Nous sommes des sujets d'études sociologiques !
Ma pause net du matin m'a fais découvrir un article sur notre pratique.
[leportique.revues.org]
un « ethos de virtuosité » 26 – la virtuosité étant dans ce cas une valeur objectif, ou guide – incarné dans l’engagement du motard. Celui-ci est de deux types : « Kamikaze » ou « Rentier » 27, c’est-à-dire relevant du défi ou de la prudence. Défi dans le cas de la recherche de la limite et prudence dans celui de l’éloignement optimal – donc maximal – de la limite, la ligne de conduite effective des motards oscillant très souvent entre ces pôles, notamment par l’action du discours de la sagesse – l’humilité – menant à la figure du « Rentier ».
Je simplifie : d'un coté les joebars de l'autre les tanches.
Illustration : ryo et papy.
Marrant, j'aurais mis les deux exemples cités dans la deuxième catégorie moi... :)
Tu m'aurais dit bandouille et papy, c'était parfait. :)
Raven
iln'y aqu'une phrase a retenir
"le motard n'a rien d'un extremiste, c'est un hedoniste"
DIT LAPINCE EUHHH!!!!! JE CROIS QUE C'EST CEQUE J'AI DIT DANS TON AUTRE POST
PUIS CE FAIRE SONDER??????? DE TOUTE FAçON ON L'AURA DANS LE ***
Si tu t'intéresse à l'étude sociologique des motards :
[big.chez.com]
"De plus, celui-ci est submergé par le sens que lui prodiguent les utilisateurs, et cela dans des registres de qualifications annexes différentes de celles associées à l’objet de travail."
J'adore!
pardon si tu t'intéresses ! ...j'ai oublié que tu avais plusieurs personnalités !
A propos de l'auteur:
Ethnologue et sociologue de formation, François Oudin a soutenu à l’université de Metz/Strasbourg un D.E.A. pluridisciplinaire intitulé « Traditions et changements : le conflit des modèles ». Il est actuellement doctorant en ethnologie et allocataire de recherche. Il travaille sous la direction de Mme Liane Mozère et M. Richard Lioger au sein de l’ERASE-GAP (Groupe Anthropologique et Philosophique) de Metz.
Il y a des jobs méconnus comme ça que si on les connaissait pas faudrait les inventer.
Hé ! Nous tous, là, sur les forums, on fait de l'anthropologie à tour de bras, tous les jours et pour pas un rond !
Et on se l'a joue pas... Ethnologue... Tout ça...
C'est-y pas malheureux d'voir ça !
sans compter que le bonhomme en question, le Oudin, nous qualifie à l'étude faite, de potentiellements criminels, alors que je dirais portientiellement des victimes .............bref..........bon, faut tout lire et c'est long!!
Dany, Malheureusement nos etudes ne peuvent etre prise en compte sinon ce serait de l'ethnocentrisme
Merci lapincenoire je trouve ça trés interressants et qqs partisans de la répression à tous va qui sévissent actuellement sur un autre thread de ce forum devrai le copier 50 fois
VVV
jclaude, ouais mais les ethnologues i' peuvent faire des études d'après les forums aussi...
Si ça se trouve, y'en a qui qui nous scrutent en ce moment, avec une grosse
loupe, comme des fourmis... Gloup ! Ca me fait drôle ! :) :)
Bon, j'ai tout lu (6 pages tout de même ). Alors du point de vue social, le motard ressort positif dans l'étude. Maintenant, du point de vue comportemental, il peut y avoir des avis divergents. Mais dans l'ensemble, j'ai trouvé cette lecture très interessante. Merci Britton !
Merci pour la lecture, c'est toujours intéressant de se cultiver.
J'en retiens donc que nous aurions nous "homo motardus" un "besoin" accru de sentir "l'aléa" comme il dit, afin de se sentir plus vivant par la proximité possible de la mort, une sorte de refus de la déshumanisation faite par la société (t'es humain parce que tu sais que tu es mortel) rebelles et jouisseurs qu'on serait... pas du tout faux je trouve...(ça va pas plaire au p'tit Nico...) moi j'adhère, je m'y retrouve pas mal...
