Essai casque jet Davida Ninety 2
Un jet minimaliste fabriqué à la main en Angleterre, vendu de 350 à 450 € selon la déco
Retour sur 2 ans d'essai, à la belle saison, de ce jet en fibre disponible dans 100 couleurs !
Avec la mode des scramblers, des bobbers, des motos rétro et d'autres engins inclassables sortis d'un garage dans lequel officie un mécanicien fou, plus d'un motard est tenté d'assortir son équipement à l'esprit de sa machine pour aller parader dans des événements façon Motors & Soul.
C'est dans cet esprit que j'ai essayé le Davida Ninety 2 pendant plus de deux ans, bien évidemment uniquement à la belle saison vu son manque de protection, pour des nombreuses balades en Royal Enfield 500 Bullet ainsi que, globalement, tous les essais de customs ou de machines rétro.
Attention : le Davida Ninety 2 taille serré ! L'objectif de ce casque jet est de se rapprocher le plus possible des casques des années 70 et il est préférable d'essayer avant d'acheter, notamment par correspondance, car il peut ne pas convenir à toutes les morphologies. Il taille vraiment petit et vous serez avisé de prendre une voire deux tailles de plus par rapport à vos casques habituels. C'est ainsi que Davida utilise 3 tailles de coques différentes pour les 6 tailles proposées.
Et Davida soigne la déco, avec des couleurs brillantes, du Candy pailleté, du flaming et bien d'autres encore : au total, ce sont plus d'une centaine de propositions qui sont disponibles. De quoi aller avec tous types de machines et de goûts.
Une finition haut de gamme
A l'examen, on note avec plaisir la qualité des peintures, notamment, sur ce modèle, la finesse du dégradé "flaming"dans les transitions entre le noir et gris. L'intérieur est revêtu d'un cuir de qualité et que ce soit au niveau des joints, de la boucle double D et de son "plip" de fixation de l'extrémité de la jugulaire, ou encore du passant pour fixer des goggles à l'arrière du casque, tout est parfaitement en place.
Bref, quand on l'observe attentivement, on se dit que son prix (constaté comme allant de 350 à 450 € en fonction des coloris et des points de vente), est justifié notamment face à un autre accessoire de la hype attitude, le feu Ruby, qui se distingue par ses joncs chromés et son petit ange collé au plafond. Rien de fondamentalement différent, en fait pour un produit vendu deux fois plus cher.
Les deux années d'essai, certes par intermittence, ont toutefois révélé un casque qui se tient bien dans la durée. C'est simple, absolument rien n'a bougé et il est encore comme neuf.
A la conduite, il faut évidemment accepter l'idée d'avoir une faible protection faciale. Mais pour le reste, le Davida Ninety 2 tient parfaitement en place et ne bronche pas même à des vitesses élevées, supérieures à 200 km/h (sur circuit allemand, comme le veut la mention légale). Autre avantage : sa conception "au plus près du crâne" lui confère d'excellentes qualités d'isolation acoustique, au point qu'il vous sera difficile d'entendre les compliments du scootériste à côté de vous au feu. Et avec la vitesse, les bruits aéro ne se transforment jamais en sifflements parasites.
On se dit alors que c'est le casque parfait pour la belle saison, avant de se rendre compte que l'absence d'aération et l'intérieur en cuir le transforment en étuve l'été : du coup, le Davida est parfait pour les fraiches journées de printemps et d'automne, bien ensoleillées.
Points forts
- Qualité de fabrication
- Multitude de coloris (une centaine !)
- Excellente isolation phonique
Points faibles
- Protection limitée, forcément
- Taille petit (prévoir 2 tailles de plus que d'habitude)
- Chaleur du revêtement cuir intérieur l'été
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