MIB's et abus d'autorité - votre avis m'interresse
Quelle idée il a eu le Behemdablyu de vouloir monter sur sa moto sans casque pour faire 50 m entre un parking et le bar pour rejoindre son SDS qui sirotait un coca ???
Bref, vous le sentiez venir..... un crissement de pneus et un coup de sirène plus tard vl'a t'y pas mon Behemdablyu gentiment convoqué à la gendarmerie locale.
Au final et 45 mn plus tard qui c'est qui a gagné un PV cat. 4 (minoré à 100 euros environ) ???? C'est moi !!!!
Je ne discute pas du PV, j'ai été assez ******** pour rouler (même un peu)sans casque et je sais à qui m'en prendre.
LA SUITE ........................
Mais le nectar, pour ceux qui auront la patience de lire ce qui suit, c'est ce qui c'est passé à la gendarmerie pendant ces 45 mn.... (pas de problème, pas de scène X, même les enfants peuvent lire...)
- J'arrive à la gendarmerie et je suis prié de m'assoir après avoir remis assurance, carte grise et permis au MIB qui m'avait arrété 5 mn plus tôt.
- Je souffle dans le ballon qui m'est cordialement tendu par le sympatique représentant de l'ordre et le lui rend tout bien gonflé sans avoir été trahi par le seul demi verre de vin avalé 3 jours plus tôt. (Pour la petite histoire c'était le surlendemain de l'assassinat de deux jeunes en mob dans les deux-sèvres par un gendarme bourré à 2,5g/l)
- Le MIB s'isole dans un bureau contigü; je l'entend taper au clavier puis j'entend le bruit caractéristique d'une vieille imprimante à aiguille débiter du papier (tout cela dure 15 min environ)....
- Le MIB me rejoint et, d'un air supérieur, me demande " vous avez eu des soucis en 1977 ?"
- A ce moment, j'ai du le regarder avec des yeux tout ronds, abasourdi que j'étais par une question... relative à "des soucis" que j'aurai eu ... 27 ans plus tôt !!!! et qui manifestement figuraient dans un fichier central que le MIB venait de consulter....
A cet endroit du récit, je crois bon de préciser que le plus gros souci que j'ai pu avoir au cours des 46 ans qui ont immédiatement suivi ma naissance se limite à un retrait de permis de 15 jours consécutif au franchissement d'une ligne continue...
- Je lui réponds donc, toujours sur l'effet de surprise, que je n'ai jamais eu maille à partir avec la justice... Le MIB réitère la question plusieurs fois sans me donner aucun détail . Je réponds à chaque fois, presque géné (faut t'y être con) que je n'ai rien fais et que cette date ne me dis rien.
- Le MIB, manifestement énervé par mes dénégations me demande alors " vous ne vous appeleriez pas Jean XXXXX par hazard ?" (j'ai oublié le nom -mais ca n'a pas d'importance).
- Le MIB m'accuse alors tout bonement d'usurpation d'identité et essaye de me faire avouer que je suis né au Maroc !!! (je suis né à Paris IX)
Une bonne dizaine de minutes se sont passées depuis la première question relative à "mes soucis" - c'est très long, je vous assure...
C'est à ce moment là que ca a fait "tilt" dans ma tête...
Je me suis alors subitement souvenu d'un truc enfoui et presque totalement sorti de ma mémoire:
Alors que j'étais sans doute encore mineur (il me semble) je me suis fait voler ma carte d'identité. Ma CNI a été déposée sur le lieu d'un vol (grave je crois) commis plusieurs jours plus tard alors que je ne m'étais même pas rendu compte de sa disparition. Mes parents ont donc reçu la visite d'inspecteurs qui leur ont révélé les faits et à qui mes parents ont donné les explications qui ont permis (heureusement) de m'innocenter . Bref ceci s'est passé vers 1974 / 75 et je n'en ait plus entendu parler jusqu'à ce jour de Juillet 2004.
Après ces dix minutes d'interrogatoire et cette brutale remémoration je m'empresse de décrire mon souvenir à mon interlocuteur qui me fait face.
Ensuite, tout s'arrange assez rapidement - Le MIB me fait attendre encore une quinzaine de mn le temps de rédiger mon PV.
- Je lui ai quand même demandé à quoi celà rimait de me questionner sur des faits vieux de plus d'un quart de siècle, par ailleurs déjà jugés et qui, de surcroît, ne me concernaient en rien.
Réponse du MIB (tenez vous bien): "On aime bien savoir à qui on a affaire"
SIDERANT NON !!!
Je suis resté sur ma faim. Je m'engueule tous les jours pour avoir manqué de la lucidité et de l'esprit de répartie qui m'auraient permis d'envoyer ballader ce c.....d (pardon, ca m'énèrve encore)!!
Si comme je le crois, ce genre "d'interrogatoire" est totalement illégal, mon seul souhait serait de porter ce qui s'est passé à la connaissance d'une autorité supérieure de façon à ce cow-boy dégénéré réfléchisse deux fois à l'avenir avant d'outrepasser ses droits.
PS: Pour ceux qui s'interrogeraient sur la chronologie, j'imagine que le MIB me parlait de 1977 sans doute puisque c'est à cette date qu'ont été jugés des faits de 75 (consécutifs au vol de CNI)
Désolé d'avoir été un peu long, et peut être pas toujours très clair mais vos avis et conseils me seront précieux !!!
MERCI A TOUS ....
le fait qu'un fichier à priori centralisé mentionne des faits de 75/77 m'interpelle déjà quelque peu. direction la CNIL, non ?
Pourquoi pas ?
Il faut savoir que la consultation de ces archives n'a même pas permis au MIB de faire la part des choses et que l'imprécision (probable) du dossier me concernant pouvait laisser croire que je m'était rendu coupable de quelque chose (mais le MIB savait il lire?)
Merci Cesco en tout cas mais si en plus ce ****pouvait se faire taper sur les doigts, ce serait un plus ...
D'autres avis???
rien que le fait d'utiliser un fichier, si celui ci est illégal, est condamnable
Cesco,
Mon avis, qui ne s'appuie que sur la logique car je n'ai aucune connaissance juridique particulière:
En l' occurence ce n'est pas le fichier qui me parait illégal. C'est la facon de s'en servir, non ?
Crois tu que je puisse avoir accès à ce dossier ?
sais p^, désolé, il faudrait qu'un gendarme passe pas là
truc kon : de toute façon, il y a prescription pour ce genre de chose au bout d'un certain temps, qui est certainement plus court que 27 ans.
Donc, le MIB n'aurait jamais dû y a voir accès, et de plus il n'aurait de plus jamais dû en faire état, surtout pour intimider quelqu'un. Je pense qu'une plainte serait bienvenue pour harcèlement moral et plus si affinité ...
Ma réponse va être longue, comme toujours, mais vous apprendrez peut-être deux - trois trucs intéressants, j'ai un peu élargi le sujet (tout en respectant la Charte, t'inquiètes pas Cesco).
Pour commencer, mon cher Cesco, si tu veux carrément attaquer les fichiers " police ", va falloir t'équiper en lourd...
