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Mongolie : roadtrip motard à travers les steppes

À la conquête de l’espace

Un circuit off-road proposé par l'agence TrailRando

Il y a des coups de moto dont le souvenir s’évapore avec le temps. Et il y a ceux qui resteront à jamais gravés dans la mémoire. Ce voyage en Mongolie s’inscrit dans cette deuxième catégorie. Le pays des steppes sauvages laisse le visiteur abasourdi par ses immensités. Attention, on ne ressort pas indemne d’une telle aventure !

Mongolie : roadtrip motard à travers les steppes
Mongolie : roadtrip motard à travers les steppes

Après une dizaine d’heures de vol, nous touchons le sol mongol à Oulan-Bator, capitale du pays. Bruyante, poussiéreuse, dotée d’un réseau routier hors du temps et sclérosée par des encombrements monstrueux aux heures de pointe, cette grande ville conglomère un tiers de la population mongole. Oulan-Bator déborde de vie, mais offre une entrée en matière diamétralement opposée à celle que notre imaginaire associe à la Mongolie. C’est bien d’y passer une nuit, pour voir, puis de la quitter, vite. C’est ce que nous allons faire, après avoir pris possession de nos montures. Des Yamaha WR250R récentes et donc dans un état de santé plutôt satisfaisant. Pas d’angoisse non plus question assistance et logistique, l’agence de voyage française TrailRando qui est aux manettes de cette expédition a prévu large (voir encadré « Combien ça coûte »).

Le groupe prend possession de ses Yamaha WR250R
Le groupe prend possession de ses Yamaha WR250R

Rapide contrôle de l’état des machines, montage des GPS et petit briefing sur quelques règles de sécurité de base : personne n’a envie de s’attarder sur les formalités, on est là pour voir du pays, du grand. Pour l’heure, il faut d’abord fuir d’Oulan-Bator et sa jungle urbaine. Ici règne la loi du plus fort, c’est donc le plus gros - ou celui qui klaxonne le plus fort - qui gagne. Et les pièges sont partout : voitures folles, piétons pressés, bouches d’égout ouvertes, chaussée défoncée… Courage, fuyons !

Immersion dans le vert

Après 80 kilomètres de routes poussiéreuses et très fréquentées par les camions, la première pause est accueillie avec un certain soulagement. Elle permet de reprendre ses esprits et puis aussi de faire les dernières emplettes avant de quitter la « civilisation ». Car à partir de là, nous entrons dans le vif du sujet. Les deux prochaines nuitées se feront en bivouac, au milieu de rien ! Mieux vaut donc prévoir quelques cartouches pour meubler nos futures soirées. Les jeunes se jettent sur les sucreries, les fumeurs sur les cigarettes. D’autres, enfin, investissent quelques Tugriks dans une bouteille de Chinggis Gold, la meilleure vodka locale selon notre guide…

Dernier ravitaillement avant de quitter la civilisation pour deux jours
Dernier ravitaillement avant de quitter la civilisation pour deux jours

Direction plein ouest. Les kilomètres défilent à rythme prudent. Aux grandes pistes encombrées succèdent de petits sentiers zébrant la steppe qui s’étale devant nous à perte de vue, avec l’horizon comme le seul repère visuel. Nous y sommes !

Quelques carcasses d’animaux nettoyées par les charognards nous rappellent que le climat peut être dur dans le quartier. Cette province du Töv, située à l’ouest de la capitale, est celle qui enregistre les plus forts contrastes de températures entre l’été chaud (court, l’été, de mi-juillet à mi-août) et l’hiver où le mercure peut descendre jusqu’à – 40°C ! Nous sommes début juillet, à peu de choses près dans le créneau idéal donc et la température ambiante se révèle effectivement assez plaisante. En fait, c’est un peu comme chez nous en montagne : quand le soleil sort, il peut faire très chaud, mais quand le ciel se charge de nuages, on supporte vite une petite laine.

