CR de reco Paris-Côte d'albatre (Pays de Caux)-Honfleur-Retour Autoroute
Alors voilà l'itinéraire initial...
Paris-Dieppe (Via Marines et Saint-Germer-de-Fly)-Etretat-Honfleur via pont de Normandie-Meulan-Paris
Kilométrages approximatifs :
Paris-Marines = 60kms
Marines-St Germer de Fly = 45kms
St Germer-Neufchâtel = 45kms
Neufchâtel-Dieppe = 40kms
Dieppe-Etretat = 90kms
Etretat-Honfleur = 45kms
Honfleur-Meulan = 165kms
Meulan-Paris = 40kms
Et maintenant une idée du trajet réel effectué:
Paris-Côte d'Albâtre-Honfleur-Retour autoroute
Bon, ben ça c'est fait : le voyage de reconnaissance démontre bien que mon roadbook est trop ambitieux !
J'ai passé une bonne journée, je vous rassure, mais même avec le temps perdu aux erreurs de navigation, il n'y a pas assez de marge pour refaire ça en groupe, à moins de partir une ou deux heures plus tôt.
De toutes façons au final ça m'a pris 12h pour faire la boucle...
Autre leçon, j'ai eu froid ! (genre si j'avais su j'aurais mis la doublure et un caleçon long sous le cuir). En rentrant sur l'autoroute de nuit, c'était prévisible. Par contre le matin je viens de revérifier sur mon site qui donne la météo à plusieurs heures de la journée, il faisait 4 degrés à 8h et 9 degrés à 10h à Marines ! C'était l'inconvénient d'un ciel dégagé, les températures pour demain avec la pluie aux mêmes heures étant de 13 degrés.
Alors voici le récit :
Pour le départ, je ferais bien le plein, il est 9h15 quand je décolle de Vélizy2 donc je décide de pousser la simulation au maximum et d'aller à la station Total de la porte de Saint Cloud.
J'en repars vers 9h37. Une petite pause photo en cours de route (un panneau indicateur à envoyer à mes anciens collègues de Californie) et je note un second arrêt à Marines vers 10h39 pour 56kms parcourus donc je suis dans les temps.
Je n'ai pas noté l'heure d'arrivée à Saint Germer de Fly mais j'en repars à 11h55 (soit 25 minutes de retard sur mon itinéraire prévisonnel), pour tout dire déçu. Bien entendu cela m'a fait du bien de manger une tarte normande en buvant une boisson chaude, mais disons que ce bourg à bien compris le principe du Buzz internet, c'est plus beau en virtuel (notez que je n'ai pas pris le temps de visiter l'intérieur de l'abbaye qui elle semble tenir ses promesses).
Arrivé à Gournay-en-Bray je fais ma première erreur de navigation. Je pense avoir perdu 30 minutes : j'ai pris la D916 (en bon Ducatiste !) dans le mauvais sens et j'en ai profité pour faire un arrêt photo sur cette “route des paysages”. Il faudra que j'étudie la carte à tête reposés car cette route est très sympa autour de Gournay en Bray et permet de rejoindre Les Andelys, mais à mon avis j'en ai vu les meilleurs tournants aujourd'hui hélas.
La partie suivante est un peu du “hors pistes” car Google Maps n'a pas su me donner à l'avance les numéros des départementales que j'ai suivies. En fait c'étaient bien des départementales et non pas des routes communales mais elles étaient dignes d'une spéciale du Dark Dog Moto Tour ! A ceci près que le début était recouvert de boues, pas glop !
Je stoppe pour des photos à Haussez avec un mignon petit lavoir et une belle église.
Il faut dire que j'hésite un peu sur le chemin à suivre mais au final un petit coup d'oeil sur la carte et je finis par retrouver la D61 après avoir suivi la D120. Tout ceci m'amène à Forges-les-eaux que je traverse rapidement, la D1314 étant facile à trouver.
C'est une belle route, bien large et revêtue, du coup les virages semblent un peu trop faciles (et le sont certainement la DDE ayant du élargir les plus dangereux).
J'arrive à Neufchâtel-en-Braye qui me semble bien sympathique mais je décide de continuer mon chemin malgré l'heure qui avance (il est plus de 13h30). Poursuivant vers Londinières j'y trouve facilement l'embranchement vers la D920.