Les MIB ont accès à différents fichiers informatiques dont un qui regroupe les " antécédents " d'une personne, c'est à dire chaque fait ayant donné lieu à une procédure judiciaire. Et il n'y a pas de " prescriptions " pour ce fichier.
Cela ne concerne que les crimes et délits et n'est consultable que si l'on y est habilité (j'y suis de par mon taf').
Un autre fichier regroupe les contraventions, et là aussi consultable uniquement sur habilitation (moi j'y ai pas droit).
Il existe pleins de fichiers informatiques " sensibles " réservés aux MIB et à certaines administrations, mais ils font l'objet d'une législation spécifique, plus contraignante que la législation habituelle, autant au niveau des informations contenues que des personnes habilitées à le consulter.
Ce que le MIB a voulu dire par "On aime bien savoir à qui on a affaire", c'est qu'en général en consultant ce type de fichier, on sait rapidement si on a affaire à un agneau innocent (ou du moins qui ne s'est pas encore fait attraper) ou à un bandit chevronné.
Ceci dit, ces fichiers n'ont valeur que de simples renseignements, ce n'est pas le casier judiciaire. C'est même marqué dessus pour ceux qui l'auraient oublié.
Parfois on se retrouve mis en cause dans une affaire et finalement
" innocenté " lors de l'enquête, mais l'inscription au fichier est faite.
Quand c'est un viol par exemple, c'est assez moyen.
On prend donc cela avec prudence, surtout quand il n'y a qu'une ou deux affaires.
En général notre plus fidèle clientèle a le droit à plusieurs pages, cela peut même dépasser les 60 affaires pour les meilleurs clients (et là, c'est le nombre de fois où ils se sont fait serrer, je vous laisse multiplier pour avoir une idée du nombre de délits qu'ils commettent réellement).
C'est pour cela qu'en consultant ce fichier, on demande ensuite à l'intéressé de quoi il s'agissait en gros.
Ceci ne constitue nullement un " interrogatoire ".
C'est une question, à laquelle vous n'êtes pas tenus de répondre.
En fait vous n'êtes pas tenus de répondre aux questions qu'un MIB vous pose.
Avec la loi sur la présomption d'innocence, loi " Guigou ", on notifiait même ce droit à chaque gardé à vue.
Dire en commençant la garde à vue, " vous avez le droit de vous taire " n'étant quand même pas le meilleur moyen d'obtenir des réponses et de connaitre la vérité, cette disposition a été abrogé par la loi " Sarko " en 2003.
Dans la pratique je vous rassure, les bandits se taisent ou mentent, comme toujours.
Certains sont trop co** pour comprendre qu'il vaut mieux parfois répondre honnêtement, ça paye plus.
Ton cas de figure " m'interpelle " beaucoup plus sur les conditions de ta conduite au poste.
Roulant sans cax, tu commettais une contravention au code de la route.
Ce qui motive un contrôle d'identité, en vue de la verbalisation.
L'usage veut que l'on demande les " pièces afférentes à la conduite et à la circulation du véhicule ", autrement dit, les " papiers ", c'est à dire le permis de conduire, la carte grise et l'attestation d'assurance, puisque dans un cadre routier.
Si vous refusez de présenter ces papiers, vous commettez un délit, le refus de se soumettre aux vérifications relatives au conducteur et au véhicule ".
Ceci suppose une volonté de ne pas présenter les documents demandés.
Pas le fait que l'on en est démuni.
Si l'on a pas les documents, on en est quitte pour des verbalisations, pour non présentation immédiate du document.
Oui, mais alors comment que ça se passe ?
Si on a une carte d'identité, ou un passeport, ou un document administratif officiel comportant photo + identité, le MIB reléve l'identité sur ce document et vous verbalise.
Certains malins sous le coup d'une suspension de permis disent qu'ils l'ont oublié à la maison.
Ca passe sauf si le MIB vérifie au fichier par radio ou téléphone.
Et là, les malins sont mals car le MIB est irrité (quand on le prend pour un blaire**, le MIB est comme tout le monde, il apprécie pas trop), et tout à coup moins enclin à laisser passer la chose.
Puis il y a eu l'apparition d'une nouvelle race de malins, encore plus malins, surtout depuis que le défaut de permis de conduire est repassé en délit et donc susceptible d'entrainer une garde à vue.
Ces malins là se proménent sans aucun document d'identité au volant de boitaroue, sans avoir jamais passé le permisou bien sous le coup d'une suspension / annulation, et en cas de contrôle, ils balancent l'identité d'un
" poto " ayant à peu près le même âge et, bien sûr, le permis.
Le MIB peut se contenter d'une identité verbale et pruner sous ce nom. Sympa quand l'intéressé reçoit sa prune alors qu'il n'y est pour rien.
Mais en général, le MIB est suspicieux, surtout si l'attitude de la personne lui laisse à penser qu'elle " connait la musique " comme on dit chez nous.
Il décide alors de ramener la personne au poste pour une " vérification d'identité ", c'est à dire une rétention de 4 heures maxi au poste pour établir l'identité réelle.
Y'a quelques jours j'ai posté sur un thread de La blonde à ce sujet sur motochat, c'est pas dur à retrouver si vous voulez en savoir plus.
Bien souvent le poto du malin est comme le malin, malheureusement pour lui, connu des services de police comme on dit, et en consultant la photo des bandits dans un fichier, on se rend souvent compte que c'est pas le bon client que l'on a en face de nous.
Donc garde à vue pour défaut, ou conduite malgré la suspension voire l'annulation du permis, et en prime l'usurpation d'identité si il y a eu prunage de l'intéressé avant (c'est un autre délit).
Pour finir sur la catégorie des malins, il y a le super malin, plus rare, qui n'a pas ou plus de permis et qui s'en paye un falsifié.
Ca va du pire au meilleur pour ce qui est de la qualité.
Pour le meilleur, là aussi pas de bol pour le client, on a accès à des fichiers permettant de savoir assez rapidement ce qu'il en est.
Sur un contrôle classique, sans aucune vérification au fichier, no soucy, ça passe.
Par contre sur un contrôle de MIB pointilleux qui vérifie ce qu'il faut, là, c'est foutu et c'est direct la garde à vue.
On en a serré un il y a peu, il avait banqué son permis plus de 400 roros selon lui. Permis dérobé vierge en préfecture comme on dit, et imprimé en utilisant l'identité d'une autre personne, une parfaite " doublette ".
Si je parle de ces " malins ", c'est pour vous faire comprendre qu'à jouer, bien souvent on perd.
Tous les MIB ne sont pas pugnaces dans leur boulot, mais il y en a.
Et si y'a un truc qui les énerve c'est d'être pris pour des co**.
Donc après plus moyen de négocier, c'est répression - répression.
Un conseil, si vous roulez sans permis ou malgré une suspension, voire annulation, avouez-le.
De toute façon ça ne tardera pas à se voir et le MIB rigolera moins, voir plus du tout, et le magistrat encore moins (eux n'ont vraiment pas le sens de l'humour quand il est question de la loi).
Le coup d'acheter son permis, c'est encore plus risqué et vous risquez de perdre plus votre thune qu'autre chose, pour commencer.