Le climat peu être impitoyable au coeur des steppes
Le climat peu être impitoyable au coeur des steppes

Le compteur journalier affiche près de 300 kilomètres, il est temps de se poser. Nous installons notre campement dans un lieu magique, sans aucune forme d’urbanisme à des kilomètres à la ronde, entouré de montagnes et de quelques arbres dont les branchages alimenteront la flambée du soir. Pour la petite histoire, sachez que le feu est sacré dans la culture mongole. Il ne doit pas servir à bruler des objets impurs tels que les serviettes en papier, les mégots et autres déchets. La terre et de l’eau bénéficient également du même statut et doivent être respectés. Il paraît qu’à l’époque de Gengis Khan, uriner dans un cours d’eau était passible de la peine de mort ! Rassurez-vous, les us et coutumes mongols se sont un peu modernisés avec le temps…

La première journée fut déjà bien chargée avec près de 300 km au compteur
La première journée fut déjà bien chargée avec près de 300 km au compteur

C’est dans un silence d’une profondeur insondable et sous un ciel plus grand ici qu’ailleurs que prend fin cette première journée. Un petit verre de Ghinggis Gold (ma foi pas mauvaise) et zou, au lit.

Steppe by steppe

Le groupe se réveille doucement alors que l’équipe mongole s’affaire depuis un bon moment à la préparation du petit déj’. Premier réveil, premières douleurs pour ceux qui ont péché par orgueil la veille. Le piège sur ce type de terrain très roulant, c’est le manque de concentration. Une pierre un peu planquée, un trou de marmottes plus gros que les autres ou une saignée vicieuse peuvent se payer cash. Plus de peur que mal pour les deux jeunes du groupe qui ont en peu mordu la poussière hier, mais à froid et après une nuit sur un matelas d’une épaisseur toute relative, la mise en route semble un peu difficile ce matin. Bon, il ne faut pas se laisser aller, il y a 240 km de pistes au programme aujourd’hui. Et dans ces paysages sans fin où on a parfois l’impression de rouler sans avancer, où la notion de temps devient abstraite, 240 km, c’est long. Et je ne compte pas les erreurs de navigation.

Certains ont pêché par excès de confiance, mais heureusement sans gravité
Certains ont pêché par excès de confiance, mais heureusement sans gravité

Le tapis vert qui défile sous nos roues est toujours aussi majestueux, mais au fil de la journée, ses plis deviennent de plus en plus prononcés. À l’attaque la région de l’Arkhangaï, on flirte régulièrement avec les 2 000 m d’altitude. Nous sommes ici dans le jardin de la Mongolie, oasis de verdure entre le désert de Gobi au sud et la Taïga sibérienne au nord. Forêts paisibles et steppes vallonnées sculptent ce paysage aux dimensions hors normes qui offre l’exceptionnel loisir de rouler au cap, à cinq de front, mais séparés par plusieurs centaines de mètres. La sensation est unique, l’impression de liberté, inconnue… Pour autant, ces immensités ne génèrent jamais la monotonie. D’abord parce que le paysage qui défile en cinémascope est d’une beauté sauvage juste sidérante ; ensuite parce même au milieu de nulle part comme ici, il n’est pas rare de faire des rencontres. L’hospitalité du peuple mongole n’est d’ailleurs pas une légende. Arrêtez-vous devant une yourte pour – tenter de - demander votre chemin et on vous proposera aussitôt un vieux morceau de fromage sec, un verre de lait de jument fermenté (les deux à éviter, poliment…) ou, pour les plus chanceux, une tasse de thé. Forcément comme le dialogue n’est pas facile pour ne pas dire impossible, barrière de la langue oblige, vous risquez fort de ne pas récolter l’information souhaitée. Mais vous ramènerez un grand souvenir.

