Avancée dans le recyclage des batteries
Une méthode efficace à l'impact réduit
Séparation des matériaux et conservation des propriétés
Élément central des véhicules électriques, les batteries sont souvent la cible des détracteurs de l'électrique, non seulement pour l'autonomie relativement limitée qu'elles assurent, mais aussi pour leur impact environnemental lors de leur production, mais aussi en fin de vie.
Ce dernier point a tendance à se réduire alors que l'on parvient de mieux en mieux à recycler les batteries, même si cela se fait encore au prix de processus lourds qui ont eux aussi leur impact et dans une certaine limite.
Une équipe de chercheurs de la Rice University, à Houston au Texas, menée par le professeur James Tour est parvenue à mettre au point une nouvelle méthode de recyclage des batteries lithium-ion. L'équipe est en effet parvenue à simplifier la séparation des matériaux et la récupération des éléments purifiés pouvant être réutilisés, le tout à un moindre coût en s'appuyant sur l'effet Joule.
La technique baptisée FJH, pour Flash Joule Effect, a été développée précédemment par Tour et consiste à faire passer un courant à travers un matériau modérément résistif pour le chauffer rapidement et le transformer en une autre substance.
Les chercheurs se sont appuyés sur cette technique pour chauffer des déchets de batteries à 2.500 Kelvin en quelques secondes et générer une réaction magnétique permettant la séparation des différents éléments, notamment le cobalt, matériau rare et coûteux sur tous les plans. La technique a permis de récupérer 98% des métaux de la batterie tout en conservant la qualité de ceux-ci.
Autrement dit, les métaux récupérés dans les batteries lithium usagées peuvent être réemployés pour des batteries similaires.
Commentaires
Salut,
22-09-2024 09:22Typique des annonces de startups, qui cherchent à attirer le regard des investisseurs...
D'abord, l'effet Joule concerne TOUS les conducteurs, pas que ceux qui le sont "modérément".
Et quel que soit le courant qui les traverse !
Ensuite, à une température de plus de 2200 degrés (2500 K), la plupart des matériaux se sont déjà désintégrés spontanément en éléments plus simples. En présence d'oxygène, cela aboutirait à ce que l'on appelle vulgairement une pyrolyse, d'ailleurs
Enfin, et surtout, pour atteindre de telles températures, il va falloir générer un courant d'une très grande intensité, dont on ne parle curieusement pas.
Et ça, en général, n'est ni simple ni économique ! Quant à ce que ce soit "écologique", va falloir étayer davantage...
Bref : une annonce de startup !
C'est un très gros problème, les batteries. Je suis pour les véhicules électriques, mais en dehors des vélo électriques, l'autonomie est petite.D'ailleurs pour toutes nos batteries, sur nos appareils également.Je suis persuadé que l'inovation n'est pas à la hauteur.
22-09-2024 10:19Rien de bien nouveau qui va demander de l'énergie, 2200 degrés c'est énorme, il n'y a que le carbone et tungstène au dessus
22-09-2024 13:48Bonjour,
22-09-2024 15:59Sur le principe ils distillent à haute température et à haute vitesse.
2226 ° Celcius pour la température, mais concernant la vitesse pas grand chose, hormis "quelques secondes", ce qui est une notion de temps très lente dans le domaine scientifique.
Mais une chose est remarquable, c'est que ce sont des universités qui lancent les premiers résultats de leurs études.
Pendant ce temps, ailleurs dans le monde, et en Europe, les universités demandent juste d'avoir des outils, genre microscopes qui coutent que dalle.
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Ceux qui trouvent le moyen de faire du durable et du recyclage auront les clefs économiques.
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Les autres paieront, et je sais que je paierais.
Bonne journée
Question de priorité Alf, tant que l'on sera dirigé par un esprit énarque, on préférera balancer quelques milliards par an dans l’audiovisuel public que dans la recherche et industrie.
22-09-2024 17:15Et on verra nos talents se débiner à l'étranger.