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MBK Industrie devient Yamaha Motor Manufacturing Europe
Le site de production de Saint-Quentin change de nom
Vers une diversification de la production, notamment l'électrique
Motobécane est à n'en pas douter un nom qui a marqué l'histoire de la production de deux-roues motorisés en France, y compris suite à son renommage MBK puis à son acquisition par Yamaha en 1986 qui en a alors fait une filiale et un site de production européen.
Toujours basé à Saint-Quentin, dans l'Aisne, les usines ont toujours continué à tourner, même après l'arrêt de la marque il y a quelques années. Pour simplifier les choses, Yamaha Motor Europe N.V. a décidé de faire évoluer le nom de son site de production européen en accord avec le comité d'entreprise de MBK : il faut désormais compter sur Yamaha Motor Manufacturing Europe S.A.S. (YMME).
Depuis plusieurs années maintenant, le site de production de Saint-Quentin a accueilli la production ou l'assemblage de modèles phares de la gamme du constructeur japonais à l'image des Ténéré 700, MT-125 ou des scooters XMAX. C'est également là que Yamaha fait assembler sa nouvelle gamme d'eBikes et que les motos, scooters et quads sont personnalisés pour les besoins spécifiques à l'Europe.
Au-delà du simple changement de nom, cette opération est l'occasion pour le constructeur nippon de réaffirmer son engagement à long terme auprès du site qui va poursuivre sa diversification vers une usine multi-produits, notamment pour tout ce qui touche à la mobilité électrique.
L'activité de YMME s'est déjà accélérée en novembre dernier avec l'introduction des Ténéré 700 Extreme et Ténéré 700 Explore. À partir de mars, ce sont les unités eDrive à destination des fabricants qui y seront également produites.
Patrice Maciejewski, Président - Yamaha Motor Manufacturing Europe S.A.S. :
Le changement de nom de MBK en Yamaha Motor Manufacturing Europe est une reconnaissance importante des efforts déployés par tous les employés au cours des dernières années pour transformer l'entreprise afin de pouvoir produire les modèles phares de Yamaha tels que la famille Ténéré 700 cm³. Nous comparons continuellement nos normes et méthodes de qualité avec celles de notre usine mère à Iwata, afin de pouvoir atteindre des niveaux de qualité similaires. Nous pensons que notre installation en Europe sera un atout clé pour Yamaha dans le secteur de l’eMobility, afin de répondre à l’exigence de réduction de l’émission de carbone dans les productions locales. Aujourd'hui, après 100 ans d'existence sous les noms de Motobécane et MBK, nous sommes très fiers de rejoindre complètement la famille Yamaha et de devenir des employés de Yamaha.
Commentaires
Yamaha est l'exemple que l’Asie n'est pas une finalité en soi.
11-01-2024 07:36Salut
11-01-2024 09:25Je vais garder le manuel proprio de ma T7 titré MBK industries.
Un collector à l'avenir.
V
J'avoue avoir un peu de mal à appréhender les avantages de ce renommage, en dehors d'un esprit corporatif renforcé, au détriment d'un patrimoine national auquel les salariés locaux pourraient davantage s'identifier (dites "je bosse chez MBK" on comprend. "Je bosse chez YMME", ah, vous faites quoi? Des tenues de danse des années 70/80?
)
11-01-2024 09:45Salut
11-01-2024 09:53Je vais boycotter les diapasons et les virer de mon réservoir pour les remplacer par ça :
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Pour montrer mon indignation à M. HIDAKA ...
V
Sérieux, ça aurait de la gueule, si j'avais eu une T7 je t'aurais piqué ton idée!
11-01-2024 10:03À l'image de l'usine Dunlop à Montluçon, toujours fort sympathique de voir les investissements en France de gros acteurs du marché 2RM.
11-01-2024 11:27Je regrette pour Motobécane mais ils n'ont pas su évoluer face aux japonais et malgré quelques mesures protectionnistes.
11-01-2024 12:53Je ne pense pas revoir un jour une marque Française grand public revenir.
Aujourd'hui, St Quentin est le dernier site Yamaha en Europe.
11-01-2024 15:45Il y a quelques années, il y en avait 4, en comptant Minarelli.
Alors oui, c'est une bonne nouvelle pour la pérennité de l'usine française, mais il y a quand même eu de la casse.
Ma dernière motobecane 125 LT3 « électronique » bicylindre 2,temps marchait du feu de dieu ..et tenait super bien la route ..et j attaquais comme un barge ..mais ça c était quand elle marchait vu l utilisation sévère.... j ai fini par rouler en mono placide honda 125 cb et jamais de panne ..presque chiant car c était mais un vrai saucisson et pas de beaucoup de fun .
11-01-2024 19:28Dommage pour motobec .. le public français préférait les exotiques mais aussi fragile Yamaha 125 bi Y ou Suzuki 125 GT ..
finalement c est un peu comme voxan .. a force de caguer sur le made in France.. ben y a plus .! Aux armes citoyens.. 😜
Houla, tu nous ramène à l'époque de Pantin, là ! Ça ne nous rajeunit pas !
11-01-2024 21:51Je me rappelle, le kick quand les japs avaient le démarreur, le mélange quand en face il y avait le graissage automatique, les vitesses à droite. Un super moteur mais en face des cotés pratiques que la Motobec n'avait pas.
12-01-2024 00:38Les chinois s'inspirent des japonais en mettant pleins de gadgets, comme ça on ferme les yeux sur les défauts.
C'était une époque où on roulait à fond et sur ce plan la GT Suzuki, c'était la meilleure.Les 125 Zündapp de cette époque étant hors de prix.