Pas facile de se faire comprendre malgré l'hospitalité des Mongols
Pas facile de se faire comprendre malgré l'hospitalité des Mongols

Quelques ruisseaux traversés à gué concluent ce deuxième jour. Le bivouac est mis sur pied avec l’efficacité d’un team du Dakar. Idem pour le repas, toujours excellent en dépit du peu de moyens dont disposent nos chefs dans ces endroits si isolés. Là encore, le spot offre une vue à tomber, mais ce soir, les mouches ont décidé de s’inviter par centaines à la fête. Aux grands maux, les grands remèdes. D’après nos chauffeurs mongols, il n’y a qu’une seule solution : faire brûler des crottes de yaks et se plonger dans la fumée dégagée par ce divin brasero. Je confirme, ça marche. Mais je me demande quand même si je ne préférais pas les mouches…

Yourte nature

La Mongolie est parfois qualifiée de pays au ciel bleu. Il paraît même qu’on enregistre ici une moyenne de 257 jours sans nuage par an ! Ouais, il paraît… Ce que je peux vous assurer moi, c’est que cette nuit, la pluie n’a pas cessé de tomber. Heureusement, au petit matin, les éléments se sont calmés et tout le monde a retrouvé le sourire. Enfin « presque » tout le monde, car quelques étourdis – au hasard : les jeunes – ont un peu un oublié de rentrer leurs affaires la veille. Ah, on ne dira jamais assez le bonheur d’un départ dans la fraîcheur de la matinée avec, aux pieds, des bottes gorgées de flotte…

Réveil difficile dans le froid et l'humidité
Réveil difficile dans le froid et l'humidité

Après une matinée de couleur maussade, mais illuminée par quelques kilomètres accomplis en compagnie de jeunes cavaliers s’entraînant pour le Naadam (la grande fête nationale), le gris du ciel vire au noir, avant de nous déverser des trombes d’eau sur la tête en début d’après-midi lors de l’ascension dans les monts Khangaï. La visibilité est nulle et nous prive du spectacle offert par cette ligne de volcans dont certains culminent à près de 3 000 mètres. Pas grave, d’autres récompenses nous attendent à la fin de cette étape, avec le retour du soleil et une descente sublime sur les berges d’un grand lac dans le superbe parc national de Khorgo-Terkhiin Tsagaan Nuur. Ce final en beauté marque le retour vers le confort, qui prend pour l’occasion la forme d’une douche chaude, de quelques bières fraîches, de prises électriques et d’un dîner dans un bâtiment « en dur ». C’est aussi et surtout notre première nuit en yourte. Simples tentes vues de l’extérieur, les yourtes sont bien plus sophistiquées qu’il n’y parait avec leur armature en treillis et le mobilier qu’elles accueillent : 2, 3 ou 4 lits, table, chaises, le tout disposé autour d’un poêle à bois, qu’une jeune femme viendra allumer dès notre arrivée. Dans une heure, la température de ce petit nid douillet dépassera les 40 degrés !

Ce soir, c'est notre première nuit en Yourtes
Ce soir, c'est notre première nuit en Yourtes

C’est rechargés à bloc et au sec que nous attaquons la seconde partie de ce voyage. Le grand bleu est au rendez-vous et le mercure entame une impressionnante progression. En une nuit, on est passé de l’hiver à l’été !

Il s’agit d’une étape de montagnes, entrecoupée de nombreux passages de gués, dont certains relativement profonds. Une fois encore, même échoués en plein cœur d’un océan de prairies, nous faisons des rencontres. Des gardiens de troupeaux à cheval, parfois ; des familles en entre deux villages au guidon de motos, souvent. Ces dernières ne résistent d’ailleurs pas à la curiosité de venir jeter un œil sur nos bien curieuses machines modernes. Certains chevauchent de vieilles et fumantes motos russes deux temps, mais la plupart possèdent des 125 chinoises assez récentes. Des Shineray, Kenbo, Jialing et autres Dayun.

