Buell XB12S
Le roadster crapuleux
Une après-midi ensoleillée de novembre, idéal pour goûter aux plaisirs de la moto à la campagne, au milieu des champs, des prés et des bois… alors si à ce tableau bucolique vous ajouter un peu de piment avec l'essai d'une belle à la robe originale et au comportement qui laisse présager d'une certaine turbulence ; c'est donc déjà ravi que je me présente chez le concessionnaire Harley-Davidson / Buell / Voxan des environs de Troyes ; l'arrivée des XB12 (R et S) en concession a relégué bon nombre de custom en arrière boutique, et il ne n'est donc nullement utile d'aller plus loin que le pas de porte ; une XB12S flambant neuve, dans sa robe noire brillante, avec ses jantes orange doré, trône là, scintillante et déjà immatriculée, prête à goûter aux plaisirs de la route.
Les formulaires de prêt expédié, me voilà prêt à partir. Un client venu pour l'essai du XB9R fera partie du voyage qui nous est laissé à notre convenance, avec une gracieuse heure et demi devant nous. Les deux bicylindres résonnent déjà sur le trottoir : la XB12 au son feutré typé Harley martèle le sol de sa béquille dans un "ploum ploum ploum…" caractéristique.
Arrière tronqué, saute-vent minimaliste surplombant deux simples optiques, cadre aluminium surdimensionné, frein périmétrique, cintre plat, gabarit minuscule (25mm plus courte qu'une 125 RS)… rien ne semble distinguer la XB12S de sa petite sœur la XB9S si ce n'est ses coloris pour le moins criards.
En selle, les commodos ne me sont pas inconnus pour avoir déjà essayé sa petite cousine et compagne d'échappée la XB9R. Le poste de pilotage est somme toute classique, seule la clé de contact sur le flan gauche du bloc optique surprend un peu. La position de conduite est en revanche déconcertante ; le buste bien droit, le guidon plat très proche du corps sans le moindre appui sur les poignet, les cale-pieds légèrement reculés. Modulo la selle large et presque moelleuse, on se croirait presque sur un supermotard.
Le poids (pourtant très mesuré pour un 1200cc) rappelle à l'ordre de même que le couple sur les premiers mètres. Cette moto ne ressemble à rien que je ne connaisse. Le train avant semble très vif et réactif, le frein avant (à monodisque périmétrique de 375mm à étrier 6 pistons) a un mordant fort appréciable, le frein arrière a lui en revanche un levier particulièrement dur et immobile au point que je me demande s'il est fonctionnel. Pression accrue… ça freine pourtant ; du moins ça ralenti la bête.
Le gros 1200 culbuté longue course (102cv et 11,1mkg), s'il a un peu d'inertie ne rechigne pourtant pas à bas régime (sans doute aidé par le nouveau système de valve à l'échappement) et sait se montrer presque onctueux passé 2000tr/min (régime en deçà duquel il cogne un peu) et tant qu'on ne martyrise pas la poignée. Il hoquète sur un ralenti qui semble instable, s'assagit vers 2~3000 tr/min puis renâcle et tracte virilement.
La boite de vitesse est relativement ferme mais me semble meilleure que les anciennes générations (type X1 Ligthning), sans pour autant se montrer facile, notamment à l'arrêt ; car si les passages de vitesse ne montrent aucune difficulté en roulant (quoi qu'un peu plus de précision ne ferait pas de mal), le point mort est en effet difficile à trouver et la première parfois un peu trop ferme, sans pour autant verrouiller sèchement. Le frein moteur est relativement mesuré pour une telle cylindrée et ne surprendra pas trop, même un novice en bicylindres.
Sortie de la ville sur un filet de gaz le temps de laisser monter en température, mon collègue me suis jusqu'à l'entrée de la rocade. J'ouvre un peu pour voir, juste le temps de me voir téléporté jusqu'à la prochaine sortie, direction les virolos.
