Essai cruiser Harley-Davidson Sportster S

Sportster (r)évolution

VTwin Revolution Max 1250T, 1.252 cm3, 121 ch, 125 Nm, 228 kg en ordre de marche, à partir de 15.960 €

C'était la famille la plus populaire et la plus abordable de Harley-Davidson, mais les Sportsters ont tiré leur révérence en raison des normes antipollution. Après une année passée sans cette iconique famille, le constructeur de Milwaukee revient avec la génération suivante en lançant sur le marché la Sportster S.

Mais si le nom reste le même, l'allure et la technique n'ont plus grand-chose à voir sur cette moto qui évoque davantage le croisement d'une V-Rod et d'une Fatbob que la descendante d'une Forty-Eight. Et pour cause, ce n'est pas un V-Twin Milwaukee Eight qui propulse le cruiser, mais la toute nouvelle plateforme Revolution Max introduite avec le trail Pan America.

Revu ici dans une version 1250T plus adapté au segment du cruiser, le bicylindre américain n'en est que plus démonstratif et moderne avec ses 121 ch et 125 Nm de couple, sans oublier sa distribution variable et avec un gain de poids notable par rapport aux habitudes des cruisers. La partie cycle aussi gagne en dynamisme, les assistances sont plus présentes... bref, Harley-Davidson modernise ses customs, quitte à froisser les puristes. Et côté prix, on reste dans les premiers prix Harley, car en 2020 un Sportster 48 qui développait alors seulement 66 ch était vendu 12.590 €. Alors, une vraie bonne affaire désormais pour les Sportster ?

Pour le meilleur ou pour le pire ? C'est ce que l'on découvre avec l'essai, en toute impartialité, du Sportster 1250 S.

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