Les bandits rompus aux gardes à vue, ça ne les dérange pas. Quand on est pas habitué à ce sport, c'est plus limite.
Dans ton cas behemdablyu, déjà le contrôle d'identité est tout à fait légal puisque justifié par l'infraction que tu commettais.
Ensuite vient la question de la conduite au poste.
Bien souvent, quand on a pas grand chose à reprocher à une personne mais que l'on veut la garder un peu sous la main pour vérifier des fichiers par exemple, on peut " l'inviter à nous suivre ".
C'est tendancieux.
Il n'y a pas de contrainte, puisqu'il s'agit d'une simple invitation.
Vous avez en principe le droit de refuser.
Si le MIB vous dit " vous allez nous suivre ", là c'est qu'en général il a vraiment quelque chose de plus grave à vous reprocher, et il vous expliquera quoi. Pas forcément dans la rue pour des raisons de sécurité, mais une fois arrivé au poste.
Bien souvent vous serez même menottés, mais cela reste à l'appréciation du MIB.
Quand on est un bandit et qu'un MIB vous invite à le suivre, on refuse en demandant " vas-y ! c'est quoi l'embrouille ? ".
Si embrouille il y a c'est les pinces direct et crac dans la voiture.
Maintenant quand on est un honnête citoyen un minimum respectueux de l'ordre (mais pas forcément de ceux qui le font régner soit dit en passant), ben on dit rien et on monte dans la voiture.
Aucune coercition n'est exercée, c'est une invitation.
Sur cette base on peut difficilement reprocher à un MIB une conduite au poste.
Maintenant si tu avais des papiers sur toi et que tu as été menotté puis mis dans la voiture manu militari, là, il y a problème, mais ça ne semble pas avoir été ton cas.
Toutefois à partir du moment où tu es contrôlé et que tu peux justifier de ton identité sur place par des documents officiels, la conduite au poste n'est pas justifiée.
D'où la notion " d'invitation à suivre ", qui n'a pas de caractère obligatoire.
Le " ballon " est justifié par l'infraction commise, à savoir le non port du cax, qui est l'un des cas typiques (et légal) du dépistage de l'alcoolémie.
Maintenant, tout comme la verbalisation, cela aurait du être fait sur place et non au poste.
45 minutes, c'est quand même long. Sans parler du fait qu'ils n'ont pas du te ramener ensuite là où tu avais été arrêté.
MAIS, si c'était en face de la brigade de gendarmerie, on ne peut pas trop reprocher au MIB la conduite au poste.
Maintenant, attention.
Le type qui avait " usurpé " ton identité, si usurpation il y avait eu, est peut être actuellement recherché.
Dans ce cas, cela justifierait la conduite au poste et les " vérifications " un peu plus approfondies qui ont suivies.
En effet des fiches de recherches sont parfois émises, avec la mention
" identité usurpée - ne pas inquiéter le vrai propriétaire " quand les individus recherchés ont par le passé usurpé d'autres identités. Certains ont même un paquet " d'alias ". C'est aussi le cas quand on se fait piquer ses plaques d'immatriculation.
Cependant je pense que le MIB te l'aurait dit. Mais les MIB sont parfois peu loquaces.
En tout état de cause si tu avais tes papiers sur toi, que le MIB ne te les a pas demandé sur place et t'a conduit au poste pour un simple non port de cax, ce n'est pas un abus d'autorité, mais une faute professionnelle.
Que tu peux dénoncer au procureur en lui écrivant une bafouille relatant les faits et demandant des explications.
Le MIB fournira ses explications, qui tiendront d'ailleurs peut-être (surement) très bien la route.
Ou alors il se prendra " un tir " comme on dit chez nous, c'est à dire qu'on lui rapellera deux - trois trucs de base.
Le problème c'est qu'il y a les textes, les MIB qui sont chargés de les appliquer, et les " us et coutumes ".
Et le tout n'est pas tout à fait raccord.
Les MIB disent souvent qu'il y a UN code de procédure pénale, et autant de façon de l'appliquer que de MIB. Les pratiques divergent selon les services de police, les " parquets " (procureur de la république), etc...
Mais à la base il y a des textes, que l'on est quand même censé respecter à la lettre.
Bref, pas de quoi déposer plainte, surtout pour la consultation du fichier comme je l'ai expliqué supra (et encore moins " intimidation " ou
" harcèlement ", le harcèlement soit dit en passent n'étant d'ailleurs qu'une infraction qu'au boulot ou au téléphone), mais de quoi éventuellement écrire au proc' pour demander le pourquoi du comment.
Je préfére te prévenir que ce monsieur reçoit des tonnes de courrier, aussi pour la réponse, faut pas être pressé...
V
J.
J>pas de pb de charte ici, c'est sérieux
ouarfffffffff c'est vrai que c'est super long,mais aussi super interressant.
pas trops mal aux doigts J ?
J.
Merci pour ton avis très professionnel. Je vais effectivement m'adresser au procureur comme tu le préconises
Je vais essayer d'éclaircir quelques aspects sur lesquels je me suis peut être mal expliqué et profiter de tes connaissances pour te poser quelques questions :
1- Après l'infraction, Le MIB a simplement relevé l'immatriculation et m'a demandé de le retrouver à la gendarmerie distante d'une centaine de mètres - je ne suis pas monté dans la voiture, je m'y suis rendu en bécane avec mon casque cette fois ci !
Un MIB moyennement cerébré aurait pu comprendre que m'étant rendu tout seul et sans contrainte à la gendarmerie je n'avais sans doute pas grand chose à me reprocher en dehors du motif premier de l'interpellation et que j'étais en mesure de présenter un permis valable (bref que la consultation du fameux fichier ne s'imposait pas)
2- Comment se fait t'il qu'un fichier me concernant (en tant que victime) puisse être interprèté par un MIB de manière à ce que celui ci m'accuse d'usurpation d'identité et essaye de me faire avouer être né ou je n'ai jamais mis les pieds !!!
Courtois avant consultation du fichier, le MIB s'est montré désagréable, soupconneux, voire aggressif près consultation (avant que je ne me souvienne de quoi il voulait parler).
3- Malgré force détails que tu as pu donner (et je t'en remercie), j'ai la désagréable impression que pour toi, finalement, tout ca c'est bien normal, le MIB a fait son boulot, a appliqué les textes et que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mon point de vue est très différent. je n'ai pas d'idée arrétée sur les MIB's en général, je pense qu'ils sont une composante de la société et qu'à ce titre il y a des gens biens et d'autres moins biens.
J'ai simplement croisé un c.n notoire..., sans doute incapable d'imaginer qu'on puisse rouler 50 m sans casque sans avoir braqué une banque au préalable - c'est la vie; ces mecs là font partie de la société, on peut pas les lyophiliser en espérant qu'ils seront moins *****après les avoir trempé dans l'eau.
4 - Très sérieusement, le quidam que je suis a t'il un droit de regard sur un fichier le concernant. Si oui, à qui s'adresser ?
5 - Vu l'attitude du MIB, et prenant pour hypothèse qu'il ait su lire, j'imagine que ce fichier est soit erronné soit ambigü. Une rectification est elle envisageable ? A qui s'adresser, au procureur ?
