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Opération de motard : au bloc à toc
4e opération du bras droit pour Marc Marquez
Il y a des chutes pendant les courses en MotoGP. On a même l'impression qu'il y en a plus en MotoGP que dans d'autres catégories. Et au jeu du, même pas peur de chuter, Marc Marquez bat sans doute tous les records. Que ce soit en essais, en qualifications, ou en course, remis ou non d'une récente opération, le pilote ne lâche rien et va jusqu'aux limites, de la moto, des pneus et de son corps.
Il y a quelques pilotes qui ont ainsi de jolies radios avec plein de clous, vis et autres plaques dans les différentes parties de leur corps. La plupart du temps, les os sont consolidés. Et c'était également le cas du bras de Marc Marquez dernièrement, entièrement consolidé. Un être normal continuerait donc à vivre puisque tout va bien.
Sauf qu'en l'occurence, même si le bras du pilote était consolidé, il souffrait. L'opération devenait donc une solution, passant du peut-être au probable et enfin à l'intervention.
En apparence, le pilote a pris la décision de l'opération aussi vite, qu'une courbe au Qatar. Et son bras a donc subit une quatrième opération.
Il a du coup fallu retirer les deux vis proximales de la plaque postérieure précédemment placée par le Dr Samuel Antuña en décembre 2020, suivie d'une ostéotomie humérale rotationnelle, c'est-à-dire créer une coupe transversale de l'os huméral pour faire tourner l'humérus le long de son axe longitudinal avec une rotation externe de 30 degrés. Et pour stabiliser le tout, l'humérus a été stabilisé dans la nouvelle position à l'aide d'une plaque antérieure à vis multiples.
Forcément, choisir l'opération, c'était aussi choisir de renoncer à un titre, à défaut de renoncer à toute la saison, car on le sait, une chute sur un os non consolidé peut-être catastrophique, sans compter les efforts portés dessus lors d'une course.
L'opération s'est bien déroulée. On attend plus que de voir revenir le pilote en course, en lui souhaitant un prompt rétablissement en attendant.
Mais quand même... se faire opérer alors que le bras est consolidé, "juste" parce qu'on n'est pas au top de sa forme pour la compétition. A rapprocher des injections au niveau des nerfs du joueur de tennis Nadal pour calmer les douleurs au pied que lui cause sa maladie, le syndrome de Muller-Weiss. On parle ici de multiples injections avant chaque match.
Opérations, injections... est-ce le prix à payer pour être au plus haut niveau de la compétition ?
Commentaires
Félin l'animal mais combien de vies a t il parce que les chutes qui lui sont créditées nombre ne se seraient jamais relevés aussi fringant ? Maintenant il apprend plus sagement à se résigner et patienter. Je ne le crois pas fini, loin s'en faut, il reste talentueux et avec son état d'esprit teigneux il fera encore parler de lui sur les circuits.
08-06-2022 11:02C’est du moins tout le mal qu’on puisse lui souhaiter.
08-06-2022 21:23Bah c’est sûr que ces mecs ont légué leur corps à la compète. Ils sont accrocs. Et ils sont bancables alors on met le paquet niveau médecins.
08-06-2022 21:50Je pense aussi qu’ils n’ont pas le même rapport à leur corps que nous autres. Pour eux, ça semble plus être un outil comme un autre…
09-06-2022 20:36Il va le payer dans quelques années et c'est pas Honda qui pourra l'aider.
10-06-2022 07:56Il me rappelle un ancien pilote de rallyes que j'ai bien connu qui eu des gros problèmes de santé après un accident en course au Dakar.
Il est vrai qu'en vieillissant le temps se charge de nous rappeler l'insouciance de notre jeunesse. Mais ce gars la est fait d'un autre bois. Il vise l'exploit et je ne doute pas que sa volonté de détrôner Val le motive toujours autant sinon plus. Pas encore si vieux si l'on se fît à l'âge du Doctor donc quelques saisons pour lui sauf à oublier d'être raisonnable quand il le faut..
10-06-2022 17:52