Les prairies et montagnes s'enchainent au fil des kilomètres
Les prairies et montagnes s'enchainent au fil des kilomètres

Comme seuls au monde

Les kilomètres défilent avec cette sensation toujours aussi étrange d’évoluer en terres vierges de toute empreinte humaine. La trace indiquée par nos GPS s’appuie sur les grandes pistes existantes, mais la plupart du temps, nous roulons au cap, avec la montagne suivante comme objectif. Libre de nos mouvements, il arrive souvent à certains de faire cavalier seul pendant de longs moments au lieu de coller à la roue des camarades. Les émotions n’en sont que plus fortes. Car il suffit de quelques minutes d’errance personnelle pour perdre tout contact visuel avec le reste de la troupe. Dans ce coin du monde où la densité d’habitants est une des plus faibles de la planète (0,3 mongol au km² !), les nouveaux compagnons de route deviennent alors les marmottes, les écureuils, les troupeaux de yaks et de chèvres, les chevaux sauvages…

La navigation se fait souvent au cap, même en cavalier solitaire
La navigation se fait souvent au cap, même en cavalier solitaire

La vie humaine, nous la retrouverons en traversant Tsetserleg, bourgade grouillante de 18 000 âmes, nichée au pied des montagnes. Une cinquantaine de kilomètres nous séparent de notre point de chute, le camp de Tsenkeriin, mais il nous faudra bien une heure et demie pour les effectuer. Car sur cette portion composée de pistes détrempées et ultra glissantes, personne n’a été épargné. Du plus du débutant ou plus expérimenté, tout le monde s’est mis au tas au moins une fois !

Ce qui semblait être une partie de plaisir s'est révêlé être un champ détrempé des plus retors
Ce qui semblait être une partie de plaisir s'est révêlé être un champ détrempé des plus retors

Nous sommes à mi-parcours et une journée off est prévue le lendemain. Pour la révision des machines, mais aussi le repos des guerriers. Et comme TrailRando sait bien faire les choses, le camp de Tsenkeriin qui nous accueille pour les deux nuits à venir propose quelques activités alléchantes. Il y a deux piscines alimentées par la source chaude qui passe à proximité. Comble du bonheur, ces dernières jouxtent un petit centre de massage ! Il y a également possibilité de faire une promenade à cheval ou de se rendre avec un des 4x4 d’assistance au marché de Tsetserleg… et ses boutiques improvisées dans des containers métalliques. Si vous souhaitez ramener quelques souvenirs authentiques ou admirer un étal d’abats exposés à l’air libre, c’est le bon endroit !

Plein les yeux !

Nous avons atteint le point le plus au sud de notre périple, la suite consiste en une douce remontée vers Oulan-Bator. La journée qui se profile est présentée comme celle offrant le plus de variétés. Ce n’est pas de la publicité mensongère, car aux pistes jonchées de cailloux vont succéder de longues prairies multipliant les passages de gué et les forêts de mélèzes rappelant vaguement la Suisse… avec notamment une grimpette mémorable dans les herbes hautes et les troncs d’arbres couchés. Cette spéciale digne d’une épreuve d’enduro, certains mettront deux heures à en venir à bout !

Pistes callouiteuses, prairies, forêt... la journée mise sur la variété
Pistes callouiteuses, prairies, forêt... la journée mise sur la variété

Nous laissons Kharakorum, la capitale de la Mongolie quand Gingis Khan dominait le monde, pour mieux profiter de la pause déjeuner prévue dans la plus grande yourte du pays. Une soupe de nouilles au gras de mouton, une bière locale (de la Borgio...) et zou, c’est reparti, direction Erdene Zuu Khiid, premier monastère bouddhique de la Mongolie fondé en 1586 et cerné par 108 stûpas sacrées. À son apogée, jusqu’à 1000 moines vivaient entre ces murs aujourd’hui usés par le temps et la purge communiste de 1937. Avec l’alcoolisme (véritable fléau en Mongolie), c’est l’un des grands « cadeaux » de la période russe…

Le film à grand spectacle du jour se conclut dans une explosion de couleurs, la lumière chaude du soir donnant des airs limite artificiels à la végétation, aux massifs et aux multiples cours d’eau qui inondent désormais la toundra. Un marécage nous prend d’ailleurs à froid et occasionne quelques séances de « sauvetage », mais le prix à payer est infime au regard de ce qui nous attend derrière : un sublime cordon de dunes s’étalant sur quelques petits hectares plantés là, par je ne sais quel caprice de la nature. Cet erg surréaliste, appelé Petit Gobi (rien à voir avec le désert de Gobi, situé 1000 km plus au sud !), est trop tentant pour ne pas gouter aux plaisirs du pilotage dans le sable…

