Stratégie Sherco : interview de Didier Valade, directeur des ventes
"Nous comptons sur l'international pour nous développer"
45 % de la production de l'entreprise française composée de cyclos
Le Salon de la Moto Porte de Versailles nous a donné l'opportunité de passer 20 minutes en tête à tête avec Didier Valade, directeur des ventes de Sherco. L'occasion de faire le point sur l'actualité de la marque française et sur ses projets.
Comment se porte Sherco ?
"Bien ! Le marché de la moto off-road a dégringolé de 10.000 motos dans les années 2000 - 2005 à moins de 6000 motos aujourd'hui. L'off-road, ce n'est pas forcément un loisir très démocratique et la clientèle vieillit un peu. Dans ce contexte, nous nous en sortons assez bien, avec une gamme enduro stable et de la croissance sur notre gamme de 50 cm3. Par rapport aux années 2013 et 2014, nous sommes même en croissance de 40 %. Le cyclo 50 cm3 représente 45 % de notre chiffre d'affaire, l'enduro 35 % et le trial, les 20 % restants. Sherco, aujourd'hui, c'est 23 millions de chiffre d'affaire, nous avons une usine avec 50 personnes sur notre site de Nîmes, qui produit les cyclos et les motos d'enduro et une autre de 30 personnes en Espagne, qui produit des pièces et les motos de trial. A part pour les 50 cm3 où l'essentiel du marché utilise des moteurs Minarelli, Sherco est fier de produire ses propres moteurs pour toutes ses motos".
Quelles sont vos nouveautés sur le Salon ?
"Chez nous, les modèles évoluent en permanence. Nous avons donc des évolutions sur notre gamme enduro, que nous avons présentée récemment tant sur nos enduro 4-T SEF-R que sur notre gamme 2-T 250 et 300 SE-R. Par contre, nous avons sur le stand une nouvelle moto de trial, les 125, 250 et 300 ST, qui ont un nouveau châssis et qui sont aussi présentées dans un nouveau code couleur, jaune fluorescent et bleu électrique".
Quels sont vos projets pour 2016 ?
"Nous allons viser de la croissance en étendant notre réseau à l'international. Aujourd'hui, Sherco est vendu en Amérique du Sud, en Australie, dans des marchés qui montent et qui permettent de compenser la faiblesse du marché européen. Cela nous permet de continuer à investir et à développer de nouvelles motos. On a également de bonnes perspectives avec le trial et on va aussi avoir des nouveautés dans notre gamme enduro".
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