6- Tu écris: "Le type qui avait " usurpé " ton identité, si usurpation il y avait eu, est peut être actuellement recherché. Dans ce cas, cela justifierait la conduite au poste et les " vérifications " un peu plus approfondies qui ont suivies."
Comment veux tu que cela justifie une conduite au poste puisque c'est au poste que le MIB à eu accès à ce foutu fichier ? A moins que tu ne parles d'une justification à postériori (pour la bonne conscience du MIB) -
7- Tu écris : "En tout état de cause si tu avais tes papiers sur toi, que le MIB ne te les a pas demandé sur place et t'a conduit au poste pour un simple non port de cax, ce n'est pas un abus d'autorité, mais une faute professionnelle."
C'est exactement le cas je vais en causer dans ma bafouille. Merci encore de l'info.
8- Dernier point: tu me conseille d'écrire au procureur?
Excuse mon ignorance mais j'imagine qu'il y en a un paquet .... Je m'adresse au procureur de quoi (de la préfecture, du chef lieu du département, du tribunal ????)
Enfin je n'ai bien entendu pas l'intention de porter plainte mais si le MIB en question (qui s'identifie sur la prune) peut "prendre un tir" je n'aurai pas eu l'impression de perdre mon temps.
Je ne suis pas animé par un quelconque esprit de "vengeance" mal placée mais j'estime que les MIB's, qui s'attachent tant à être respectés se doivent d'être respectables et qu'une petite baffe, fusse t'elle administrative n'a jamais fait de mal.
Merci à toi J mais aussi à Cesco et NicoxJ900 pour vos avis éclairés.
Bonne route - et n'oubliez pas vos casques !!
Comme quoi, quand on a rien à se reprocher (enfin rien de plus qu'une infraction au code de la route), ça peut valoir le coup de passer un peu de temps pour permettre aux MIBs de vérifier ce qu'ils ont envie de vérifier...
Imagine qu'il y ait toujours un mec qui usurpe ton identité de temps en temps quand il a besoin... tu seras bien content qu'il se fasse coincer... et lors de la prochaine vérification, ce sera peut-être moins long (enfin si c'est le même commissariat...).
C'est vrai qu'être invité à suivre un MIB au poste, ça donne l'impression d'être coupable... mais du point de vue des MIBs, il est effectivement difficile d'expliquer en détail, puisqu'ils ne savent pas à priori à qui ils ont à faire...
Basile92,
Si tu t'étais appelé Basile12, j'aurais juré que c'est toi qui m'a pruné !!
T'as pas fait de faute de frappe des fois?
non non, je suis pas MIB moi... je les comprends mieux depuis que je lis les post des MIB du repaire.
note que j'ai bien une carte bleu-blanc-rouge, mais je bosse au CNRS (ne pas ommetre le N ).
ah ça, si j'étais MIB, je serais le pire de tous par moment.... capable de t'éplucher tous les codes et reglementations possible pour emquiquiner le gars qui déboite en téléphonant sans se soucier de ce qu'il y a autour de sa voiture ; ou d'embarquer l'autre naze de l'autre jour qui consultait son agenda en roulant (sur autoroute, mais un bon 150 et en zigzagant bien sur mais sans clignotant puisqu'il avait pas 3 mains !) ; ou même les gamins pas attachés...
par contre, y'a des cas ou j'aurais du mal... genre le sonomètre, faudrait vraiment un gros écart pour qu'il finisse en prune...
Bon ben j'sais pas si c'est l'endroit idéal pour poster cela, mais moi ce qui me fout vraiment les boules c'est de voir un fourgon de MIBs sans qu'aucuns d'eux ne portent la ceinture...
Et après on vous fait la morale, mais faudrait peut être montrer l'exemple!
Enfin, on m'a dit que c'était un question pratique au cas où il y aurait une intervention ou arrestation "surprise" ils n'auraient pas à perdre le temps de se détacher pour surgir hors de leur véhicule...(une perte de temps qui frole avec la perte de vie oui!)
Tant que ça passe c'est bien, mais le jour où il auront à faire à un barjot qui au lieu d'obtempérer leur foncera en plein dans leur fourgonette, bah on se demandera pourquoi ca s'apelle ceinture de SECURITE!
Voilou c'etait mon ptit coup de gueule et mis à part ca je respecte leur boulot et leur utilité ( mah non jfé pas le lèche )
Bon vent à toutes et tous !
V
Yop,
Il me semble que J a dit la chose suivante:
"MAIS, si c'était en face de la brigade de gendarmerie, on ne peut pas trop reprocher au MIB la conduite au poste."
En face ou 100m....
Je comprends que tu es un peu les boules, le mib n'avait peut etre pas de ballon dans ca voiture...
C jamais cool de se faire arreter et encore moins de se prendre une prune.
A+
El
c'est vrai qu'il appartient aux MIB de déterminer l'alcoolémie par les moyens mis à leur disposition. si plus de balon à portée de main, et si commissariat pas loin, pourquoi pas l'inviter à y aller ? surtout s'il est courant de faire souffler un motard sans casque...
Eldacar a probablement raison, soit le MIB n'avait plus de prunes, soit pas de ballon sous la main.
Du coup si tu y es allé de toi-même, au poste (qui plus est à une centaine de mètres) , pas grand chose à dire sur la conduite du MIB.
Là, du coup, la faute professionnelle devient très minime, voire inexistante.
Sâche cependant que j'ai déjà vu des types se pointer au commissariat à notre demande pensant n'avoir rien à se reprocher, et se retrouver en garde à vue.
Une attitude correcte et non méfiante n'est pas gage d'honnêteté pour un MIB.
Le fichier qu'il a manifestement consulté n'est pas celui des " victimes ", mais celui des " mis en cause ".
Quelqu'un ayant " usurpé " ton identité, il est normal que le MIB se soit demandé à qui il avait réellement affaire. Enfin je te rassure, ton identité ne fait manifestement pas l'objet d'une fiche de recherche.
Le brusque changement d'attitude est dû à cette découverte au fichier, et à la " légitime suspicion " qui en découle.
Ce qu'il faut intégrer, c'est qu'un MIB a plus souvent affaire (voire quasiment tout le temps) à des menteurs patentés qu'à des honnêtes citoyens.
Il n'est pas toujours facile de faire la part des choses entre le vrai et le faux, et pour ce faire, on " bouscule " un peu les gens en adoptant un ton sec et en étant suspicieux.
C'est une sorte de " jeu ", ni plus ni moins, au cours duquel le MIB doit parvenir à se forger son opinion sur la personne qu'il a en face, en étudiant ses réactions, de façon à savoir s'il a affaire à un " client " ou à un agneau.
Et en face, les " clients " s'efforcent de passer pour des agneaux.
Cela m'est parfois arrivé d'avoir un doute sérieux, et c'est pas facile car tu te dis que tu traites peut-être un peu " durement " un brave type.
La matière première du MIB, c'est l'humain. Tout ou presque est basé dessus lors d'une enquête, surtout quand on manque d'éléments matériels, de preuves concrètes.
Alors parfois en prime on ment, tout comme souvent le type en face de nous, et quitte à devenir limite " hijo de puta ".
