René progresse, Tom's...
... régresse, lui (ou du moins sa connexion) ! :)
Donc reprise du dernier épisode :
Trente cinq minutes plus tard, l’Ancien est de retour. René semble présent beaucoup plus détendu, il est même arrivé en sifflotant ! Dans le team, par contre, la tension est à son comble : Max n’arrête pas de griller sèche sur sèche, Albert vérifie cent fois les relevés télémétriques de Juju, tandis que les trois mécanos continuent de s’affairer sur les machines. S’agit pas de se louper pour un détail oublié…
Pendant ce laps de temps, y’en a trois qui se sont fait gentiment refouler à la porte du box : le gars MONNERET et le duo BLANCONOVITCH / JBT. Pas d’infos ni interview avant la fin des courses : consignes du boss. C’est Maurice, accompagné de Dave, qui s’est chargé de les éconduire en y mettant les formes (on est jamais trop prudent avec la presse…)
René s’équipe maintenant tranquillement, et c’est fou ce qu’il semble calme alors que le départ est prévu dans moins de quinze minutes !
Max s’approche de lui, un peu étonné par l’attitude du Respectable :
« Dis-donc, mon vieux… : t’es OK … ??? »
René le regarde en rigolant, tout en finissant d’enfiler le cuir :
« Relaxe, mec ! J’crois qu’j’ai jamais été aussi en forme. J’avais b’soin d’rester seul, histoire de r’visionner tout ça tranquillos, pis j’ai pensé qu’un peu d’étirements me f’raient pas d’mal : alors j’ai fait quelques exercices… »
A ce moment, une girl vient de pénétrer dans le stand : belle plante dans son collant moulant ses formes généreuses, mais la fille semble un poil essoufflée par un effort récent, et sa magnifique chevelure est ébouriffée… En passant devant Pépère, elle lui lance une œillade de connivence !
Max, voyant le manège, éclate de rire et déclare à l’Ancien :
« Toi ? on peut pas dire que tu fais les chose comme tout l’monde… !!! »
René rétorque, en se marrant aussi :
« Celle-là au moins, au niveau réglage, elle est parfaite : tu verrais comme elle pousse en sortie d’courbe… »
La sirène vient de retentir : le trois cylindre chauffe déjà à l’extérieur, et Pépère se lève en sifflotant pour sortir du box et se diriger vers la moto que lui tend Albert. D’un coup, le regard du Respectable semble avoir retrouvé toute sa concentration. Il entame le tour de formation et vient se placer sur la quatorzième position de la grille de départ, juste à côté de son copain MC COY.
Tout le monde a coupé les moteurs, et les machines sont maintenant béquillées, les pneus revêtus des couvertures chauffantes. Chaque pilote a enlevé son casque, pour la présentation au public. Au delà de la première ligne, un pilote attire particulièrement l’attention : le team GAGA au grand complet est rassemblé autour de René, avec les vingt filles en collant… Je peux t’assurer que ça passe pas inaperçu ! Les caméras n’arrêtent pas de zoomer dans leur direction, en s’attardant très peu sur le reste du plateau. Déjà le fait de l’age du Respectable, lequel semble avoir débarqué comme un chien dans un jeu de quilles, même si son temps de qualification ne reflète pas vraiment l’exploit réalisé. Alors, avec de plus les activités sulfureuses du boss de l’équipe, et entouré ainsi, l’équipe en jette et les journalistes n’ont qu’une envie : réussir à obtenir quelques mots de René avant le départ. Là, les filles, toujours sur instruction de Max, ont formé une espèce de bouclier autour de l’Ancien, empêchant ainsi une quelconque intrusion.
