Moto Tour - portrait du jour : Frédéric Gilbert

Le Repaire participe au rallye, avec Serge engagé en pilote à moto aux couleurs de votre média préféré

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Attirés par l’ambiance du Moto Tour, certains concurrents viennent de loin, parfois de très loin. Et c’est ainsi que Frédéric Gilbert n’a pas hésité, cette année encore, à traverser l’Atlantique pour participer à son 4ème Moto Tour.

Frédéric c’est une gueule, une histoire et par-dessus tout un artiste. Agé de 67 ans ce New-Yorkais, motard dans l’âme est aussi et avant tout un passionné de photographie. Ainsi il n’hésite pas à arrêter sa Ducati Hypermotard (n°31) dès qu’il repère un beau paysage pour faire une ou plutôt des photos. Raison pour laquelle Frédéric arrive après tous les autres concurrents, souvent tard le soir, pour s’être arrêté bon nombre de fois sur le parcours pour prendre des photos. Ne parlons pas de ses pénalités dues à ses retards qui à elles seules vaudraient un classement particulier.

C’est ainsi que lors de l’une des précédentes éditions, ne le voyant pas arriver deux trois heures après la fin de l’étape du jour, les organisateurs avaient commencé à mettre en action des moyens de secours pour partir à sa recherche. C’était sans compter sur le sens de l’orientation du bonhomme qui finit toujours par arriver. Motif de son retard ce soir-là, un coucher de soleil qu’il n’aurait pas voulu manquer pour rien au monde.

Mais pourquoi cet acharnement à vouloir venir en France dans le cadre d’une compétition plutôt qu’en touriste ?

Tout simplement pour l’ambiance, les petites routes françaises, leur variété et enfin le « défi » aime-t-il à répéter.

Pour la petite histoire, Frédéric avait vendu, après l’édition 2014 du Moto Tour, sa moto ainsi que tous ses équipements ayant appris qu’il s’agissait de la dernière édition. Mais lorsqu’il a su qu’il y aurait une nouvelle épreuve cette année, il a tout simplement été racheter tout son matériel à celui à qui il avait tout vendu, ainsi que sa moto. Moto qui a fait le trajet en bateau jusqu’à Toulon où il est venu la récupérer juste avant le départ de l’épreuve.

D’ailleurs c’est son handicap avoue-t-il, celui d’être obligé de reprendre en mains une moto qu’il n’a pas pu piloter depuis plusieurs semaines, le temps de l’envoi et de la traversée.

Quant aux reconnaissances ? « Pas de problème » répond-il et d’ajouter : « je fais tout avec Google Earth » ! Un artiste vous dis-je.