Grop
Grop >
Toi qui a quelques années de motos, et de comportements 'motard' ; comme la plupart ici, tu soulignes en quelque sorte l'aléa ! J'ai retenu, sans lire en diagonale, ce juste aléa comme souligné !
Cette remarque a le mérite de faire la différence. Lorsque j'admirais les champions de vitesse moto ( vastes GP )........la question sur l'existensialisme du Motard ne se posait pas, en la sorte ..........C'étaient les courses ! C'est lorsque l'usage de la MOTO s'est 'vulgarisée' ; dirais-je, depuis presque 20 années, que je me suis rendu compte que 'SOCIALEMENT', nous n'étions plus ( ou jamais) des 'Blousons Noirs' dans la Cité !!
Le Mérite de cette Etude de Mr Oudin ( ès qualité tout de même), a presque le pouvoir de relever l' IMAGE sociale du Motard !...............Vaste question...........tout le monde ne s'en fout pas pour autant...........
Fragiles sommes nous ...........celà est une profonde évidence !!
Vive l'Homo Motardus selon Grop !!
V sur la vie ; VVV sur la route !
Olivier
"objets" d'étude...?
chouette, on va voir c'qu'on a dans le bide... et pourquoi on se comporte de telle ou telle manière, moi ça me plait bien.
Bon, on partagerait une "éthique", "des valeurs sont mobilisées et sont inhérentes au groupe", "le partage de ces valeurs faisant sens et rejetant l’individualisme dit « post-moderne »".
... je reste sur ma faim, de quelles valeurs on parle ? Et quand on les connaîtra, est-ce qu'on pourra être d'accord pour dire qu'avec ces valeurs, on rejete l’individualisme dit « post-moderne »" ?? j'ai des doutes, là...
Après... "la mise à jour d’une solidarité généralisée au sein d’une famille symbolique"... ah, ça déchire... ça serait quoi la solidarité généralisée ("un système d’entraide généralisée", soit mais encore...? une valeur à préciser, sans doute...?), et comment définir la supposée "famille symbolique"... (juste une fratrie insupportable qui se chicore la tête tout le temps ? t'as vu la tronche de la famille symbolique ?)...
"Le symbole de cette solidarité est le salut motard réaffirmant, à chaque rencontre, la reconnaissance mutuelle et l’adhésion au même système de valeurs." ... la cerise sur le gâteau... j'suis ému, tiens c'est trop beau... mais on ne sait toujours pas de quelles valeurs il s'agit !
Bon l'auteur le dit lui même, l'étude n'est pô terminée, j'dirais donc qu'y'a plein de pistes intéressantes mais aussi plein de raccourcis et d'aléas quoi...! Ca m'interpelle quelque paaaarrrt...
le lien proposé par Peterpan est plus complet.
Salutations Motardes, Cajo
Je l'ai imprimé et lu aux toilettes....euh mauvaise idée...Evitez l'ethnomachin sur le pot ca déconcentre.
En résumé , à moto on s'aclate meme si on risque de se casser la gue.ule mais que , globalement , on accepte et que c cool parcequ'en plus on partage avec ses potes...
Je sais pas ce qu'il fume M. OUDIN mais c 'est grave fort ! Vous avez l'adresse de son producteur ?
Cette étude à un mérite , je croyais faire un truc super simple. J'enfile mon casque et je roule sur un truc à deux roues...Bein non , c'est hachement plus complexe en fait...Je sais meme pu si je suis motard !!!!
Bon ce soir , je réserve les gogues pour la soirée et je m'y remet !!!! Le PQ avec les petits dessins c quand moins plus marrant , moins ethonologique mais plus marrant ! PLus doux en plus , c'est du triple épaisseur...
à part dire des évidences de maniere tres pompeuse qu'est ce que nous apprend cette "étude" ?
hein?
allez hop, je vais aller faire une étude ethno-sociologique sur les mecs qui font de la tektonik pour comprendre ce qui s'est passé....
et comme dirait notre pote le professeur bidule: "La rhétorique de la maîtrise sous-tend les « suicides aléatoires » ; fonctionnant sur le principe de l’ordalie, du jugement divin, proposant deux alternatives : mort ou survie."
