Essai cruiser Triumph Rocket 3 Storm
En rut !
3 cylindres en ligne, 2.458 cm3, 182 ch et 225 Nm, 320 kg pleins faits, à partir de 26.395 euros
De tout temps, les cruisers ont toujours joué la carte de la grosse moto coupleuse avide de sensation et si le genre a longtemps été l'apanage des constructeurs américains et de leurs V-Twin, les marques européennes ont parfaitement su réinventer le segment à leur manière. Triumph en est un exemple remarquable avec sa désormais mythique Rocket III qui fut lancée sur le marché en 2004.
20 ans plus tard, l'Anglaise et son énorme trois cylindres en ligne de 2.294 cm3, la plus grosse cylindrée de série à l'époque, ont su conserver leur réputation d'arracheurs de bras. Aussi quand le cruiser a disparu à cause de la norme Euro 4, Triumph a rapidement comblé cette absence en renouvelant la série avec un duo de Rocket 3 R et GT propulsé par un trois pattes toujours plus gros et par un amincissement de pas moins de 40 kilogrammes.
Pour fêter les deux décennies de la Rocket, une nouvelle génération pointe à l'horizon, désormais affublée du nom Storm.
Et parce que la philosophie des Rocket a toujours été de donner le maximum et d'en faire plus, Triumph ne s'est pas limité à une simple mise en conformité avec la norme Euro 5+, mais en a profité pour ajouter 15 chevaux et 4 Nm de couple supplémentaire à son moteur. Avec 182 ch et 225 Nm de couple, le trois cylindres d'Hinckley promet des performances à couper le souffle.
À côté de ça l'équipement évolue avec des éléments plus qualitatifs comme les jantes aluminium à 10 branches, les pneus Metzeler Cruisetec ou encore les peintures bicolores, les finitions mates, le compteur TFT et l'ensemble des assistances électroniques.
Mais la vraie question est de savoir si la Triumph Rocket 3 Storm a encore sa place sur les routes du monde moderne ? Essai...
Commentaires
Pour avoir une bécane, Indian, avec des Cruisetec et une Rocket avec des Avon Cobra je ne vois pas en quoi les Metzeler seraient plus qualitatifs...pour moi c'est même franchement l'inverse !!!
10-06-2024 15:03De même, les jantes de ma 2022 sont bien en alu, le compteur est bien TFT, les assistances sont déjà là, sauf le shifter. Bref, il manque juste 4 Nm et quelques poneys qui peuvent arriver sans problème après un petit passage sur banc. Le seul truc qui me manquerait, et encore, c'est le traitement noir du moulin !
Zef, pour compléter ton essai...
10-06-2024 15:27- Triumph devrait offrir la possibilité de virer ces immondes, pour moi, rétros en bout de guidon qui élargissent (encore !) la moto et sont pénibles à la conduite notamment côté droit
- un phénomène type guidonnage apparait sur la mienne dès que je suis sur revêtement abîmé...je cherche mais ne trouve pas la solution (à priori, et d'après un technicien en suspension, le cardan renvoie ces secousses dans le guidon donc...)
- ça chauffe beaucoup mais les solutions (non homologuées!) existent (pot adaptable sans catalyseur, passage au banc pour enrichir les AFR etc.)
- elle se manie, même dans le garage, comme un vélo (ma Challenger est nettement plus ch..... à bouger à l'arrêt par exemple)
Bref, sinon quel moteur !!!
NB: le modèle 2022 a (un tout petit peu) moins de couple mais il est situé plus bas