Tu le dis toi même le MIB est devenu limite agressif, jusqu'a ce que tu te souviennes de l'histoire. Au vu de tes déclarations, il a alors su à qui il avait affaire, seul toi pouvant connaitre ces détails.
Certes à la base tu roulais sans cax c'est tout.
Le MIB ne s'est pas imaginé que tu avais braqué une banque, rassures toi, mais de temps en temps, une banale infraction au code de la route peut déboucher sur une affaire plus grave et dévoiler un bandit.
Le type que l'on a serré avec son faux permis, à la base il avait franchit un feu à l'orange et roulait un peu vite (il avait une belle petite voiture).
J'ai été très courtois, jusqu'au moment où j'ai compris que son permis était très probablement bidon, là j'ai un peu changé de registre (sans être insultant, je vous rassure). Il avait vraiment l'air sincère pourtant.
Autre exemple : un type garé en vrac dans un rond point en train de taper la discute avec des prostituskis. A la base rien de grave. Sauf que son véhicule était volé et maquillé, et lui, recherché et pas qu'un peu. Quand je lui ai demandé ses papiers, il était très courtois, et c'était pas peint sur sa figure que c'était un bon petit bandit...
Si tu es toujours décidé à écrire au procureur, il faut adresser ton courrier à celui du tribunal de grande instance local, en général le plus proche de chez toi (il y en a un, voire plusieurs par département).
J'espère t'avoir un peu mieux fait comprendre l'attitude du MIB, qui à mon avis n'a fait que son boulot.
S'il a été suspicieux, c'est que les infos figurant sur nos fichiers sont parfois peu nombreuses et qu'il faut discuter un peu avec la personne concernée pour savoir ce qu'il en est vraiment.
Certes cela peut paraitre un peu " rude " quand on a pas l'habitude, mais
Basile92 a pas tort, si le type ayant usurpé ton identité s'était fait serrer, je pense que tu aurais été content que le MIB le " malmène " un peu.
Si plus de MIB étaient un peu plus suspicieux au lieu de se contenter de croire tout le temps les gens à qui ils ont affaire, il y aurait peut-être un peu plus de résultat.
V
J.
->benouz
C'est marrant tu me fais penser à la discussion que j'ai eu avec un collègue il y a quelques nuits au sujet de la ceinture.
J'ai essayé de lui faire comprendre que ça ne faisait pas perdre tant de temps que ça de l'enlever sur un truc un peu " chaud " mais que ça pouvait sauver sa peau en cas de carton.
La nuit auparavant on était intervenu sur un carton un peu sérieux, choc frontal entre deux voitures qui devaient rouler un peu vite.
Je me suis dit qu'une nuit ça finirait peut-être par nous arriver, de croiser la route d'un type qui se déporte un peu trop sur sa gauche, et que ce jour là je serais content d'avoir mis ma ceinture et de rouler dans un véhicule équipé d'airbags.
Beaucoup de MIB ne la portent pas car pensant avoir le temps de la mettre s'ils doivent rouler vite, et que ça fait perdre du temps en cas d'urgence.
Moi dans ma boitaroue de service tout le monde la porte.
D'un autre côté quand on voit comment je roule, rien d'étonnant !
V
J.
Quel crétin, la prochaine fois propose lui une devinette genre : " dans ces mêmes années 75, le tueur de l'Oise N° 2, c'était quoi déjà sa profession ?" (pour ceux qui ne sont pas au courant, c'était un gendarme qui tuait les gens au hasard dans les forêts le week-end avec son arme de service).
Bon courage
Jo bennet : Ca n' a rien à voir, non?
Lorsqu'on tombe sur un individu qui se permet "afin de savoir a qui il a affaire" de poser des questions sur des évenements vieux de trente ans, on peut lui rappeller qu'avant de soupçonner tout un chacun sur des faits de toutes façons prescrits par la loi et que son devoir de réserve devrait lui interdire de mentionner, qu'il ferait bien de balayer devant sa porte.
J'ai cité un évenement qui s'est produit à la même époque même si évidemment il n'a directement rien à voir avec le port du casque ou le vol de papiers d'identité
AmitiésGodzilla a écrit:
>
> Jo bennet : Ca n' a rien à voir, non?
vous fachez pas!!!
Je suis tombé sur un c.....d, c'est tout....
J'ai toujours pas réussi à savoir si ce foutu fichier est consultable par le commun des mortels (pour la partie qui le concerne). Je vais peut être suivre le premier conseil de cesco: me renseigner à la CNIL.
V
behemdablyu,
ce fichier est consultable, non pas par le commun des mortels, mais par les MIB qui y sont habilités, et il y en a un paquet.
Si le MIB a pu le consulter, c'est qu'il y est manifestement habilité, le tout étant protégé par mot de passe (qui chande souvent d'ailleurs )...
V
J.
Salut behemdablyu,
Dur souci que celui que tu as rencontré.
S'agissant du fichier tu peux toujours saisir la CNIL si il y a un doute sur la déclaration (ce qui serait étonnant). Ce qui est le plus surprenant est que l'on te cherche des histoires sur des faits qui, semble-t-il, ont déjà été jugés... et dans lesquelles tu n'étais aucunement impliqué. Le fichier n'était sans doute pas à jour (ce qui est loin d'être surprenant).
Maintenant, si tu es sûr de toi et que tu veux pousser l'affaire un peu loin tu peux toujours adresser une missive à l'inspection technique de la gendarmerie nationale (désolés j'ai pas l'adresse mais le net possède de puissants moteurs de recherche). Tu dois sans doute aussi pouvoir adresser un courriel au ministère de la défense (ministère auquel sont rattachés les gendarmes) ou/et à celui de l'intérieur. Tu peux aussi te plaindre au chef de brigade de gendarmerie, au commandant de compagnie de gendarmerie ou au commandant de légion de gendarmerie (çà monte dans la hiérarchie...). Dans tous ces cas de figure, tu ne vise que la chaîne hiérarchique ce qui peut entrainer des sanctions disciplinaires surtout si ce gendarme a déjà fait l'objet de telles plaintes (ah les fichiers informatiques). Je suis persuadé que la saisine du procureur de la République se solderai par un classement sans suite du fait du peu d'éléments dans le dossier.
S'agissant des écrits de "J", je ne trouve pas que le fait que les MIBs doivent faire la part des choses entre gentils et méchants puisse justifier leur attitude souvent agressive et peu courtoise. C'est encore pire quand ils commencent à nous tutoyer... sans doute ont-ils un peu oublié le code de déontologie de la police Nationale. Certes, tous ne sont pas à mettre dans le même sac mais il y a des attitudes qui sont limites : provocation pour voir jusqu'ou va aller la personne qui est en face et, si elle va trop loin, outrage à agent. Imparable, surtout que le PV fait foi jusqu'à inscription de faux et pour le faire inscrire en faux c'est plutôt coton. Ca se pratique, il faut le reconnaître.
Leur travail n'est pas toujours des plus facile mais on arrive souvent à de meilleurs résultats en évitant de traiter les gens que l'on interpelle comme des "chiens".
Titi
Titi, je suis d'accord avec toi, mais pas complètement.
