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Rallye du Maroc : l'étape 5 pour Barreda
Nouvelle pénalité pour Barreda
Abandon de Paulo Gonçalves
L’avant-dernière étape du Oilibya du Maroc entre Zagora et Marrakech a apporté son lot de surprise avec notamment l'abandon de Paulo Gonçalves suite à une chute survenue quelques kilomètres avant le CP1. Cette dernière spéciale longue de 302km a mis à rude épreuve les nerfs des pilotes et les machines sous une chaleur caniculaire. Durant ces 302km, les participants ont dû se battre dans les cailloux et sur des terrains difficiles pour décrocher les places d'honneur.
4 minutes de pénalité pour Barreda
Joan Barreda signe sa troisième victoire en cinq étapes mais, ne pourra assurément revenir sur le leader à une journée de l’arrivée. Ce soir l’Espagnol se retrouve 5ème après avoir écopé de 4 minutes de pénalité pour un nouvel excès de vitesse.
Parti en ouvreur, Marc Coma commente cette spéciale :
Ce n’était pas une spéciale lente mais à 90% c’était du trial. Entre vitesse et sécurité, j’ai eu du mal à trouver le juste équilibre. Et pour finir, j’ai commis une erreur de navigation perdant environ 1 minute, non loin de l’arrivée
Le réveil des Sherco est effectif. La troisième place de Joan Pedrero se veut parlante, expliquant le bon sens donné à son développement. Une place qui colle parfaitement à la peau de l’Espagnol :
Le parcours allait bien avec la moto. Cette étape était pour nous, je sentais la victoire à ma portée… J’offre cette place à l’équipe technique qui a bossé sans relâche depuis le départ !
Jordi Viladoms souffrant hier n’a pu se recharger totalement durant la nuit. « Le physique en a pris un coup surtout quand on n’est pas dans son assiette ! » a soupiré l’Espagnol qui avait encore 200 km à parcourir avant d’atteindre Marrakech et son lit pour pouvoir partir demain matin plus en forme.
Une Laïa Sanz épatante
Et puis, de-ci, delà, Laïa Sanz a encore épaté non seulement son staff mais son parterre d’admirateurs. « C’était un peu difficile techniquement et dangereux. Sur le dur, je souffre encore des côtes. Hier, j’étais fiévreuse, aujourd’hui j’étais en pleine possession de mes moyens… »
Alain Duclos comme Joan Pedrero fait corps de nouveau avec sa Sherco. « Enormément de cailloux, extrêmement dangereux, je me suis retrouvé nez à nez avec un mini-bus non loin de l’arrivée, le trafic y était intense… »
A peine Laïa avait-elle franchi la ligne que derrière, tel un avion de chasse, au sommet de la colline, Rafal Sonik déboule très vite, sur deux roues et phares allumés. Le Polonais est incroyable Maître de toutes les situations, il le prouve de nouveau aujourd’hui mettant en exergue son expérience mais aussi la fiabilité de son Yamaha. Camélia Liparoti n’était pas au mieux de sa forme ce matin au départ. Suite à deux chutes la veille, l’Italienne était bien groggy.
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