Soudain, la sirène retentit de nouveau : les mécanos redémarrent les moulins, enlèvent les couvertures chauffantes, et bientôt ne restent sur la piste que les pilotes sur leur machine. Un commissaire, deux drapeaux jaunes à la main, commence à les agiter, libérant ainsi les lignes pour le tour de formation. Cette fois, c’est parti…
RACE 1 :
Pendant les quatre kilomètres quatre cent qui le ramènent vers la grille de départ, Pépère cogite en hochant la tête. Il regarde à gauche, à droite, voit le public derrière les grillages et dans les tribunes. Jetant un regard vers les cieux, il remarque l’hélico qui le suit. Autour de lui, une bonne trentaine de machines zigzaguent sur la piste pour conserver les pneus en température. Intérieurement, ça le fait marrer tout ça :
« Mon vieux René, se cause t’il à lui-même, franchement, tu crois qu’t’es VRAIMENT à ta place ici ??? Y s’rait p’têt temps d’voir à ralentir les délires, car tu t’vois faire une carrière de pilote à ton age ???????? Qu’est-ce que j’raconte, moi… ? : au fond, c’est c’que j’avais toujours rêvé, et maintenant qu’on m’laisse jouer avec les mômes , j’va pas m’en priver, cré bon diou !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
Les pilotes, de retour dans la ligne droite, commencent à se placer sur la grille. L’Ancien, ça lui fait une impression bizarre au début, mais déjà la concentration reprend ses droits. Tout le monde attend maintenant que le commissaire libère la piste. Le Safety-car vient se placer derrière la meute, signe du départ imminent : un coup d’œil sur le côté, et l’homme aux drapeaux les agite en s’éloignant rapidement. Le feu rouge s’allume : René est à présent dans un état second, occultant ses adversaires, le bruit du moteur et du public, pour ne plus voir que cette lueur pourpre. Ne surtout pas se rater : ni trop rapide, pour pas risquer de percuter le gars devant, ni trop lent, pour pas gêner les suivants, tout en pensant à se faufiler, histoire de tenter de grappiller quelques places au bout de la ligne droite. Mine de rien, le départ est capital, mais plein de trucs à cogiter : René n’a pas l’habitude de ça, car pour lui, c’est la première fois… Il tient le levier gauche comme si sa vie en dépendait, tout en maintenant le trois cylindres en régime. Plus que deux secondes…, une éternité pour lui ! Une seconde…
VERT !!!!!!
Le pack s’élance dans un bruit assourdissant. Régis pointe déjà en tête, emmenant dans son sillage les deux pilotes ALSTARE ainsi que VERMEULEN et PITT. Plus loin, un accrochage s’est déjà produit entre MUGGERIDGE, HAGA et ABE : les trois sont au sol, heureusement sans mal ni encombrement de la piste, mais pour eux la course est déjà terminée…
René est bien parti. Il a profité de la parfaite progressivité de sa BIMOCATI pour se retrouver neuvième au premier freinage, au coude à coude avec… MC COY (décidément, ces deux là…). Garry, dans son style habituel, fait glisser sa PETRONAS en précédant un Respectable qui s’accroche à lui comme un morbac : après un demi-tour, les deux pilotes ont déjà creusé un petit écart sur le groupe composé de BUSEI, GIMBERT, CORRADI et SANCHINI d’environ une seconde !
Devant LACONI est toujours en tête, suivi de KAGAYAMA, CORSER et PITT, lequel vient de doubler VERMEULEN. TOSELAND suit à une encablure. Un peu plus loin, on trouve WALKER, un peu esseulé, puis le duo MC COY / René, un poil décroché. Les quatre hommes en tête commencent déjà à s’échapper, à raison d’une demi-seconde au tour, mais derrière les positions restent stables.
Pour l’instant, Pépère semble observer son adversaire sans rien tenter. Dix tours passent ainsi sans fait marquant, si ce n’est que devant, CORSER vient de doubler son coéquipier, ainsi que Régis, pour prendre la tête de la course. Régis s’accroche, mais rien n’y fait : Troy semble à présent sur une autre planète, ainsi que Yukio qui le déborde aussi dans le grand droit au fond du circuit. La DUCATI marche fort en ligne droite, mais marque le pas en accélération face aux deux quatre cylindres nippons.
Nous sommes maintenant à mi-course, et les positions semblent figées. Au quinzième tour, TOSELAND, qui s’est rapproché de VERMEULEN, tente de doubler ce dernier… et chute sur un freinage loupé, emmenant l’infortuné Chris avec lui. Dans l’histoire, René vient de récupérer la septième place !!!
Du bord de la piste, Max tente de panneauter son pilote, l’invitant à conserver ce rythme pour économiser ses pneus : Pépère tourne en 1’35, et derrière le pack est à une seconde trente. Il est donc un peu à l’abri d’un éventuel retour dans l’immédiat. De même, tenter d’attaquer MC COY immédiatement serait une erreur : l’australien ne fait aucune erreur, preuve qu’il peut encore accélérer. Si René le double tout de suite (oublie pas qu’il n’a qu’à appuyer sur son bouton magique pour déboîter…), Macadam Coy-Boy le repassera instantanément en profitant des meilleures reprises de sa machine (et l’Ancien ne peut bénéficier que de trois coups de boost…)
Au dix huitième tour, le Respectable (qui reste le nez dans la bulle, au grand dam de son panneauteur…) passe à l’offensive : Il s’est collé dans la roue de l’australien pour le déboîter sans effort au bout de la ligne droite. Sur les écrans géants, on a nettement vu la BIMOCATI faire un bon en avant en crachant des flammes par ses mégaphones !
Instantanément, Pépère creuse un petit écart sur son poursuivant au prix d’un angle de cintré dans le gauche suivant. Mais GARRY s’accroche… Les deux pilotes ont haussé le ton et sont maintenant en 1’34’5, presque dans les temps des leaders !!!
