzuki une centrale Magneti Marelli :
Nous utilisons encore un ECU de Mitsubishi, un partenaire historique de Suzuki. Maintenant, selon le règlement, nous allons devoir changer pour passer au Magneti Marelli. Le matériel vient juste d’arriver à l’usine et notre département électronique l’étudie pour bien le comprendre. Nous espérons utiliser la centrale Magneti Marelli d’ici la fin de l’année et en 2014, nous devrions disposer de toute une année pour développer les technologies dont nous aurons besoin.
Randy de Puniet a récemment effectué des essais avec la firme nipponne et il a été aperçu au guidon du proto avant le départ. Quoi qu'il en soit, le doute plane toujours sur les pilotes potentiels que le constructeur souhaite recruter.
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