Si François Oudin a écrit ça, c'est qu'il ne connaît même pas le sens du mot "alternative". Ce qui ne m'étonne pas vraiment, d'ailleurs.
Je ne comprends pas pourquoi ses inepties narcissiques, ainsi que celles de Frédéric Völker d'ailleurs, font partie des sujets qui reviennent régulièrement sur ce forum.
Il existe un seul et unique travail sociologique ou ethnographique publié sur les motards français, c'est celui de François Portet. Son article "Moto et motocyclisme : l'amour de l'objet et le goût du risque" est paru au milieu des années 90 sous la direction de Christian Bromberger dans un recueil, Passions Ordinaires, récemment réédité en poche chez Pluriel.
François Portet a tiré son article de son expérience dans un moto-club du Creusot, fin 70 / début 80. C'est un très bon exemple d'un travail de terrain où on ne se fout pas de la gueule du monde en général, et des motards en particulier, mais, évidemment, presque trente ans après, c'est plus vraiment d'actualité.
(sinon, j'ai pas besoin de loupe ; les lunettes, ça me suffit)
hé bé !
Bon, ben y'a pu ka lire tout ça, et se demander si on est bien motard.... ;)
Mastermoto> Je ne comprends pas la dent que tu as contre Frédéric Oudin. Peut-être le connais-tu personnellement, ce qui est possible, mais dans ce qui est publié ici, je n'ai pas vraiment trouvé d'inepties, et encore moins narcissiques.
Sinon, concernant le texte lui-même :
1- comme tout groupe, il est logique que les motards fassent un jour ou l'autre l'objet d'étude sociologique, ethnologique ou pourquoi pas philosophique
2- comme souvent, les membres de ce groupe réfutent le fait d'en faire partie, et donc dénigrent l'étude dont ils sont l'objet. Le syndrome du "lapin de labo" ? Il y a bien pourtant un lien entre nous tous - pas forcément recherché, je suis bien d'accord - la présence de ce forum en est une preuve.
Enfin, contrairement à presque tous, j'ai lu attentivement, et j'ai trouvé l'étude assez construite et avec le gros avantage de ne pas se focaliser sur les comportements extrêmes ou les symboles les plus voyants. De même, les "clichés" sont abordés mais en restant à distance. D'ailleurs, la fameuse "solidarité" ne fait l'objet que d'une dizaine de lignes sur les 6 pages de l'article. C'est dire si l'auteur ne se fait pas d'illusion à ce sujet. En revanche, la dualité risque-prudence et le côté "décalé" par rapport à une société refusant le risque et la difficulté sont bien mis en avant.
Le premier qui me dit que ces deux derniers sujets (risque et décalage par rapport à la société), je le renvoie lire l'ensemble des posts du forum depuis sa création :). Plus sérieusement, il suffit de regarder les posts concernant l'achat d'une sportive (et je ne parle pas des débutants ...) pour admettre qu'on parle sans cesse de risque maîtrisé ou à maîtriser. De même, le dénigrement de TF1, des monospaces diesel et autres symboles de la société actuelle prouvent suffisamment notre envie de ne pas (trop) en faire partie.
Pour ceux qui auraient la flemme, voici quelques extraits choisis (et classés !). Essayez de me dire si vous ne vous retrouvez pas plus ou moins là-dedans (en étant honnêtes !).