Cette dernière à un peu plus de caractère, elle passe par Envermeu, dernier gros bourg avant Dieppe et là je m'arrête, au départ pour une photo
Vers 14h45 je discute à l'extérieur après la fermeture avec le pizzaïolo qui m'explique que Ducati lui rappelle un ami qui s'est tué au guidon. Pourtant il me détaille les différents modèles que ce dernier a possédé. Je lui dis que nous savons qu'on est fragiles même si pour la plupart on dévore notre passion, mais que la moto permet d'aller à la rencontre des gens, notre conversation le démontrant.
J'ai détaillé l'itinéraire côtier avec la carte régionale IGN et un style emprunté au restaurant. Le plan est devenu d'éviter Dieppe
J'arrive jusqu'à trouver la direction de Pourville, mais c'est le moment que choisit la lumière de la réserve pour s'illuminer après environ 200kms (j'ai tourné un peu à Gournay-en-bray).
Je visiterais donc le Leclerc de Dieppe soit un détour de moins de 15kms.
15h15 Revenu à Pourville
Les 90kms de petites routes qui suivent contiennent quelques perles pour les motards. Certaines sont cependant un peu brutes (à un moment tout concentré sur la recherche de la meilleure trajectoire dans un sous-bois me vient une idée “Hey, au fait, il est pas un peu glissant car jonché intégralement de feuilles mortes mouillés le sol ? - Ah oui au fait, on va laisser les trajectoires un petit instant...”). Ca c'était la D79.
A plusieurs reprises je retrouve une caractéristique des villes normandes : il y a véritablement de belles descentes pour passer des plateaux crayeux aux villes localisées dans les vallées de rivières et fleuves qui ont creusé le plateau avoisinant. Ainsi atteindre St Valery en Caux
Je passe aussi par d'autres “stations balnéaires” typiques des estuaires entre deux falaises comme Veulettes-sur-Mer
Par contre, ma navigation souffre d'un gros soucis sur Etretat. Il est déjà tard quand j'y arrive (17h45) et le centre bourg n'est vraiment pas roulant, la moto chauffe (pas autant qu'à Paris intra-muros mais bon) je suis donc les indications “Le Havre” plutôt que de chercher la D39 j'atterris sur la D940 (j'aurais pu rattraper au premier village après Etretat mais pas le courage de chercher la carte, cette route est fréquentée je me concentre sur mes dépassements). Le soucis c'est qu'après avoir bien joué à saute-mouton, non seulement je me suis rallongé le trajet, mais je dois traverser le Havre pour rejoindre le pont de Normandie ! Pour le coup mauvais calcul, là elle va bien chauffer la Ducati
. Bon, c'était enrichissant quand même, je n'avais pas réalisé que c'était le même architecte qui a sévit à Amiens et au Havre. Finalement en voyant le Havre, et bien ce qu'il a fait à Amiens le M. Perret c'est très limité et donc les dégâts esthétiques aussi (c'est vrai qu'au Havre ils ont presque réussi à donner un certain charme à ce truc de béton en ajoutant du bois et de la verdure et comme à Amiens un bon ravalement de façade pour que ça ait l'air doré mais il faut quand même apprécier “Brazil” pour vraiment aimer ça).J'hésite carrément à passer par Honfleur mais je fais le crochet et c'est utile d'avoir une vraie pause et de marcher loin de la moto. Arrivé à 18h45, je déambule une vingtaine de minute dans le port et mitraille avec l'APN.
En partant je décide de faire un second plein d'essence. Bonne idée, avec là encore un peu plus de 200kms parcourus, il tiendra jusqu'à chez moi et je ferais le plein vers 21h30 à Vélizy2 (donc au total 574kms parcourus pour 30 litres de SP95.
tres tres beau compte rendu
du professionalisme
bon si tu dois la raccourcir on file directement a honfleur si tu veux 
Bon, alors, qui devine à quoi était la Pizza ?!?
RJVB
05-10-2008 23:33
ce ne seraient pas des escargots, ça?
Gagné ! 
(ou 
selon les goûts, mais moi j'aime bien tenter les trucs bizarres 
)
RJVB
06-10-2008 15:41
c'est comme des escargots dans un vol-au-vent, mais autrement ;)
Burnout
10-11-2008 18:52
Eh eh eh, sympa ce petit CR...
Ça décrit des routes que je connais plutôt bien !!
Si jamais tu repasses dans le coin tu peux faire signe