Mine de rien, l’australien semble incapable de redoubler le pilote du team GAGA : peut-être a t’il tapé dans ses pneus ? Peut-être, mais… pas sûr, car MC COY n’est pas né de la dernière pluie !
Dans l’histoire, c’est WALKER qui voit revenir le duo sur lui : dans l’avant dernier tour, René fond sur lui et le double irrémédiablement dans un petit droite assez vicelard. De nouvelles flammes ont surgi des silencieux… Mais on sent que la BIMOCATI commence à bouger sérieusement, ce que ne manquent pas de remarquer les pilotes PETRONAS : à l’entame du dernier tour, René perd le bénéfice de sa cinquième place en se faisant redoubler par Chris et Garry à la sortie du droite au fond du circuit, mais Pépère s’accroche, bien décidé à ne pas lâcher le morceau…
Sur le bord de piste, la crise cardiaque est proche pour l’ensemble du team GAGA : Max a laissé tomber son panneau et se bouche les yeux, Dave croise les doigts en récitant une prière, les mécanos se rongent les ongles, Albert est retourné dans le box et seul Maurice, tel un gosse, continue à encourager son frangin qui bastonne pourtant à l’autre bout du circuit…
En tête de la course, la bagarre fait rage aussi entre les deux pilotes ALSTARE, à l’avantage toutefois du japonais, mais derrière, Régis vient de se faire une chaleur et se retrouve quatrième, doublé immédiatement par PITT, lequel s’octroie maintenant le dernière marche du podium !
C’est ainsi que les quatre premiers passent le drapeau à damier, alors que le public est debout, poussé par le speaker pas chauvin pour un rond : le gain pour la cinquième captive plus que la victoire des ALSTARE boy’s … C’est du délire sur la piste avec ce type de soixante berges face à deux locaux, qui plus est, pilotes de pointe !!! Tout le monde espère secrètement que René viendra à bout des deux australiens : l’histoire serait si belle ainsi…
Il reste moins d’un demi-tour à parcourir, et les trois pilotes sont toujours roues dans roues : WALKER, de très peu devant MC COY, avec notre Superpapy national en embuscade. Plus que trois virages… René tente de déborder Garry au freinage, mais ça ne passe pas, l’australien fermant fort logiquement la porte. L’avant dernière courbe, un gauche serré, donne droit à un morceau d’anthologie de la course : MC COY, tout en travers, tente un intérieur sur WALKER, tandis que Pépère se place à l’extérieur pour les déborder d’un seul coup… Les trois se retrouvent de front, alors qu’en théorie il n’y a qu’une seule trajectoire !!!
A ce moment, ça hurle dans le public, et les caméras sont toutes sur le trio : les carénages se touchent, aucun ne voulant céder, et c’est René qui est obligé de mordre dans l’herbe pour ne pas se sortir. Mais l’Ancien est survolté : il ne coupe pas et reprend très vite la bonne traj’ à la poursuite des deux autres qui ne l’ont bien-sûr pas attendu…
Tu te souviens du freinage de SCHWANTZ sur RAINEY à HOKENHEIM en 91 ? Ben imagine notre Respectable qui vient de refaire son retard au prix d’un travers incroyable, les deux roues bloquées, à l’abord de la dernière courbe… Et c’est pas tout, la BIMOCATI crache à nouveau des flammes : Pépère vient d’actionner pour la dernière fois son bouton magique… Le trois cylindres transalpin a accéléré comme une balle, et cette fois l’extérieur fut imparable : René est ressorti le premier du dernier gauche et c’est lui qui termine à la cinquième place sous les hurlements d’un public au bord de l’hystérie !!!!!!
La foule a escaladé les grillages, envahissant la piste, alors que des pilotes passaient seulement sous le drapeau à damier : t’imagines ???
Dans le team GAGA, le délire règne : cette cinquième place obtenue de haute lutte vaut plus qu’une victoire, et jamais personne n’aurait osé y songer sérieusement avant ce moment historique…
René, fourbu par l’effort, a bien du mal à terminer son tour d’honneur tellement chacun tient à le féliciter, pilotes compris. Il regagne tant bien que mal la voie de stands, et se précipite dans son box dont les mécanos ferment aussitôt le volet roulant, au grand dam de la foule !