Ne pas traiter les gens comme des chiens, sur un simple arrêt pour défaut de ceinture, ou un contrôle des feux, ou meme exces de vitesse... c'est mieux.
Le problème c'est que les gens manquent parfois eux-mêmes de courtoisie, ce qui ne peut pas donner envie aux MIBs d'être agréable.
Personnellement, j'ai toujours eu un comportement normal avec les MIBs, même quand j'avais commis une faute, et eux n'ont jamais été désagréables.
Dans le cas dont on parle ici, après consultation du fichier, le MIB était confronté à un doute : soit il avait devant lui l'usurpateur de l'identité, soit la victime de l'usurpation. Je pense que s'il l'a brusqué un peu, c'était justement pour essayer de déterminer dans quel cas il était.
mais on a pas à brusqué les gens ! mib ou pas et criminel ou pas à moins d'être sûr à 100%. c'est toujours facile de dire après "je savais pas" ou bien "c'était pour tester".
un jour viendra où les gens demanderont systèmatiquement la plaque du mib pour s'assurer que la personne en face de soi n'est pas un menteur. je doute que ce genre de pratique fasse plaisir aux mibs ...
TOTOR,
c'est facile à dire quand tu ne connais pas le fonctionnement des délinquants. Il est clair que mettre la pression aux gens ce n'est pas toujours très plaisant, mais c'est souvent indispensable (ou alors on met la clé sous la porte en expliquant aux victimes qu'on ne peut pas " brusquer " leurs agresseurs car c'est pas bien).
Et parfois c'est un innocent que tu as en face de toi.
Quant à être sûr à 100 %, on ne l'est jamais, à moins de prendre quelqu'un " la main dans le sac " au propre, comme au figuré.
C'est rare, surtout dans les affaires criminelles, les plus graves, où là c'est JAMAIS ou presque.
Jusqu'au jugement on n'est pas forcément sûr et certain de la culpabilité d'une personne, on peut en être convaincu mais c'est tout.
En droit pénal le doute profite toujours à l'accusé, " in dubio pro reo " comme on dit.
C'est pour cela que certaines personnes pourtant coupables sont relaxées ou acquittées, et que malheureusement certains innocents qu'on croit coupables sont condamnés, car les preuves réunies contre eux sont apparement accablantes.
Il n'y a pas de système infaillible, à part peut-être la justice divine.
Si tant est qu'elle existe...
V
J.
J> les fichiers doivent sans doute etre consultables pour la partie qui te concerne directement... Je ne sais pas ou, mais c'est un principe de base !
Sinon, plutot d'accord avec ce que tu decris. Je ne pense pas qu'il y a la matiere a trop s'emporter... A la limite aller voir le mib en face et lui dire son sentiment a posteriori. C'est mieux que d'essayer de lui faire un petit dans le dos non ? Maintenant, s'il est obtu, ca se verra vite, a peine la conversation entamee... ;)
slt
a priori le gendarme a consulté le STIC qui contient TOUTES les affaires concernant une personne qui regarde la justice, amnistiées ou non et aussi bien comme victime que comme auteur.
En matiere de code de la route cela reste légal bien que peu pratiqué, en général (et pour ma part ) on ne consulte que le FPR soit le fichier des personnes recherchées et si besoin celui des permis de conduire
ceci dit la suspicion érigée en mode de pensée est assez déplaisante , mais peut etre est ce une maladie professionelle
D'accord avec toi Clop.
Heureux de tomber sur un "pro" qui ait un regard objectif sur la profession en question et ne cherche pas à justifier à tout prix la conduite de cow-boys qui se croient gendarmes - et qui nuisent à l'image des MIB en général.
Le STIC... tiens tiens... merci, je savais pas. Je vais aux infos sur le net.
@+
Behemdablyu
Salut ! c'est encore moi.
Un bref passage sur le net pour consulter le Décret no 2001-583 du 5 juillet 2001 concernant le STIC, met en évidence que les informations me concernant sont archivées en toute illégalité !!!
- Parce que j'étais mineur à l'époque des faits d'une part (infos supprimées au bout de 5 ans),
- et victime d'autre part.
Mais s'agit t'il du STIC ????
Allo.... la CNIL ?
Déjà tu peux commencer, si ma mémoire est bonne, à mettre en cause le
" JUDEX " et pas le " STIC ", ce dernier étant le fichier " police ".
Les pandores ont accès au JUDEX, qui regroupe à priori des informations similaires.
Moi, même en " routier " j'aime bien savoir à qui j'ai affaire, surtout quand les gens sont déjà connus pour défaut de permis, conduite en état d'ivresse, ou même des faux et usage de faux (permis par exemple), j'en passe et des meilleurs.
Le FPR, comme dit clop, c'est le minimum, et le SNPC, le fichier des permis, incontournable pour traquer les " vrais - faux " qui pullulent.
Je suis content, behemdablyu, d'apprendre que je ne suis manifestement pas dans la catégorie " pro " des MIB.
Je n'ai pas cherché à justifier l'attitude d'un " cow-boy ".
Ce MIB a, de mon point de vue, fait son travail, point barre.
Maintenant tu peux toujours écrire de belles et longues lettres pour expliquer que le MIB t'a parlé un peu séchement et a été suspicieux (ça n'a quand même pas été 48 heures de garde à vue avec des auditions de plusieurs heures), mais Dieu merci, ceci n'est encore nullement répréhensible.
Je pense que si ça l'était, fini le boulot d'investigation du MIB.
Tu sembles ne pas comprendre que le MIB a été suspicieux car il voulait savoir un peu à qui il avait affaire et qu'il avait un doute.
Certains le font très adroitement, d'autres moins.
Quant à la CNIL, tu peux toujours les saisir.
Les fichiers " police " sont suffisament sensibles pour être surveillés de près par cette commission tous les ans, et je doute que ton cas décéle une faille gigantesque dans le système.
Mais bon, on ne sait jamais.
Ces fichiers, ce n'est pas le casier judiciaire, et les données n'ont de valeur
" que de simples renseignements ".
La prescription... j'en doute.
D'autre part, ces fichiers informatiques sont relativement récents, et si des faits très vieux ont été " saisis ", c'est qu'à priori, c'était prévu pour.
V
J.
il ne faut pas perdre de vue un élément important
quand tu te fait arreter, tu sais que tu a devant toi un mib (c'est ecrit dessus)
nous on ne connais pas la personne , si les délinquants avais une tete spéciale ça se saurait, et surtout ça nous facilliterait le boulot
donc on controle avec les moyens mis à notre dispos
-il y a de nombreuses interpellations sur de simples controles routiers
ceci dit il ne faut, à mon avis, pas le prendre mal, quand tu vas t'assurer, on controle tes antecedents et tu l'accepte bien ,non?
de meme que tu accepte de dévoiler les 3/4 de ta vie pour louer un appart
le job du mib consiste aussi (en plus du radar ) à interpeller les délinquants
et il utilise les outils pour ça
si tout est ok il n'y a pas de lézard
Ah, entièrement d'accord avec le MIB " pro " sur ce coup là...
V
J.
Dans la brigade ou j'étais, y en avait un beau de cow-boy, il verbalisait tout ce qu'il pouvait, d'ailleur un jour il a faillit verbaliser sa femme !