Départementales de campagne, j'essore un peu plus sévèrement pour constater avec plaisir que ça pousse sévèrement dès 3000tr/min et jusqu'à l'entrée de la zone rouge légèrement au delà de 7000 tr/min ; les 5 rapports de la boite d'origine Harley (sic !) se succédant alors rapidement les uns aux autres ! La vitesse est quelque peu illisible vu la typographie des compteur, qu'importe, le phare du XB9R s'éloigne rapidement dans mes rétro tremblants, signe que je dois être un peu au-delà de la limitation de vitesse.
Doux freinage pour signaler à mon suiveur un changement de direction ; 3km de route de course de cote au programme, mon terrain de jeu, gazzzzz jusqu'en haut !! Le couple impressionnant me propulse avec vigueur mais sans brutalité d'une courbe à l'autre, la puissance des freins me ramenant à un rythme plus sage en entrée de courbe. Epingle à gauche sur un flet de gaz, légèrement déhanché pour le plaisir, remise de gaz (plus personne derrière !?!?) et long droite à 180° "broooOOOO…". Le large pneu arrière (chaussé de Dunlop D207) ne rechigne pas à passer toute la puissance au sol, aidé par des suspensions (Showa avant et arrière tous réglages) pour le moins… fermes !
Le collègue peu à l'aise sur ce qui lui semble être une mini-moto hyper-réactive, j'ouvre donc la route, ne faisant qu'assez peu attention à son phare qui s'éloigne irrémédiablement à chaque sortie de village et surtout dès que le route devient sinueuse. La légèreté du XB12S aidé d'une partie cycle ferme aide à la mise en confiance… bien que le train avant se montre fort agité sur toute bosselée, sans pour autant trop nuire à la trajectoire. La selle légèrement bombée facilite les mouvements de bassin d'un coté à l'autre, déhancher devenant presque un jeu. La position du guidon très proche du buste accentue les sensations au freinage, vous laissant un peu présager d'un atterrissage du casque sur le garde boue avant, tandis que l'empattement court semble lui propice aux changements d'assiette ; chose confirmée par les légers délestages de roue arrière sur les freinages (très) appuyés et cette roue avant qui ne cherche qu'à quitter le sol dès qu'on tourne un peu la poignée brutalement.
S'il sait se montrer relativement souple (pour un bi j'entend), le gros 1200 devient en effet carrément brutal pour peu qu'on agisse de même avec les gaz et c'est avec surprise que je me retrouve dans une position un peu acrobatique après une remise de gaz musclée à 3000tr/min en première. Hé, ça lève ! Re-tentative, le pied bien sur le frein au cas où ; confirmation, ça lève, et pas de façon progressive en plus ! Avec ce frein arrière indosable, mieux vaut ne pas trop tenter le diable.
Laissons là le stunt pour nous concentrer sur la route, la trajectoire et le paysage… le quoi ? Bref, dès qu'un bout de route dégagée se profile à l'horizon, qu'une série de courbes montre le bout de son nez, il ne reste que la trajectoire dans mon champs visuel. Le large plage de régime utile permet quelques fantaisies selon qu'on veuille du couple en sortie de courbe ou de la puissance dans les tours. Les courbes s'enchaînent donc un peu sans prendre soin d'ajuster le rapport de boite, de toute façon, ça reprend suffisamment fort pour devoir planter les freins quand un tracteur se profile tout à coup au milieu de la route au détour d'un virage. Le pachyderme agricole monopolise toute la route ou presque et quelques voitures arrivent en face. Le frein moteur étant peu présent, je me permet de rentrer la première quand une opportunité de dépassement se présente ; "gaaaaaz !!". Quelle n'est pas ma surprise (et celle de notre Marcel de service dans son Macey Fergusson) de passer l'engin sur un wheeling, loin d'être voulu. Pas même le temps de transpirer (y'a pas de raison, l'animal a finit par réaterrir d'elle même) que les rapports s'enchaînent jusqu'au prochain village.