Un cordon de dunes sorti de nulle part pour gouter aux joies du sables sans avoir à affronter le terrible désert de Gobi
Un cordon de dunes sorti de nulle part pour gouter aux joies du sables sans avoir à affronter le terrible désert de Gobi

Recouverte d’une épaisse croute de boue, de sueur et de poussière, mais heureuse comme jamais, notre équipée longe ensuite le mont Ondor Shireet où a élu domicile un camp avec yourtes 3 étoiles et douches très clean. Quelle journée ! Ce soir-là, comme tous les autres d’ailleurs, nous avons droit à un excellent repas. La cuisine mongole est simple et toujours de qualité. Nous sommes toutefois toujours restés dans le très « basique » avec un mix boulettes de mouton, légumes frais, soupes, nouilles maison. Mais en s’aventurant dans le plus typique, on trouve beaucoup de plats à base d’abats bien moins ragoutants.

Les deux dernières journées n’ont rien à envier à celles que nous venons de vivre : la vallée de l’Orkhon avec ses failles vertigineuses, la traversée du parc national de Khustaïn (site de réhabilitation des fameux chevaux de Przewalski) et bien sûr, le retour de la steppe, infinie. Seulement voilà, ça sent le retour au bercail et personne n’est très chaud pour sortir du rêve tout éveillé que nous venons de vivre. Lors du dernier et gargantuesque repas englouti à Oulan-Bator, l’ambiance est partagée entre le plaisir d’avoir vécu de grands moments et la tristesse de devoir y mettre fin.

Le retour sur Oulan-Bator tranche avec les vastes étendues traversées il y a encore quelques minutes
Le retour sur Oulan-Bator tranche avec les vastes étendues traversées il y a encore quelques minutes

La Mongolie conserve une image de contrée inaccessible dont les secrets alimentent l’imagination. Ce constat, nous l’avons fait à notre retour en notant à quel point la simple évocation de ce pays éveille la curiosité de tous. Il ne se passe pas une semaine sans qu’un ami m’invite aujourd’hui encore à lui faire vivre un petit morceau de ma balade en terre inconnue. Cette histoire, je l’ai déjà raconté à 20 reprises. Je pouvais bien le faire une fois de plus…

Combien ça coûte ?

Le circuit Mongolie–Marayak proposé par l’agence de voyage moto TrailRando se compose de 8 étapes, 10 jours et 9 nuits, pour un total de 1 600 km. Le prix de 3 420 € par pilote, comprend :

  • L'hébergement (2 nuits en bivouac, 2 nuits en hôtel, 4 nuits en yourte) en pension complète
  • La fourniture de la trace intégrale de l’itinéraire
  • La fourniture des tentes et matelas pour les bivouacs
  • L’encadrement : l’accompagnateur français à moto, l’assistance mécanique et logistique (transport des bagages), un traducteur
  • La location de la moto (Yamaha WR250R)
  • Le carburant

Reste à charge : vols A/R, les boissons alcoolisées et le visa (env. 40 €).

Le programme du circuit Marayak

  • Jour 1 / atterrissage à Oulan-Bator
  • Jour 2 / étape 1 – Oulan-Bator – Khishig Undur : 270 km
  • Jour 3 / étape 2 - Khishig Undur – Hayrhan : 200 km
  • Jour 4 / étape 3 - Hayrhan – Khorgo : 240 km
  • Jour 5 / étape 4 - Khorgo – Khorgo : journée détente
  • Jour 6 / étape 5 - Khorgo – Tsenkeriin : 250 km
  • Jour 7/ étape 6 – Tsenkeriin – Kharakorum 190 km
  • Jour 8 / étape 7 - Kharakorum – Zagal : 110 km
  • Jour 9 / étape 8 – Zagal - Oulan-Bator : 280 km

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