Le CB le voyant géner lui a dit qu'il pouvait faire preuve d'un peu plus d'indulgence avec les usagers de la routes ! Aprés ça il c'est un peu calmé.
En générale ces cakes sont pas trés appréciés dans leur propre brigade.
En plus c'est souvent le seul qui boit pas !
Des cow-boys j'en vois tous les matins quand je passe la douane, il faut les voir, les jambes ecartées, la main sur la crosse, l'autre sur la ceinture avec les belles Ray-ban, un peu comme Lucky-Luke sans lunette !!
Moi j'étais un mauvais bébé MIB ...... trop gentil !
J'étais meme géné quand mon cow-boy a verbalisé une petite vieille sur son vélo parce que son feu arriere était mort.
Faut pas leur en vouloir, l'avenir se chargera déjà d'eux !
Et puis il y en a tant éparpillés dans tous les corps de métier, que si on commence a taper sur un, on risque d'y prendre gout et de devenir comme eux. Faut juste se dire que c'est un c.o.n de plus c'est tout. Dans mon boulot, j'en suis entouré, on s'y fait !!
D'accord avec PatchMan. cette vieille n'avait qu'à avoir un vélo en état !
D'accord aussi avec J : 45 minutes perdues, ce serait une horreur si ça te fait louper un examen, mais c'est quand même pas 48 h de garde à vue.
Simple question aux MIBs du repaire : lorsque vous faites passer du temps comme ça pour vérifications diverses à quelqu'un, et qu'au final il n'a rien à se reprocher (à part la petite infraction pour laquelle vous l'avez arrêté) : vous arrive-t'il de lui expliquer pourquoi vous avez été suspicieux ?
->clop
T'inquiètes, on ressent tous par moment l'effet Judge Dredd, ça va passer...
->Basile92
Oui, si ça ne débouche sur rien, j'explique toujours à la fin le pourquoi de mes questions ou des vérifications.
Curieusement en général, là les gens se souviennent tout d'un coup de beaucoup de choses dont ils ne voulaient pas parler au début, quand ils comprennent que l'on est au courant (notamment des implications dans certaines affaires ou des annulations de permis).
Ce n'était pas le cas de behemdablyu, car victime d'une usurpation d'identité, mais son cas est rare.
Il y a peu on a ramené un type au poste qui avait grillé des feux rouges (bon, à l'italienne, pas pleine bourre quand même), car son haleine sentait un peu l'alcool et surtout car sa carte grise ne paraissait pas complétement clean.
Finalement la carte grise était OK, et lui, contrairement aux apparences avait un taux d'alcoolémie nul.
Bref, on l'a remis dehors, en lui expliquant ce qui clochait sur sa carte grise (et en lui conseillant de la faire changer pour éviter d'autres problèmes avec la maréchaussée à l'avenir), et que c'est ce qui avait motivé sa conduite au poste (ça + un peu l'alcool).
Le mec a rien dit, d'autant plus qu'il nous avait dit d'entrée de jeu qu'il flippait pour son permis sur lequel il ne lui restait plus que 6 points, et que l'alcool ça risquait pas de le faire.
Les 3 feux rouges, si on lui avait compté, envolé ses points.
Vu le temps qu'on lui avait fait perdre pour rien (25 minutes maxi), on a décidé d'être indulgents.
Alors qu'on aurait pu lui en faire perdre, encore plus, du temps en rédigeant ses prunes.
Apparement il était assez content à la finale car ils nous a serré la paluche et voulait nous filer sa carte de visite (bistrotier).
Mais je pense que son détour par chez nous l'aura un peu calmé pour le chemin du retour
V
J.
J a écrit:
> T'inquiètes, on ressent tous par moment l'effet Judge Dredd, ça
> va passer...
>
Trop regardé le film ? trop lu la BD ? trop joué au jeu de role ????
> Mais je pense que son détour par chez nous l'aura un peu calmé
> pour le chemin du retour
Et c'est le principal je pense... je pige pas qu'on continue à griller des feux quand on a plus que 6 points... il a eu du pot finallement...
Salut et merci à tous ceux qui m'ont répondu, MIB's et autres.
Je ne me souviens plus de tout ce qui a été dit et j'ai la flemme de relire.
Ce que je retiens:
1- le périmètre des droits et responsabilités des MIB's, bien que réglementé, est en réalité à géométrie variable puisque chacun a sa propre interprétation.
2- Le vrai problème est moins le comportement d'un MIB que la présence dans un fichier, d'informations soit fausses, soit (plus surement) mal interprétées puisse déclencher le réflexe "cow-boy"
3- Quite à provoquer un tolé, je persiste à penser que le comportement que je qualifie de "cow-boy" est pervers. Je ne jette la pierre à personne et encore moins à la communauté des MIB's. Je pense que la nature humaine est ainsi faite que quand on donne un pouvoir donné à des gens qui tous, n'ont pas la faculté de l'exercer sereinement, on a inévitablement l'effet dont je parle.
Bref, tout cela est oublié. La seule et unique chose qui continue à me gonfler (très sérieusement) est la présence quelque part dans un fichier, d'informations me concernant qui sont peut être fausses, ou bien ambigues et sans doute présentes illégalement - (sauf preuve du contraire, J ).
Ceci étant maintenant du passé, je réitère mes remerciements, je laisse quelques jours le droit de réponse et je demanderai aux modos de supprimer ce post.
V à tous et chapeau aux MIB's*, ils ne font pas un métier facile.
*Pas tous, faut pas déconner quand même !
Behemdablyu
concernant les infos du fichier, tu peut effectivement essayer de contacter la CNIL , qui ,si il ne peuvent rien peuvent t'indiquer la marche à suivre
bonne chance
behemdablyu a écrit:
> Ceci étant maintenant du passé, je réitère mes remerciements,
> je laisse quelques jours le droit de réponse et je demanderai
> aux modos de supprimer ce post.
Pourquoi supprimer ce post Il est le reflet d'uen discussion dans laquelle tous le monde a pu s'exprimer et ce n'est pas inintéressant.
Et comme tu peux le constater tous les MIB ne sont pas des cowboys, et tous les motards ne sont pas des loubards ;o)))
Trumpet,
Pas de problème on laisse le post vivre sa vie...
brucenico: je vois mal behemdablyu aller voir ce gendarme et lui dire le fond de sa pensée: "vous êtes un conna-d"... ça va pas le faire.
Quoique moi, bien dit je trouverai ça tellement plein de franchise que ça me plairait. Ca changerai des insultes balancées par les racailles cachées derrière leur volets fermés.
behemdablyu: j'ai bien tout lu... c t long mais très bien écrit, sauf les intrusions des petits troublions, lâches, lacheurs d'insultes. Je ne vois aucune faute de ce gendarme. Il n'y a pas eu coercition. Tu as été seul à la gendarmerie distante de 100m (on se croirait chez les gendarmes de saint tropez). Pour le fichier, je ne vois pas non plus le souci, il n'a rien fait d'illégal. Un peu de suspicion? Ben vi et...? Il est gendarme quand même, c'est son boulot aussi de se méfier des gens. C t des faits jugés donc je pense que c t pour lui même c tout, pour voir à qui il avait à faire. Je ne vois aucunement une attitude de cow boys. (Pour les fichiers des anté, y'a pas de "prescription" avec on efface tout quand tu es majeur)
Maintenant, heureux de voir que tu ne vas pas perdre ton temps en écrivant au proc ou autre... ça n'en vaut pas la peine. Je peux comprendre que vu que tu n'aies rien à te reprocher, ça t'a fait bizarre sur le coup. Mais bon... au mieux va taper la causette avec ce gendarme (sans le traiter de conn-ard) qui sera, j'en suis certains, heureux de t'expliquer.