Petit arrêt pour échanger nos impressions : mon camarade de jeu du jour ne se fait décidément pas à la réactivité du jouet qu'est la R, à sa petitesse et à cette position de conduite ramassée. C'est pourtant ce qu'on appelle une moto joueuse et caractérielle, non ? Ah, y'a des gens qui n'aiment pas ? Tant pis pour eux… " On peut échanger si tu veux ? "
Me voilà donc au guidon de la XB9R bien connue. Les bracelets tombent bien sous la main, les genoux serrés au cadre aluminium faisant office de réservoir le nez au dessus de la petite bulle fumée, l'échappement double sortie Buell Racing me crachant rageusement sur les chaussures, la moto semblant asseoir son arrière train à chaque coup de gaz, même à l'arrêt.
Les quelques 300cc que j'ai perdu à l'échange se font vite bien sentir. Le moteur est nettement moins brutal et surtout plus creux sous les 4000 tr/min (peut-être du au kit racing qui privilégie la puissance au couple), régime à partir duquel il se montre à son tour rageur, et prêt à aller à l'assaut des 7000tr/min (inutile d'aller au-delà). Il s'agit ici de cravacher un peu plus le moteur modulo quoi, les performances s'approchent assez du 1200 qui malgré son couple supérieur ne me décroche pas vraiment dans les montées en régime pour peu que le régime du 900 ne passe pas sous les 4000tr/min. Je ne me fais donc pas trop prier et s'est dans un grondement tonitruant que je passe mon collègue parti devant, la bave aux lèvres à l'assaut des belles courbes qui se présentent. La position incite de suite plus que sur la S à l'attaque, à porter son regard au loin, à jouer des appuis sur les cales pieds, à passer d'un coté à l'autre de la moto, à titiller cette poignée de gaz, ne serait ce que pour distiller ce son pleinement libéré de baryton, rauque, grave, profond, qui remue les tripes. La XB R est plus incisive même si elle est moins maniable, elle est moins chahutée sur les bosses du fait d'une répartition des masses plus sur l'avant, la petite tête de fourche aux yeux lenticulaires fait son office et permet de se cacher des turbulences (pour peu qu'on limande). Moins alerte dans les enchaînement très serrés pour un pilote moyen (comme moi), elle se rattrape en revanche par une précision et une stabilité que la S n'a pas en longue courbe. C'est même avec entrain qu'on aborde celles-ci sourire aux lèvres, la poignée soudée dès le point de corde, allègrement déhanché, comme laissant la moto se conduire d'elle même, spectateur de sa trajectoire. Le petitesse et la position ramassée critiquée par mon collègue me ravissent au contraire et m'incitent à jouer, à ouvrir fort et surtout à passer vite à des endroits où la stabilité aléatoire et la brutalité du 12S me brideraient nettement.
En un mot, cette moto est facile… et pourtant joueuse, alerte, vive. Son moteur décrié à ses début pour manque de couple et surtout de puissance me conviennent tout à fait, même si j'imagine que le 1200 lui ravirait à merveille.
Une XB12R me semblerait donc à la réflexion une arme fantastique. Coupleuse et brutale à volonté, souple et presque confortable (pour une quasi sportive), crapuleuse et originale, légère et agile.
Et le coté pratique, le confort de la passagère, le coût d'entretien, le service après-vente, l'affiliation Harley pour se qui s'apparente plus à une sportive de caractère qu'à un custom me direz vous ? Qu'importe, le cœur a ses raisons que la raison ignore.
Points forts :
couple
facilité de prise en main
freinage avant
look décalé
Points faibles :
freinage arrière indosable
stabilité du train avant
boite de vittesse (agrément et seulement 5 rapports)
La suite là en photo et fiche technique : [perso.wanadoo.fr]
Ben oui, à quoi ça sert que Ducros il se décarcasse sinon ! ;)
Et bien je l'ai essayé aussi il y a quelques semaines, j'ai bien aimé, le moteur vibre fort et a une sonoritée génial, je ne vois pas d'intêret à changer le pot, surtout que pour l'instant c'est impossible car celui d'origine est trés moderne avec son systéme de valves.
