Les Zhumeurs : Un team privé sur le podium du Mondial d'Endurance

Le team April Moto Motors Events termine 3ème du Championnat 2015

L'Endurance, une discipline encore ouverte aux privés...

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  Alexis, Journaliste

  Ca, c'est une bonne nouvelle, d'abord parce que c'est la #50 et qu'après les deux titres mondiaux de superstock (2011 et 2013) c'est amplement mérité. Mais aussi parce que ça prouve que malgré les moyens colossaux mis en place par certaines écuries (le YART et ses pilotes de MotoGP par exemple), ça laisse une ouverture pour les plus petites équipes qui en veulent. Même si le SERT est encore champion, la saison a été très disputée et le suspens a duré jusqu'au bout de la dernière course. Vivement le Bol d'Or !

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  David, Rédac'

  Le Repaire des Motards, partenaire indéfectible de la #50 du team Motors Events April Moto, c'est forcément de l'émotion et le plaisir de voir une équipe que l'on a suivi de près pendant toute la saison récolter les fruits du travail, de l'acharnement et de la passion qui trouve ici son paroxysme. Et au-delà de cette troisième place, on retiendra également que le team a été en tête du Championnat jusqu'à Oschersleben. Et que sans une chute ruinant la moto, la première marche était même possible. Mais c'est aussi ca l'endurance avec son lot de surprises et d'imprévus qui font qu'à chaque course, rien n'est gagné et tout est à conquérir !

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  Grégoire, Chroniqueur

  J'ignore le sport en général : c'est rarement intéressant, truqué dès que des enjeux financiers ou d'égo émergent et je doute de l'intérêt d'être spectateur -un concert, ok ; une course ? Pour quoi faire ? Donc la présence d'un team privé dans un classement quelconque me laisse indifférent. Je peux me réjouir en imaginant la satisfaction de l'équipe devant ce résultat, mais je garde en tête que la compétition sert avant tout à désigner les perdants.

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  Jean-François, Doc' Méca

  L'endurance est une catégorie très intéressante, car elle laisse encore sa place aux privés et à l'innovation (par son règlement) C'est aujourd'hui la seule compétition de haut niveau qui le permette encore (impossible en GP ou en SBK). En plus la victoire reste un pur travail d'équipe, que ce soit sur la piste entre les pilotes, ou dans les stands avec toutes les "petites mains" qui rament dans le même sens (cuisinier, kiné, ravitailleurs, panneauteurs, mécanos, ect...). Bref de vraies valeurs de solidarité et de partage qui rendent la victoire (ou le podium) possible, à condition de se serrer les coudes et impossible si ça tire à Hue et à Dia.

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  Philippe, Journaliste

  Je me souviens de la victoire de privés aux 24 Heures du Mans 1991 (Philippe Monneret, Bruno Bonhuil et Rachel Nicotte offrant à Yamaha leur première victoire sur cette course) et à l'époque, jeune passionné de moto, j'avais trouvé ça cool. Je trouve aussi que l'Endurance, c'est un beau sport, d'ailleurs pas assez médiatisé ni valorisé (même si ça va un peu mieux ces dernières années) et qu'à côté de 4 tops teams, il y a une cinquantaine de privés qui prennent le départ avec la certitude de ne jamais gagner. C'est bien que Motors Events soit récompensé ainsi

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  Serge, Chroniqueur

  Ah le combat de David contre Goliath, la bataille du "petit" contre le "grand" et au bout...la victoire du "faible" contre le "fort" à l'image récente d'un Lucas Pouille sur la légende du tennis Rafael Nadal... Tout un chacun au fond de lui-même en a un jour rêvé, pour lui-même d'abord, pour le petit club, l'amateur ensuite, en bref pour celui qui a, à priori, le moins de chance de l'emporter... Alors un team privé quel qu'il soit dans la cour des Grands cela fait toujours plaisir et...que le meilleur gagne (surtout celui qui a, en apparence, le moins de moyens) !

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  Hervé, Reporter

  Un privé dans le tiercé du championnat du monde... Quelle excellente nouvelle. Toutefois deux bémols. Soit cela marque le commencement de désintérêt des constructeurs pour la discipline, ceux-ci préférant financer en sous main un privé plutôt que créer ou d'assurer le prix de revient d'une équipe officielle. Soit cela marque la création de véritables teams satellites, disposant de quasiment les mêmes moyens que les usines, qui vont ainsi annihiler tout espoir ne serait ce que de figuration pour tous les autres privés qui sont toujours quand même la grande majorité du plateau... Mais il en est ainsi dans tous les sports mécaniques... hormis peut être en F1 où là, un privé, cela n'existe plus depuis des lustres !

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