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Les Zhumeurs : le Dakar

Exploit, aventure, évasion ? Ou alors grosse machine ayant perdu son âme ?

L'équipe du Repaire livre son avis sur la question

Les Z'humeurs
  • Alexandre

    Alexandre, Journaliste

    J'ai toujours été fasciné par les rallyes-raid qui se déroulent sur des étapes de plusieurs centaines de kilomètres avalés en une journée. On se lève le matin en Argentine et à l'arrivée, on se retrouve en Bolivie. Passé les drames humains d'une telle épreuve, les images impressionnantes que nous transmettent les photographes et hélicoptères présents sur place donnent l'impression de voyager avec les équipages. Ce sont aussi des histoires de débrouille, de victoires historiques et d'abandons cruels. Et puis le Dakar est aussi dans mes placards, avec des tasses floquées de vieux Nissan Pajero à l'époque où le Dakar était en Afrique, même si, me semble-t-il, l'exil était plus que nécessaire.

  • Alexis

    Alexis, Journaliste

    J'aime l'aspect sportif du Dakar, le dépassement des pilotes et des mécaniques dans des conditions improbables et les sublimes paysages que nous fait découvrir le plus célèbre des rallyes-raids, que ce soit en Afrique à ses origines ou en Amérique du Sud. Par contre, le suspens n'est que rarement au rendez-vous surtout à moto où la victoire se joue généralement entre l'officiel KTM et l'officiel KTM, les départs de Coma et Despres n'ayant rien changé à l'affaire puisque c'est encore la marque autrichienne qui a gagné en 2016 avec Price et qui mène la course en 2017 avec Sunderland...

  • Damien

    Damien, Essayeur

    Le choix des "armes", moto, auto ou camion pour un rêve à chances égales avec ses frères d'aventure. Voilà ce que symbolisait, pour moi, le Dakar. Les tout premiers Dakar. Un peu d'argent, une meule solide et simple, Yamaha 500 XT et une volonté de fer doublée d'une ténacité d'acier pour accéder au lac rose. Des pionniers ensuite enterrés sous le marketing et les sponsors, ne restait alors plus qu'un incroyable spectacle, moins humain, mais tout de même incroyable de talent. L'avoir déménagé à plusieurs fuseaux horaires est regrettable, mais indispensable. Et les images restent sublimes même si l'aventure parait presque incongrue dans nos sociétés devenues frileuses, planquées derrière un sécuritarisme primaire.

  • David

    David, Rédac'

    Le Dakar m'impressionne toujours autant pour son aventure humaine. On mesure la préparation avant, l'effort sportif sur place dans des conditions difficiles, mais aussi le travail d'équipe qui conduit à la victoire. Coup de chapeau aux pilotes. Et toujours en admiration devant les images retransmises.

  • Philippe

    Philippe, Journaliste

    En 1986, à l'âge de 16 ans je fantasmais comme un ouf' sur la Yamaha 600 Ténéré et si je n'ai jamais exprimé de fascination pour le Dakar, nul doute que le rallye-raid n'est pas étranger à cela. Bien plus tard, au moment de faire le choix d'une destination emblématique pour une virée introspective en 125 chinoise, c'est encore retombé sur Dakar. Avec son passage en Amérique, je me suis désintéressé du Rallye et je préférerais qu'il se coure sur une base de moto de série, comme dans le temps, histoire de mieux valoriser la catégorie des trails. Par contre je dois reconnaître une chose : grâce au Dakar, j'ai découvert à la télé les paysages sublimes du Chili et de l'Argentine, dont j'ignorais l'existence.

  • Sandrine

    Sandrine, Journaliste

    Un Autre Monde ! Le Dakar, je l'ai d'abord connu à la mort de Daniel Balavoine. J'adore les rallyes pour l'ambiance, les paysages et l'aventure humaine. Le fait d'avoir fait l'Argentine et la Bolivie à moto, je rêve à nouveau devant les images du Dakar en Amérique du Sud avec ce pincement au coeur quand on revoit des coins déjà vus.

  • Serge

    SergeChroniqueur

    Le Dakar, le Dakar? Vous parlez de cette course africaine dont les frères Marreau terminèrent à la 5eme place au volant de leur Renault 4L? De cette course où Gaston Rahier démarrait sa moto, enclenchait la 1ere puis sautait dessus après avoir, en mouvement, posé le pied sur le repose-pied. Trop petit pour pouvoir directement s'asseoir sur sa BMW? De cette aventure en terre africaine où Hubert Auriol parvint à finir une étape au Sénégal les deux chevilles cassées sur sa Cagiva. Bref on parle bien du Grand Dakar avec un Grand D et non pas de cette épreuve sud-américaine où, à moins de disposer d'un budget minimum de 80.000€, il est inconcevable d'envisager prendre le départ? A non ce n'est pas du dakar originel dont il s'agit? Ah bon bah alors il a dû y avoir un rapprochement des continents pour qu'une ville s'appelle désormais Dakar en Amérique du Sud...

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Commentaires

Le Modérateur

Et vous, suivez-vous toujours autant qu'avant le Dakar ? et qu'est devenu pour vous le mythique rallye ?

12-01-2017 10:52 
CLEW

Salut,

Sans entrer dans le "c'était-mieux-avant", je trouve que le Dakar a perdu de sa saveur au fil du temps. Ce qui au départ était une formidable aventure humaine avec beaucoup d'amateurs (peut être même que des amateurs) qui se lançaient dans une course difficile est devenue quelque chose de plus mercantile avec l'arrivée des grandes marques auto, moto, camions,... qui ont developpé des véhicules spécifiques pour cette course. Je n'imagine pas à l'heure actuelle la Rolls de T Sabine dans la course...
Malgré tout c'est toujours une aventure humaine, une course diabolique, difficile, épuisante pour les organismes et les machines.
Je regarde moins du fait d'une couverture médiatique un peu disparate.

V

Etienne

12-01-2017 14:25 
L'iguane

C'était De Montcorgé, la Rolls.
Sabine, lui, se contentait (si on peut dire) d'organiser.

12-01-2017 19:26 
getback

Pour moi c'est un peu comme le Vendée Globe, d'une course folle d'amateurs, on est passé à un sprint d'endurance mené par des super pro super préparés.

Mais je continue à suivre, le passé est le passé, et quand il y a du suspense devant c'est passionnant (duels Coma Després) ... par exemple Loeb/Peterhansel cette année (et Le Cleach/Thomson sur le Vendée).

Ca manque un peu de suspense en moto aussi... même si cette année, Barreda aurait pu gagner sans la bourde monumentale de Honda.

Et puis respect aux amateurs (certes friqués) qui continuent à venir car quand ça roule aussi fort devant, derrière, ça continue à galérer grave.

Après je trouve que les dunes africaines sans végétation manquent ... mais difficile de leur demander d'y retourner hein, à moins de faire sponsoriser la course par l'armée française ange

Ce serait cool aussi un "Dakar" en Asie (Mongolie, Kazakstan, Sibérie, Chine) ...

13-01-2017 11:35 
 

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