Par contre j'ai trouvé que sa poussé pas trés fort, je m'attendais à un truc plus brutal, la moto est trés facile, trés maniable, j'ai trouvé la partie cycle meilleur que ma raptor, par contre le frein avant du modéle d'essai été tout mou, sa ne mettais pas en confiance.
Bon en gros j'ai apprécié les sensations procuré par son moteur, bien que sa plage d'utilisation soit trés limité (de 2000à 6500tours je crois) on sent vraiment que l'on est sur un gros bi, pour preuve en remontant sur ma raptor j'avais l'impression d'être sur un 4 cylindres !
Je ne l'ai pas encore essayée, mais je suis allée la voir chez son papa, heu chez le concess' Harley. Je ne l'avais vue qu'en photo jusque là.
Et ben ça alors : elle est belle, compacte, bestiale et je regrette de ne pas avoir été équipé correctement pour pouvoir l'essayer.
En tout cas il y a fort à parier que ce sera ma prochaîne :
- elle a de la gueule ;
- elle a un moteur ;
- on en voit pas à tous les coins de rue (ça me plait ça !);
- et apparemment l'entretien coûte un tantinet moins que ma 900SS chérie.
En tous cas le week-end prochain je fais le siège pour pouvoir l'essayer avec ma copilote préférée.
VRRRRRRRAAAAAAAOOOOOOUUUUUUUUUUMMMMMM!!!!!!!!
Partir, c'est pourrir un pneu.
Entretien moins cher qu'une Ducat ?
Je serai toi, je referrai les comptes, car la Buell, c'est vidange tous les 4000km et révision plus complète tous les 8000 :(
merci beaucoup pour le test et le site ....tres reussi et objectif.
J' ai essayé la XB12S cet après-midi.
Quel moteur! Mon préféré. Bien plus marrant que celui de la Guzzi V11 que j' avais pourtant adoré.
Au ralenti, il secoue toute la moto c' est rigolo. Pas comme se secoue une Guzzi, plutôt comme un sportif énervé qui a bu des litres de café noir.
Je m' assois dessus. Qu 'est-ce que c' est que cette bécane?
Faut tourner la tête pour voir dans les rétros tellement ils sont en arrière, et j' ai l' impression d' être assis sur la roue avant.
Première, pas de Klak!, rien. On démarre, le gros couple prévient déjà qu' il est bien là.
On essaye le frein....Effectivement ça mord fort d' entrée comme m' avait prévenu le vendeur.
Petite purge à 70/80 derrière un camion plein comme un oeuf qui se traine comme il peut, impossible à doubler. Je patiente.
Même à cette allure, les rétros ne servent pas à grand-chose tellement ils vibrent.
Et même à cette allure la cuisse droite est au chaud.
Rond-point, exit le camion. Et oups! Qu' est-ce que c' est que ce train avant?
J' avais bien senti qu' il était très vif, mais là il est tout sauf rassurant.
Qques minutes plus tard sur une petite départementale amusante, ça va mieux au fur et à mesure. Cette moto donne une envie furieuse de déhancher. Impossible de rester sage, elle est faite pour faire le c....
Dommage qu' en serrant les genoux on ressente une gêne au niveau du bas du réservoir, parce qu' on les sert souvent, les genoux, au freinage.
Et finalement, en regardant le compteur je m' aperçois que ça avance sans qu' on en ait vraiment l' impression.
Alors j' imagine en attaquant........
Et d' ailleurs à propos du compteur, il faut vraiment quitter la route des yeux pour le regarder, et comme il n' est pas super lisible.......
Bref, nul comme les rétros.
Mais je garde une mauvaise impression de ce train avant. Le vendeur a eu beau me faire un gros discours sur les réglages "ad hoc" suivant le poids du capitaine, je sens qu' il ne faudrait pas grand-chose pour que l' arrière ne suive pas tout à fait un avant aussi sensible.
Je le suspecte facilement volage, et les acrobaties très peu pour moi.
Mais ce moteur!
Les gênes Harley sont bien là au bruit, mais il a bien plus de poil autour.
