Coup d'arrêt pour les scooters partagés
COUP met fin à son service de partage de scooters électriques
Fin des activités à Paris d'ici début 2020
Pour combler les besoins en mobilité des utilisateurs urbains, de nombreux acteurs se sont positionnés ces dernières années sur des offres de véhicules en partage. Trottinettes électriques, vélos, scooters et même voitures électriques... trop peut-être. Alors que le marché saturé aura déjà eu raison des Autolib à Paris, voilà que la société allemande Coup, soutenue par Bosch, annonce la fin de son parcours.
Coup avait été lancé à Berlin à l'été 2016 avant d'être étendu à Tübingen et d'arriver à Paris ainsi qu'à Madrid, avec d'excellents petits scooters basés sur les modèles Gogoro. Face à la trop forte concurrence et à des coûts d'exploitation trop élevés, la société a décidé de mettre un terme à son activité. Le service de partage sera donc interrompu en Allemagne dès la mi-décembre puis cessera à Paris et à Madrid.
Afin de garantir une flotte opérationnelle et un service de qualité, cette activité a nécessité des investissements importants (véhicules premium, plateforme de réservation intuitive) et l’exploitation au quotidien, incluant le changement des batteries et le service client, génère un coût très élevé.
Le service reste bien entendu utilisable jusqu'au retrait des scooters électriques. Pour pouvoir utiliser Coup, les usagers avaient la possibilité d'acheter des packs de minutes prépayées. A ce sujet la marque est rassurante puisqu'elle précise que les minutes non utilisées seront remboursées.
Par ailleurs, la société emploie pas moins de 120 personnes, dont 25 pour les opérations à Paris. Coup assure qu'ils seront accompagnés dans la recherche d'emploi et "bénéficieront de mesures sociales adaptées".
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