Ambiance du mag : le Repaire au Nüburgring

Idée à la con : aller rouler sur l'un des circuits les dangereux au monde

Et le faire avec une machine de 200 chevaux

Un parking. Des commissaires de piste. Beaucoup de voitures. Certaines sont très puissantes, d'autres sont préparées, vidées, avec des arceaux de sécurité, des pneus semi-slicks. Au milieu, un type erre, en combinaison de cuir, l'air soucieux. moi.

Ça sent le Temple de la Vitesse et dans cet univers, la moto est minoritaire. Inutile de se voiler la face : voilà un jeu dangereux.

Arriver sur un circuit, enfiler son cuir, voilà une expérience toujours forte en sensations. Voir les autres motards sur la grille, regarder les motos qui sont toutes dédiées à la performance, cela fait toujours naître une petite boule au ventre avant le départ. Boule qui disparaît assez vite, dès les premiers tours de roue.

Grosse boule

Mais là, je trouve que la boule, elle est bien grosse. Une demi-heure avant l'ouverture de la piste, j'ai la gorge sèche, l'estomac noué, je ne parle plus. Pourtant, je le connais (un peu), le Nürburgring, pour y avoir fait une trentaine de tours en auto (des tractions avant genre GTI, entre 210 et 250 chevaux, l'idéal pour apprendre).

Puis j'y ai roulé avec une propulsion de 340 chevaux, histoire de rendre les choses un peu plus épicées. Et j'ai vu, le tracé, le nombre incroyable de sorties de routes et de voitures dans des rails, la dépanneuse qui entre trop souvent en piste, des motos qui se font raser les moustaches par des voitures qui donnent l'impression d'être dans le tour qualif de leur vie. Et malgré ça, j'avais envie d'y retourner.

L'étape suivante, en termes d'adrénaline, c'était donc d'y aller à moto. J'ai des idées à la con, des fois. Et maintenant, je suis tout tendu. Autour de moi, des McLaren, des BMW M3, des Nissan GTR. Ça sent la guerre. Oh, il y a bien un type en Twingo et un autre en Trafic. Et quelques motards hollandais en CBR 1000.

Pour me rassurer, j'ai pris un gilet airbag. Au moment de fixer la goupille, j'espère qu'il n'aura pas à se déclencher.

Je suis donc allé rouler au "Nürb" à moto. J'espérais ne pas aimer ça, histoire de rayer la liste d'un coup de crayon. Ca, c'est fait. Mais le problème, c'est que c'est salement addictif. On vous raconte bientôt.

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