Ta ton Kyt Coco ? Aleix Espargaro nous parle de son casque
Un casque de grande série, juste adapté à sa morphologie
Turbulences aéro et ventilation au cœur de la performance
A 340 km/h, mieux vaut avoir la tête sur les épaules. Et le casque plutôt bien accroché. Lors du lancement sur le marché français de la marque indonésienne KYT (prononcer ké - ouaille - ti), nous avons demandé au pilote Suzuki de MotoGP Aleix Espargaro de nous parler de son casque et de nous définir ce qui fait la différence en course. Comment bien choisir son casque ?
Un casque de série
Comme beaucoup de ses confrères, Aleix Espargaro utilise un casque de série. Il est simplement parfaitement ajusté à sa morphologie, avec des mousses qui permettent au casque de ne pas bouger. "Les premières choses qui sont importantes pour moi dans un casque", précise Aleix, c'est d'abord la sécurité. Et comme je suis beaucoup tombé cette année, je me suis même cassé un doigt lors d'un crash à 200 km/h, je peux dire que je suis un bon testeur de casque", dit-il en riant. "Et je n'ai pas eu de problèmes avec le casque. Ensuite, c'est la stabilité. Le travail aérodynamique est important, car quand tu es à 290 ou 320 km/h, que tu suis un autre pilote et que tu décides de le dépasser au freinage, alors tu vas devoir prendre une décision rapide et viser un point de freinage et que ça se joue à quelques dizaines de centimètres, même pas. Si tu as des turbulences, si ton casque bouge latéralement, si tu des vibrations, alors tu vas avoir des troubles de la vision et tu ne peux pas faire ça correctement. J'ai beaucoup travaillé avec KYT en soufflerie pour ça et aujourd'hui, on a un casque qui est équivalent au Shark que je portais l'an dernier". [ndlr : Aleix Espargaro est sous contrat avec KYT pour deux années supplémentaires, jusque fin 2018].
Ne pas oublier le business
La ventilation est un autre point crucial (on se souvient de Lorenzo et de la buée dans ses casques aux ouïes d'aération fermées), mais facile à résoudre selon Aleix. Un masque permet de canaliser la respiration vers le bas, les entrées d'air supérieures sont ouvertes, celles au niveau de la bouche sont fermées (c'est un mystère, mais Aleix préfère comme cela), un système d'écran qui ferme bien ("le Shark fermait mieux, mais le KYT est très proche", selon Aleix), est parti pour se battre avec 260 chevaux sous la flotte ! Ils ne doutent de rien, ces pilotes.
Un autre détail qui n'est pas à négliger, c'est la déco ! Car la vente d'un replica est source de profit pour la marque comme pour le pilote. "Il faut faire très attention, car le design doit plaire dans le monde entier", précise Aleix Espargaro. "J'ai choisi du bleu et du jaune, car ce sont des couleurs que j'aime bien, mais il y a aussi un design camouflage, car les gens, en général, aiment ça".
Quant à la nature financière du deal, on n'en saura pas plus...
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