L’accès au groupe et l’importance de l’expérience : « le permis acquis ne permet que l’accès au groupe et à la possibilité d’apprendre et de comprendre cette connaissance, par un échange généralisé des expériences personnelles. Ainsi ces dernières ne le sont jamais réellement et sont partagées par une communauté qui va souligner cette évidence en évoquant l’importance de « l’expérience » »
La conscience du risque et le choix délibéré : « la logique issue de l’activité quotidienne […] présente en fait tout d’abord la vulnérabilité naturelle du corps, exposé aux éléments comme aux accidents. Ce fait provoque le développement d’une conscience du risque spécifique et valorisante car issue d’un choix délibéré et alternatif. »
« En cela ne peut se lire aucune négation du danger, la conscience du risque, issue de l’expérience, le rappelle notamment par le biais du couple prudence-humilité car le danger est à double tranchant : extérieur – autrui et l’environnement – mais également interne dans le cas de la pratique extrême. À l’inverse, la grande vulnérabilité du motard entraîne la foi en sa non-agressivité physique de fait, le risque pour autrui émanant du motard est alors perçu comme quasi-inexistant. »
« La mort est alors resituée dans le quotidien, dans la banalité – sans être banalisée –, dans le réel, elle s’éloigne de cette mort terrifiante et fascinante – cette mort niée et banalisée »
« L’accident en est en général l’exemple. Cependant, dans le cas des motards, celui-ci est resitué au sein d’une pratique et acquiert un statut, comme composante logique – et ultime ? – de l’homme. La mort d’un motard touche d’ailleurs toujours l’ensemble de la communauté et force le trait d’un rapport au décès spécifique au groupe, traitement du décès sur le mode individuel certes mais également collectif »
La pratique extrême : « la logique de l’extrême est ainsi celle du défi à soi-même et à sa maîtrise, mais surtout celle du défi à sa capacité de survie face à l’aléa qui, en cas de succès – de survie –, prouve la valeur singulière du motard, sur le mode d’un discours de l’exception. . L’extrême doit donc être perçu et analysé avec prudence, non comme une spécificité de la pratique de la moto mais bien comme l’expression exacerbée et limitée dans le temps de la compréhension de la logique de l’aléa. »
Rapport à la machine : « pour parvenir à un nouveau rapport au monde basé sur le contact direct et l’attention accrue à l’environnement, la moto se caractérisant, par opposition à l’automobile, par son lien étroit à l’extériorité »
[Le motard] se montre soucieux de l’intégrité de la machine. Cet élément a non seulement un intérêt pragmatique – en lien avec l’économique, la sécurité et l’esthétique – mais également une dimension morale, symbolisée au minimum par le respect. »
La vitesse : « Ce qui pour les motards constitue une norme – la rapidité – devient, par changement de référentiel, un crime. Nous savons en effet, depuis Durkheim, que le crime se définit non par sa gravité intrinsèque mais par la sanction qui lui est appliquée. Le regard se décale du comportement du criminel vers la réaction de la société qui punit. Or le motard ignore généralement la question de l’excès de vitesse – au sens que la loi nationale lui donne – pour se conformer à la ligne de conduite propre au groupe, dont le point de mire est le refus de la vitesse excessive. Or aujourd’hui […] le motard devient […] un criminel potentiel, et se sent qualifié de tel, du fait de l’inadéquation entre la loi du groupe et celle de l’État. »
La « famille » : « Malgré ces différences de pratique les motards restent unis et solidaires, l’objet moto devenant un médiateur. Médiateur entre les êtres par la facilité de contact qu’il propose, cet objet fait lien, relie en supposant un partage de valeurs. »
Ah oui, un bémol tout de même : l'auteur ne définit pas du tout son périmètre d'étude, autrement dit il manque quand même une définition du "groupe" auquel il s'attaque. C'est un peu gênant pour un travail ethnographique.
Fift, navré mais je ne retrouve pas dans ces extraits :
L’accès au groupe et l’importance de l’expérience :
Partage oral ou ecrit des experiences d’accord, mais rares sont celles que l’on s’approprie sans s’en faire sa propre experience. De plus en quoi obtenir son permis serait le sesame pour entrer dans le milieu motard. La passion du 2 roues apparaît avant le permis, et bon nombre sont dejà bien implanté dans le groupe avant celui-ci.
La conscience du risque et le choix délibéré :
En quoi le fait d’avoir conscience des risque en fait il quelque chose de valorisant ? Choix délibéré oui, alternatif par rapport à quoi ? à la majorité ? c’est omettre tous les tenants à cet état.
