Les Zhumeurs : la V-Rod disparaît du catalogue

Déçus, nostalgiques, heureux, indifférents ?

Le V2 conçu en collaboration avec Porsche aura t'il une descendance ?

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  Alexis, Journaliste

  Je n'avais pas encore 13 ans lorsque Harley-Davidson a présenté sa V-Rod pour la première fois. Autant dire que je ne saisissais pas tous les tenants et aboutissants de cette "révolution" pour Milwaukee. Toujours est-il que ça laisse un arrière goût étrange de voir disparaitre un modèle emblématique.

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  Damien, Essayeur

  Etrange destin d'une machine qui aurait pu changer la face du custom. L'amorce d'un changement, la pierre angulaire d'un renouveau... Las, traditionalisme, sirènes du vintage et Ducati Diavel auront eu raison de ce power cruiser atypique presque avant-gardiste. Pas assez sport mais déjà trop moderne... la belle deviendra collector.

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  David, Rédac'

  V-Rod ! Cela sonne comme Hot-Rod et renvoie autant à ZZTop tout en oubliant les mystères des noms ésotériques de type VSRC. C'était un vrai OVNI à sa sortie en 2001... toujours autant un OVNI aujourd'hui pour la marque'aigle US alors que d'autres marques ont réussi à exploiter le segment du Muscle bike. Pour une fois que certains osent... Elle méritait mieux mais va entrer dans la légende...

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  Jean-François, Doc' Méca

  L'arrivée de la Vrod, avec son moteur hi-tech (double arbre 4 soupapes et refroidissement liquide conçu par Porsche), nous a laissé espérer une diversification de la gamme. Malheureusement la clientèle n'a pas suivi et les ventes sont restées marginales. Harley reste donc cantonné sur son terrain. Dommage.

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  Hervé, Reporter

  De toute façon la V Rod pour moi ce n'est pas une Harley. Une Harley, ça pue, ça tousse, ça éructe, ça se tortille, ça démange, ça te fais bander... un peu comme une vieille pute spécialiste de la pompe... C'est le genre de truc que lorsque tu y as gouté, tu ne peux plus t'en passer quel que soit le pognon que cela te coute.

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  Sandrine, Journaliste

  Intimidante au niveau du look, le poids de 270 kilos tue la furieuse envie de la prendre mais fait hésiter quant aux possibilités d'attaque sur petites routes en s'imaginant la sueur dans le dos pour maitriser la bête avec mon gabarit de puce. Et elle n'était plus dispo facilement à l'essai quand j'ai eu envie de la prendre. Regret.

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  Philippe, Journaliste

  En 2000, la marque Harley n'était pas encore dans mon radar. Je la pensais réservée aux vieux et aux tatoués (j'ai bien changé d'avis depuis - mais j'ai pris aussi de l'âge et des tatouages). Mais quand j'ai découvert la V-Rod dans le MJ de l'époque, ça m'a interpellé ; si ma mémoire est bonne,la séance photo se passait sur un circuit de dragster. Pour moi, c'était la rencontre d'Harley avec un nouvel univers : refroidissement liquide, arbre à came en tête et surtout le mot "Porsche", qui a contribué au développement du moteur. Et dans sa livrée gris argent, elle dégageait une vraie présence. Bien des années plus tard, j'ai eu la chance de rouler plusieurs fois sur des V-Rod et j'ai toujours apprécié sa stabilité et son allonge. Et j'ai même eu le privilège de rouler à Carole sur la V-Rod de course de Harley-France (ils faisaient de l'Endurance amateur avec en 2005). Mon premier genou par terre en Harley et le seul depuis. So long, V-Rod !

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