Paris taxe la mobilité en libre-service
Une redevance pour financement la construction de stationnements
Vers la fin du Free Floating dans la capitale
Paris a été une des premières villes à lancer la mobilité partagée en France d'abord avec ses vélibs, puis avec ses Autolibs (aujourd'hui disparues). Mais alors que ces derniers fonctionnaient avec des stations d'accueil où l'on venait chercher et déposer son vélo ou sa voiture, la situation a aujourd'hui bien évoluée avec l'apparition de dizaines d'acteurs privés fonctionnant autour du Free Floating.
Terminé les stations, désormais on récupère son engin n'importe où et on le dépose où l'on veut, n'importe quand, dans un périmètre donné. Une situation qui donne lieu à de nombreux problèmes, notamment sur les trottoirs où il est parfois difficile de circuler à pied. Une situation qui exaspère la municipalité qui ne dispose que de peu de moyens pour lutter face à cela.
Problème, la législation, attendue avec la loi LOM n'est toujours pas d'actualité et a encore été reportée avec une mise en application qui n'interviendra pas avant juillet. La Mairie a donc décidé de ne plus attendre pour agir et va mettre en place une redevance pour tous les opérateurs qui oeuvrent dans la capitale.
L'objectif n'est pas seulement de profiter d'une partie des revenus générés par ces sociétés, mais aussi de financer des emplacements de stationnement. Car oui, la capitale ne souhaite plus laisser le Free Floating s'installer où bon lui semble, mais lui imposer des zones de stationnement afin de pouvoir à terme procéder à l'enlèvement de tous les véhicules garés de manière sauvage.
Commentaires
Ah purée, ça ne serait pas aussi représentatif du monde dans lequel on vit, on pourrait se rouler par terre. Mais là c'est plutôt pitoyable.
26-03-2019 19:30Au final c'est toujours le consommateur qui paiera. L'idée de taxer aujourd'hui pour financer un truc qui justifierait de pruner demain est tout simplement machiavélique
27-03-2019 07:01Je ne comprends pas la taxe, il existe sans doute déjà des dispositions légales permettant de mettre fin à ce genre de pratiques.
27-03-2019 09:06Après que l'on tape dans le porte-monnaie la boîte (qui répercutera sur le consommateur) mettant à disposition de cette façon des trottinettes ou autres engins de ce genre ne me choque pas plus que cela lorsque je vois tous ces engins déposés n'importe où, n'importe comment. Néanmoins, il ne faudrait le faire à mon sens qu'après avoir délimité et balisé des zones de dépôt.
Ah mais ça c'est le cadet de leurs soucis.
27-03-2019 11:38Les trottinettes et autres vélos vont continuer à encombrer les trottoirs, mais au moins les opérateurs cracheront au bassinet...
C'est comme dans le sketch :
"Avant ils nous verbalisaient dans ma rue parce que le stationnement était gênant.
Ils ont mis des parcmètres, du coup il est plus gênant puisqu'il est payant. "
Je dis ça comme ça, mais n'importe quelle activité commerciale qui utilise l'espace public (terrasses de café, en premier lieu) paie une redevance à la ville proportionnellement à l'espace utilisé.
27-03-2019 15:48Il me parait logique que les véhicules en libre service soient soumis à la même règle, non ?
Accessoirement, les prunes existent déjà pour les scooters en libre service et curieusement, on en trouve rarement mal garés ... au contraire des trottinettes ou vélos.
assez d'accord avec Clew et Fift.
27-03-2019 15:53le truc qui me "gêne" la dedans, c'est que ça fait des décennies que les trottoirs sont par endroit encombré de scoobites et motos (oui, je sais , y'a eu 2/3 prunes par le passé, beaucoup plus maintenant), et d'un seul coup, les trott et les vélos gênent.
si y'avait pas eu autant de laissez allez (où si la mairie avait pris les devant), y'aurait ptetre pas eu besoin de taxer.
A nantes, y'a une boite de vélo en libre service qui a tenté de s'implanter en faisant le forcing, genre "hop, on a déposé 50 vélos sans rien dire". ça a duré 1 journée :)
tom4
P... y zont réveillé JMA 27-03-2019 16:26
1 décennie, pour être précis : exactement lorsqu'il a été possible de conduire un 125 avec un permis B.
Concernant les prunes, y en a eu "un peu plus" que de 2 ou 3 .
J'ai très rarement vu (j'ai pas écrit "jamais") un scooter garé sur un trottoir de 2m de large perpendiculairement à la voie de circulation. Beaucoup plus souvent avec les trot' et vélos en libre service. La majorité des 2RM (encore une fois, je n'ai pas écrit "tous") se garent de manière à ne pas gêner. Le ratio est largement inversé pour les 2 roues en libre service - c'est moins vrai pour les scooters, mais il est vraisemblable que ce soit lié à la possibilité de mettre une amende, puisque le véhicule est immatriculé.
D'accord avec toi sur ça - qu'a fait la mairie pour que ça s'arrête aussi vite ? 27-03-2019 16:31