Croyance en la non agressivité du motard ? Etrange pourtant rare sont ceux-ci sont rassuré lorsque je m’approche d’eux vetu de la panoplie complete… La notion de blouson noir est encore omnipresente à mon sens.
La pratique extrême :
Parce que chaque fois que vous montez sur votre moto vous vous lancez un défi à vous-même ? Qu’est ce qui vous motive le plus prendre des risques dans l’esprit Joe bar team du « çà va passer », ou les sensations physique que procure la conduite ?
Rapport à la machine :
Pour les motards de terrasse oui, mais la majorité j’en doute… Je pense plus qu’il s’agit d’egoisme que de respect. On achete la moto qui nous fait plaisir, on l’entretient pour qu’on soit en securité… Le regard des autres n’est qu’accessoire à mon sens.
La vitesse :
Dans le milieu Harley la vitesse est loin d’etre une norme. Et resumer les motards à des personnes bravants les autorités par rapport à la vitesse est egalement une meconnaissance du milieu. Bien sur les motards se chambrent, se vantent… Mais lors de rassemblement est la vitesse qui prime ? tout ceux que j’ai fait etait plutot le plaisir de se ballader ensemble, de decouvrir des coins… Parfois des arsouilles, mais celles-ci sont sur la totalité d’une ballade plutot negligeables.
Comme tu le dis il n'a pas défini son groupe d'étude, certains vont se retrouver dans son etude mais represent ils la majorité des motards ? Perso j'ai un gros doute
De toute façon l'ouvrage de référence est du professeur Michel BIDAULT et sa fameuse Encyclopédie de la moto.
jclaude> Il est vrai que je n'ai mis que des extraits, et une partie de l'argumentaire de l'auteur manque, donc.
Ceci dit :
- l'accès au groupe : s'il est vrai que la passion de la moto n'a pas besoin d'un permis, il est tout aussi réel que le passage du permis A est une sacrée étape. J'en veux pour exemple les posts qui traitent de l'obtention du permis. Combien de fois voit-on : "Ca y est, j'ai le permis, je suis un "vrai" motard" ?? Ce n'est évidemment pas vrai pour tout le monde, mais c'est tout de même assez commun.
- la conscience du risque et le choix délibéré : il n'en est pas moins réel que les motards ont ceci en commun qu'ils sont tous conscients de prendre un certain risque, et de le faire volontairement (d'où le choix délibéré, alternatif par rapport à la norme, justement). Tu as néanmoins raison sur le fait que ceci met de côté les motards "obligés" pour lesquels le 2-roues n'est pas un choix. Mais avoue qu'ils sont proportionnellement peu nombreux.
Quant à la non-agressivité, je pense qu'il y a contre-sens : l'auteur parle de non-agressivité physique lors d'un accident par exemple. Globalement, nous considérons généralement que nous sommes plus "subissant" que "causant" des dommages.
- la pratique extrême : j'ai effectivement oublié un point important dans mes extraits. L'auteur précise justement que ces pratiques extrêmes sont marginales, et ne doivent pas être considérées comme la norme. Ceci dit, elles existent et je trouvais l'extrait assez approprié pour décrire ces
pratiques. Ce n'est pas mon style de conduite, mais il ne faut pas nier que cela existe.
- rapport à la machine : je ne vois aucune mention du regard des autres ? En tous cas, dans les discours que nous tenons, il y a tout de même une certaine relation affective avec la moto (qui va "du simple respect à un amour irraisonné" pour citer l'auteur). Plus qu'avec une auto en tous cas ! Ne serait-ce que par l'attention accordé à l'entretien.
- la vitesse : je suis désolé, mais il faut bien admettre que les motards roulent plus vite (en moyenne) que les automobilistes. Je ne parle pas là d'excès "excessif", ce qui rejoindrait les pratiques extrêmes donc marginales, mais d'un rapport à la vitesse différent. Nous n'acceptons pas (en moyenne, toujours !) la même limite entre vitesse acceptable et vitesse dangereuse que nos homologues à quatre roues. Concernant les Harley, il faut bien admettre que s'ils font partie des motards, ce n'en est pas moins un sous-groupe assez particulier et loin d'être représentatif de l'ensemble.