A l’intérieur, à peine descendu de la moto, l’Ancien a juste le temps d’ôter son casque qu’aussitôt l’équipe entière le soulève du sol pour le porter en triomphe : Là, c’est trop pour le Respectable…
« Mais Bor..el de Me..de !!! Z’allez me laisser souffler un pneu ou va falloir que j’en étripe un ??? Franchement, c’est pas possible… : je termine même pas sur le podium, et tout l’monde se précipite comme si j’étais l’pape en personne !!! Maurice !!!!!! file-moi une bière et aide-moi à enlever l’cuir : j’suis vidé… »
Max a bien du mal à se contenir :
« IN-CROY-ABLE !!!, c’que tu viens de faire sur la piste, c’est tout bonnement surnaturel… : Dave avait raison, t’es capable de tout… ! Merci, merci, René !!!!!!!!!!! »
Pépère s’enfile la bière que vient de lui tendre Maurice, puis s’assoit sur son siège en regardant maintenant le boss du team avec un petit sourire :
« N’exagère pas : j’ai simplement tourné la poignée dans l’bon sens… Faut avouer aussi que l’coup d’la mixture m’a bien aidé pour doubler. Jamais la moto aurait été capable de faire ça sans c’truc-là. Maintenant, faut pas s’emballer : y reste une manche, et les autres vont m’attendre au tournant… Ceci-dit, rouler comme ça, c’est p’têt plus vraiment d’mon age, et là tout d’suite, j’ai b’soin d’aller roupiller pour récupérer. Alors vous allez m’excuser, mais j’passe par la petite porte, et j’veux pas êt’ dérangé. C’est OK ? »
A ce moment, Dave, qui s’était absenté pour repousser les importuns et parler aux journalistes, revient en déclarant :
« René ?, la presse entière te veut en salle de conférence… »
« Rien à faire !!!!!!!!, répond le Respectable, tu leur dis c’que tu veux, mais moi j’vais piquer un roupillon… Sans blague, y’a personne qui pense qu’à mon age, après un effort comme ça, on ait besoin de se r’poser . Hé les gars ! j’ai plus vingt ans, moi… »
Il a raison l’Ancien : faut pas oublier que dans moins d’une heure trente, il va remettre le couvert !
LA SUITE... DANS PAS TRES LONGTEMPS...
Tom's ?
C'est par ici !
j'l'avais dis qu'avec sa trotinette Tom's pourrait pas suivre........
mici J-paul....
heu!!!!!!!!!! nan, j'le dis pas.................
Moi je le dis pour ma conscience.......Trop forttttttttttttt
Bah oui tu sais quoi....
merci Papy78, je te soutiendrai dans ton combat contre Maurice qui ne cesse de t'agresser et de t'importuner
Bon, l'auteur, il est là, c'est OU que tu parles de ton injection de methanol ?
Et les flammes à la sortie des mégaphones ... ? : mention passable et épisode à relire !!!
J-PAUL a écrit:
> Et les flammes à la sortie des mégaphones ... ? : mention
> passable et épisode à relire !!!
JP, tu sais que je vais à la vitesse d'un cafard en ouebe, je suis déja pas loin des derniers sacrements dans ma life de tous les jours, mais toi, tu veux carrément ma mort!
hum....
LA.............
SUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITE
VVV.
Tom's, mon ami... tu dramatises... : relax mec !
Ben mon vieux, qu'est-ce que tu vas dire en lisant l'épisode suivant, la deuxième manche, puis celui de l'après-course, et le bouquet final avec le retour en france... ???
Bon dieu de me..de ! , j'parle trop, moi !!!
t'en a dit trop ou pas assez.............
LA SUITE BORD*****.........
oups, je me suis laissé aller......
Waaaaaaaaaaaah J-PAUL!!!!!
LA SUIIIITE!!!!!
je trouve que c'est de plus en plus long pour avoir la suite .....
Faut savoir se faire désirer ...
J-PAUL si possible attends un ou deux mois pour la deuxième manche, car avec la branlé.. qu'on va prendre la semaine prochaine, deux raclées de suite on va pas tenir
Encore une fois le papy à bidouillé mon post, je demande qu'il lui soit attibué un carton rouge avec en plus un tour en Virago dans la région de Blois
Et c'est un minimum
Les tours en Viragro, c'est bon pour les gatouillables...
en tant que master of the KTM, je vote contre
C'est pas là qu'y en a un qui d'mande à l'autre de choisir un doigt ???
J-Paul : naaan, Maurice a déjà gagné d'office le majeur...
Je croyais qu il avait deja une boite de ca...
pas une boite, une cantine
En fait, on lui a réservé un hangar à avions pour les stocker, grâce à Mino ! :)
J espere qu il ne vas pas tenter de voler ...
Z avez bien tout verifier j espere...
J'imagine le frangin de l'autre en train de bricoler un coucou avec un moteur de Viragro , , ... !!!
M'est d'avis qu'ça volera pas bien haut... dans tous les sens du terme!
En "battant des franges", on peut voler ?
tom's--------------> C'est pas bête ça! Avec beaucoup de bonne volonté, ça peut marcher!
Bon J-Paul....tu t endors la ou quoi....
Et bande de petits nazes, pas de bol pour vous mais le frangin de renè, il pilote pour de vrai