Z'humeurs : quelle moto vous manque le plus ?

Arrêt de production ? Modèle que vous avez possédé ? Que vous n'avez jamais pu avoir ?...

La rédaction vous confie ses préférences

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  Damien, Essayeur

  C'était mieux avant. Enfin, il parait. C'est surtout en liberté que c'était mieux avant. La moto qui me manquera la plus est celle que je ne pourrai plus piloter quand le présent sera aux véhicules autonomes ou mouchardés obligatoires. Et c'est pour bientôt si l'on ne se bouge pas. Très bientôt.

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  Grégoire, Chroniqueur

  Tondeuze, ma Moto Magique. Une Honda MBX 125, un de ces glorieux produits qui ont disparu avec les années 90, les normes anti-pollution et le permis à points. Basse de selle, légère, étroite, ultra-maniable, mauvaise freineuse, des suspensions très typées années 80 -molles et peu freinées et un moteur 2T de 20 chevaux en version "libre". Les 125 4T sont peut-être une nécessité, mais elles constituent une nette régression par rapport au 2T.

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  Hervé, Reporter

  Ce qui me manque, ce ne sont pas des motos ce sont des conditions de roulage. Le chuintement des carbus, la tirette de starter, le robinet que l'on veut basculer en réserve... et dont on s'aperçoit qu'il y était déjà, car on avait oublié de le remettre en position normale... le vrai appel de phare... Sinon pour le reste, la technologie a fait que les machines sont de plus en plus sécurisantes et que celles qui nous manquent, à nous les anciens, sont devenues des collectors.

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  Jean-François, Doc' Méca

  Je suis toujours sous le charme de la Ducati 749, 15 ans après sa sortie. 100 chevaux et quelques, du couple et de l'allonge. Belle rigide, efficace. C'était la juste mesure avec un moteur hyper agréable et un look qui vieillit bien. Ça manque aujourd'hui dans la production. On n'a presque plus de sportives en dessous de 200 ch !

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  Philippe, Journaliste

  Je resterai à jamais fan de deux-temps. La légèreté, le démarrage au kick, la violence dans les tours, cette accélération unique qui, en réalité, ne vous fait pas aller aussi vite que ça (sur une RDLC 350 ou une TDR 250, par exemple), mais qui vous donne ce sentiment sans égal, cette absence d'inertie mécanique, cette sonorité sublime, cette odeur d'huile, le fait que ces machines marchent mieux quand il fait un peu frais : tout cela a disparu avec Euro 4 et ce sera encore pire avec Euro 5, après-demain. Du coup, je donnerais cher pour pouvoir vivre à nouveau avec une des plus impressionnantes d'entre elles : une Suzuki RG 500.

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