Ceci dit, je te suggère de lire l'article en entier, ou au moins le début, tu y verras qu'il traite plutôt des pratiques "normales" telles que toi et moi les connaissons, et est à ce sens - et à mon avis - très représentatif de la majorité des utilisateurs.
En ce qui concerne la pratique extrême je vois plus ça comme un défi non pas à soi-même mais à la raison. C'est en soit un choix assez extrême de vouloir se mouvoir sur un engin instable par nature, la raison voudrait que l'on minimise les risques. Que l'on souhaite rouler version Joe Bar Team ou non, force est de reconnaitre qu'à chaque fois que l'on monte sur la moto nous défions notre raison, la nature et la société (qui tolère de moins en moins bien les risques, qui plus est inutiles).
Fift, En fait ce qui me gene le plus dans cet article c'est la cataloguisation des motards.
l'article tente par différents points de nous trouver des points communs. Une sorte d'analise du sacro saint esprit motard. Si t'es pas fan des pratiques extremes, bouges pas tu trouveras dans un autre paragraphe une autre idée qui te rapprochera du groupe.
Sauf que perso je ne crois en cet esprit motard. Je pense que notre seul point commun est le fait d'aimer la moto. Sorti de là nous sommes tous différents et avons des approches différentes.
Elle comporte à mon sens pas mal de raccourcis et d'ommission qui décribilise l'article.
De même, il est tout a fait possible d'arriver à des conclusions similaires avec n'importe quel autre groupe (automobiliste, boulistes, chasseurs...) bref n'importe qui faisant une activité.
Essais tu veras c'est assez simple. C'est ce que je faisais en TP en fac de socio en 1er année.
Perso j'aime beaucoup ce type d'article, qui ont pour moi un ouvrage de reference (bon c'est pas sur la moto mais une analise de la société japonnaise à la fin de la 2nd guerre mondiale) "Le chrysanthème et le sabre" de Ruth Benedict
je trouve dans l'ensemble cette étude assez intéressante.
J'aurais préféré "vivacité" (ou agilité) à "rapidité" ; AMHA le terme employé ic est impropre.
Je trouve aussi que la population motarde n'est pas suffisamment définie, mais que par contre la "classification" qui en est faite est trop schématique, preque manichéenne.
Ce qui ne ressort pas non plus, c'est l'inadéquation de la Règle au moyen de transport en question.
Mais dans l'ensemble, ce travail est remarquable.
Il faut garder son honnèteté intellectuelle : on ne peut nier qu'il existe une différenciation, dans le rapport à la machine, dans le rapport au corps, et dans le rapport à l'aléa et la mort.
Très intéressant aussi, la définition de crime : pas par rapport au fait criminel, mais par rapport à la sanction appliquée. Par conséquent, un crime peu ou pas sanctionné.......n'est plus un crime.
(cf. les affaires de corruption ou de délits financiers, tous exonérés - de plus en plus -des sanctions communes aux autres formes de délits)
Voilà comment on pervertit une société.....
Xav13 résumerait ca à : branlette intellectuelle ! Et je serais d'accord avec lui...
Point commun entre les motards , il aiment la moto ! P.utain la vache , ca gamberge dur en fac de psycho...C'est pour ca qu'il ya autant de monde à faire ce truc ! Dites les gonzesses sont bonnes en psycho au moins parceque si elles prennent la tete comme le père Oudin , pfff , je vais préferer définitivement les infirmières...
Questions pratiques extremes , je vote infirmière !!! Afin de faire une étude sociologique et ethno machin truc , recherche groupe d'infirmières motardes pour vérifier théories fumeuses et plus si affinités ! On reflechira à l'esprit motard et aux pratiques extrèmes !
Désolé mais plutot que d'etre un sujet d'etude sociologique je prefère l'etre d'une étude anatomique !!!
Ptit Loup, en quoi les motards sont ils différents des automobilistes dans le rapport à la machine ?
l'étude s'applique aussi à eux : besoin de reconnaissance, entretient du vehicule, pratique extreme...