Bonne route ;o)
PS: Bravo J !!! quel courage d'écrire tout ça !
Batman75> en enlevant l'insulte, ca le fait je pense ! Effectivement, la franchise plaira, ou pas, mais au moins il sera clair... ;)
Salut à tous,
J, j'ai dans mes relations un MIB qui bosse en PJ, il me parle parfois de ses expériences pro et je comprends très bien vos positions parce que j'ai une assez bonne vision des lascars que les MIB's peuvent rencontrer dans leur missions.
Mais il n'empèche que je comprends Behemdablyu. Il est très véxant de de faire prendre pour un délinquant quand tu es innocent des faits que l'on te reproche. Ca m'est arrivé une fois quand une voiture que j'avais vendu d'occase a servi à commetre un délit. Résultat convoc' au poste et OPJ très désagréable d'entrée. Alors même si vous "aimez savoir à qui vous avez à faire", il serait bien que les methodes apliquables aux voyous (qui ont certainement leurs raisons d'être) ne soit apliquées qu'aux voyous.
Petit question sur l' "invitation à suivre au poste": Que se passe-t-il si je refuse l'invitation. ?
V.
360.
Ben oui 360ci,
mais alors là il faut que tu me donnes le truc pour faire la différence entre
" le voyou " et les " autres ".
Non parce qu'à la base, ce n'est pas peint sur la tronche des gens.
C'est donc en " bousculant " un peu les gens que l'on arrive, un peu, à savoir à qui on a affaire.
Et encore, on arrive parfois à se faire berner dans les grandes largeurs...
Quand j'ai fait mon service, j'ai eu une embrouille, pour laquelle j'étais
" innocent ".
Je suis tombé sur 3 vieux de la vieille de la gendarmerie de l'air, et crois moi, ils m'ont foutu une putai* de trouille.
C'était autre chose qu'une invitation à les suivre au poste puisque j'ai été interpellé dans la base et conduit dans leur petit poste. Avec le risque de finir au " trou " comme on disait, entre autres, qui me pendait au nez, et tout le stress que tu as quand tu débarques à peine sur base pour tes classes et la pression que te mets " l'encadrement " quotidiennement.
Après, une fois qu'ils ont su ce qu'ils voulaient savoir, et qu'ils ont vu ma bonne foi manifeste, ils ont été cools.
Ils ont fait leur taf' et je ne leur en veux pas. Des annés après je m'en souviens et je pense que je m'en souviendrais encore un bout de temps.
Vous savez, il y a même des innocents qui finissent en garde à vue.
Il y en a même qui finissent en prison.
En attendant je pense qu'il n'y a pas de système miracle.
Malheureusement...
V
J.
Bonsoir à tou-te-s
Une (toute) petite digression pour vous inviter à lire cet article du Monde :
[www.lemonde.fr]
De l'usage abusif de certains fichiers...
V à tous
Article effectivement édifiant.
Mais comme bien souvent fort incomplet.
Comment les employeurs de ces " gardiens " ont-ils eu accès au STIC ?
Seuls les policiers sont habilités à le consulter...
Alors, il y a forcément eu détournement du dit fichier par des policiers corrompus, comme cela a déjç été le cas.
Mystère, le journaliste n'a pas dû trop '" investiguer ".
Les administrations consultent le casier judiciaire et non le STIC lorsqu'il est question d'embauche sur des sites sensibles.
Et elles n'ont accès qu'à un certain feuillet du dit casier, pas le plus complet.
Le plus complet, seuls les magistrats y ont accés.
Bon nombre de mineurs délinquants ont un casier " vierge " passé leur majorité. Du moins pour les administrations... alors qu'ils cumulent les délits.
Il est bien stipulé lors de chaque consultation que les renseignements n'ont valeur que de simples renseignements.
Une personne ayant une seule infraction, voire même plusieurs (comme l'usage de stups), cela ne signifie nullement qu'elle est à nos yeux un délinquant chevronné.
Quand on en a trois pages, là, on n'est plus face à un gentil méchant rangé des voitures.
Un MIB a beau être bête, il sait faire un minimum la part des choses.
D'autre part j'aime bien le gentil parti pris à la fin concernant Hélène Castel.
La pauvre !
Elle a réussi à se faire la malle, a pris une identité d'emprunt et vit peut-être des rentes de ses méfaits, mer*e quoi !
Elle a bien droit à la paix maintenant !
J'aimerai bien voir ce journaliste tenir le même discours vis à vis des anciens nazis, juste histoire de rigoler 10 secondes...
Ah mais oui, Mme Castel est une " autonome " de gauche, alors forcément, quand on écrit au Monde.
La prescription des crimes, c'est fait pour " oublier " certains actes, justement (toujours sympa pour les victimes d'ailleurs qui restent meurtries toute leur vie), c'est balo elle y était presque...
V
J.
Salut J,
Je me doute bien que l'on ne peut pas lire sur la tronche des gens qui est gentil ou qui est méchant. A mon avis le gars qui dit le contraire est dangereux, surtout s'il exerce une activité de représentant de l'ordre.
Le problème est que pour vous la methode "C'est donc en " bousculant " un peu les gens que l'on arrive, un peu, à savoir à qui on a affaire." est banale et normale (Après tout ce n'est qu'un outil professionel), mais que pour le pôv' quidam qui n'a rien à se reprocher, la methode est un peu traumatisante, surtout si elle n'est pas par la suite expliquée. Alors quand un policier (Ou gendarme) te pourris puis finalement te laisse partir sans même presenter une tite excuse (Pas pour le fait qu'il t'ai soupçonné mais pour le fait qu'il t'ai traité comme une sous-m*rde), en resortant, si tu a la tête un peu près du casque,tu généralises un p'tit coup et tu portes un peu moins les MIB dans ton coeur...
Pour faire un parallèle avec ton instoire des gendarmes de l'air tu dis " Après, une fois qu'ils ont su ce qu'ils voulaient savoir, et qu'ils ont vu ma bonne foi manifeste, ils ont été cools.... Ils ont fait leur taf' et je ne leur en veux pas". Ben tu vois le mien d' OPJ, il était toujours désagréable quand il m'a dit que je pouvais rentrer chez moi. Mais bon peut-être que ça l'emmerdait de ne pas boucler son enquete tout de suite sans avoir à trop gratter .
Et ma question sur l'invitation à suivre un gendarme ou un policier au poste , J ? Tu était tellement focalisé sur la défense des methodes de travail des représentants de l'ordre que tu as oublié d'y répondre .
Merci d'avance.
V.
360.