Z'humeurs : Benelli

Que représente cette marque à vos yeux ?

La Rédaction vous donne son avis sur la question

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  Alexandre, Journaliste

  Six pots d'échappements fièrement dressés vers le ciel. La première fois que j'ai croisé une Benelli, c'était sur un salon d'anciennes, avec la fameuse 750 et ses 6 échappements qui feraient presque rêver les embouts en cornets taillés qu'on croise dans les campings au 24 Heures du Mans...

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  DavidRédac'

  Une Bennelli Tornado Tre 900 à Paris ! Je me rappelle encore de mon émotion à la découverte du modèle lors de la conférence de presse organisée par la marque à Paris ! Quasi une première dans la capitale à l'époque. J'en rêve encore.

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  Hervé, Reporter

  Ah Benelli, le Sei 750 de 1972 et le 900 de 78... 220 kg de véritable bonheur... et un bruit, en échappement semi libre, elle chantait... Le petit problème c'était que le berlingue était fragile comme du verre et que la belle était plus à sa place dans un salon que sur le terrain... d'ailleurs j'aurai du garder la mienne et la caler à coté du piano !! Ah, depuis, ils ont sorti autre chose ?

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  Jean-François, Doc' Méca

  Une marque au parcours à la fois somptueux et tumultueux, qui a connu ses heures de gloire en GP avec de fabuleux quatre cylindres 250/350/500 dans les années 60/70 (Kel Carruthers champion du monde 250 sur Benelli en 1969). Après De tomaso rachète la marque et sort la fameuse 750 Sei, mythique pas vraiment bien finie. Il se fait aussi plaisir avec des machines au design un peu improbable...Ensuite on a espéré un retour en force avec la Tornado Tre dans les années 2000, mais depuis, la marque peine à nous faire rêver comme jadis.

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  Philippe, Journaliste

  Des sentiments mitigés : je ne suis pas assez vieux pour que leur passé en GP puisse me parler. La 750 Sei m'inspire plus, mais je n'ai jamais eu l'honneur de pouvoir l'essayer. Ensuite, c'est tout aussi mitigé : la 900 Tornado était belle, mais c'était une pure enclume. Les 1130 TnT : quel son, quel moteur, ça envoyait vraiment, mais on avait souvent des petits pépins lors des essais (fuite d'huile, ralenti chaotique, ordinateur de bord buggé, échappement qui se fissure, plaque d'immat' qui se barre). Donc j'étais content de les essayer, mais je n'aurai pas conseillé ça a un ami. Les Chinois, pour l'instant n'ont jamais rien fait d'intéressant dans la moto, donc attendons. Car la petite Leoncino 500 est plutôt sympa.

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  Damien, Essayeur

  Des rendez-vous ratés entre une marque légendaire aux machines remarquables (design, moteur trois cylindres) et la fiabilité/SAV minimale qu'un véhicule droit proposer. Les "anciennes" fabuleuses TNT 1130 et 899, trail TreK et l'inoubliable Tornado 900 ont posé la firme dans la production d'engins hors pairs. Sans parvenir à convaincre un large public, apeuré du devenir des machines. Sous la coupe du chinois Qianjiang depuis 2007, la production intègre désormais des modèles de faible cylindrée, parfois très inspirées des italiennes de Bologne (voir TRK 502 et BN 302…). Un positionnement moins prestigieux, mais la marque vit encore et c'est déjà pas si mal.

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