Enormément de poil.
Ca pousse pas mal, dès les bas régimes, et on s' agrippe au guidon.
Un petit dosseret serait bien utile pour se caler en accélérant.
Je n' ai pas tiré dessus jusqu' à la zone rouge, pourquoi faire?
Entre 4000 et 5000 tours c' est géant.
La boite se fait oublier et le petit coup de gaz au rétrogradage se fait sans qu' on y pense.
Pourtant, la cuisse droite chauffe dur. J' imagine à peine l' été.......
Je n' ai pas roulé longtemps, mais les rétros et les compteurs obligeant à bouger la tête franchement, le bas du réservoir devenant gênant, et la chaleur sous la cuisse deviennent un peu agaçants.
Du caractère, ça? Non, du sale caractère, oui.
Le moteur lui a du caractère, oui. Et du vrai gros bon caractère.
A lui seul il m' a fait regretter de devoir rendre la moto.
Ce moteur dans une autre partie-cycle, genre Voxan, et je tiens mon nirvana.
Parce que la partie-cycle ultra-pointue de Monsieur Buell, je la lui rend sans regrets, je n' en vois pas l' intérêt.
Surtout que, réglée d' après le manuel par le mécano juste avant mon essai, l' avant et l' arrière ne spont pas bien accordés.
Une bonne moto, au style très personnel, pas laide, mais pas pour moi.
Du coup, j' ai même pas essayé la XB9SX "city-chose".
Même partie-cycle et moteur plus p' tit, bof. Fallait pas commencer par la plus grosse.
Dernier détail pittoresque : L' échappement crache sur la cheville parfois quand on a le pied à terre.
Rigolo, hein?
ben j'ai été déçu, mais déçu!!!
j'avais il y a deux ans une S3 de 1997, et commme je prévois l'acquisition d'un roadster méchant pour la fin de l'année, je suis revenu vers buell afin de tester les améliorations apportées ces dernières années. le look, rien à dire j'adore la XB12S, minimaliste, efficace. position de conduite, bah , t'as l'impression d'voir le c** sur le guidon, ça reclame un temps d'adaptation surtout en venant d'une sportive. Contact, ça vibre, un truc qu'a pas changé mais moi j'aime bien! départ, la première est souple et la seconde .......aussi! bah ou c'est qu'ils ont mis le couple? meme la plage d'utilisation est plus réduite qu'avant! le freinage est mou, faillit me faire couper en deux. Bah voilà , j'ai pas été convaincu , je préférait largement celle que j'avais avant (qui était quand même qq peu préparée) Les solutions techniques cotoient des éléments à la finition assez médiocre. Au final, t'as pas l'allonge et "moins de couple" qu'avant, la faute à la souplesse apportée pour qu'elle soit vivable en ville, bah ouais mais c'est pas son terrain de jeu à l'origine, non?!
allez Mr Buell, un petit effort, tu dois pouvoir faire mieux
A lala... je suis mecano chez Harley Buell a lille... et ma 12R kit pro serie, m'attend... j'en peu plus de rouler avec celle des clients !!! M D R
y font le meme pour une 9r......un bon kit pro........par contre, une question toi qui bosse chez harley, est il possible de mettre l' embrayage des mod 2006 sur les anciennes afin de reduire l' effort au levier?.......vu sur le site buell.........salut a+
Je confirme tout à fait l'analyse de PROWLER ,j'ajouterai que le tableau de bord est illisible en roulant le bruit de l'échappement agréable au début ensuite rapidement pénible ,les rétros inutilisables ,un frein avant trop brutal à mon avis et une pédale de frein arriére parfois difficile à touver à cause de sa taille ,mais un moteur quasi parfait comme je les aimes ,u couple,du gnac ,du frein moteur le grand pied ....!
Une bonne boite aussi cette machine est une crapule qui pousse velu ,pas pour tous les les jours mais pour se faire plaisir c'est peut-être l'idéal , mais je n'ai pas encore essayé de VOXAN ....?