Pétition FFMC contre l'interdiction de circulation à Paris
Un plan jugé discriminant envers les utilisateurs de deux-roues
Pétition ouverte jusqu'au 22 mars
L'année 2015 n'a pas commencé de la meilleure des manières pour les motards et scootéristes de l'Ile de France. En effet, la Maire de Paris, Anne Hidalgo, a souhaité restreindre l'accès aux véhicules motorisés dans la capitale et ce dès l'été prochain.
Approuvée par le Conseil de Paris lors de la cession du 9 février dernier, cette mesure prévoit, dans le cadre du plan antipollution, l'interdiction progressive de circulation des deux-roues motorisés. A partir de 2020, seuls les motos, les scooters et les cyclomoteurs à essence produits après 2015 pourront encore circuler sur les boulevards parisiens.
Alors que le plan antipollution est censé lutter contre l'émission de particules fines, il vise la quasi-totalité du parc de 2-roues. Un parc qui fonctionne uniquement au Sans Plomb alors que ce sont les moteurs à Diesel qui sont majoritairement responsables de ces rejets.
Une aberration de trop pour la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) qui, après à ses appels à manifester, vient de mettre en place une pétition pour dénoncer ce plan "discriminant".
Le 9 février 2015, le Conseil de Paris a voté l’interdiction des véhicules anciens, au motif de purifier l’air des Parisiens. Sont désignés comme « polluants » les camions et les cars de tourisme, les autos particulières fabriquées avant 1997 et tous les deux-roues motorisés immatriculés avant 2000. A partir de juillet 2016, ces véhicules seront interdits à Paris du lundi au vendredi. Cette classification ira en se durcissant jusqu’en 2020, année à partir de laquelle ne pourront rouler dans la capitale que les véhicules répondant aux normes les plus sévères. A terme, de tels projets concerneront aussi d’autres grandes villes de province.
Sous prétexte d’écologie, des milliers de véhicules en parfait état de fonctionner seront voués à la casse. Des centaines de milliers de salariés, d’étudiants, d’apprentis, de retraités, de demandeurs d’emploi qui n’ont pas d’autre alternative à la mobilité que d’utiliser un véhicule individuel vont donc être contraints d’acheter une voiture ou un deux-roues neuf ou très récent dans les cinq années à venir… ou d’être forcés de s’en passer !
L’appel à signer cette pétition va jusqu’au 22 mars, 1er tour des élections régionales. A sa clôture, elle sera remise au Premier Ministre.
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