Ghostrider : la moto autonome Google

Une demande de test en Californie

La sécurité routière au cœur du problème

En 2012, Google a présenté sa voiture autonome. Cette automobile encore en phase de test, est capable de se piloter seule, sans l'intervention de l'homme. Considérée comme une grande révolution alors même qu'elle n'est pas encore utilisable pour le grand public, cette machine s'est récemment déclinée en motocyclette.

Tout comme le modèle auto, cette moto est destinée à rouler sans chauffeur. Cette particularité lui a déjà valu le nom de Ghostrider (pilote fantôme). C'est l'ingénieur Anthony Levandowski qui est à l'origine de ce projet est qui souhaite encore l'essayer dans des conditions réelles.

La véritable problématique de cette invention, ainsi que de la Google car, demeure de les essayer avant de pouvoir les utiliser. Si les Google glasses sont une invention inoffensives pour ses cobayes, les véhicules du géants américains ont des enjeux de sécurité routière réels. S'il y a un risque, il est impossible de faire les tests dans un milieu ou évoluent les civils. D'un autre côté, si les machines ne sont pas testées en conditions réelles, il est impossible d'affirmer qu'elles sont sûres. Face à cette problématique, Google a envoyé une demande écrite au gouvernement Californien pour mettre ses bébés à l'épreuve et prouver qu'ils sont aussi capables qu'un être humain à conduire. Cela n'est bien sûr pas aussi simple puisqu'il s'agit de juger de la confiance que l'on peut accorder à une machine sur un sujet très sensible.

Pour remédier à ce problème, l'Université du Michigan a pour projet de recréer une ville pour permettre aux véhicules autonomes de continuer leurs expérimentations afin de prouver qu'elles sont sécurisées. Les citoyens ne seraient pas mis en danger et l'environnement serait proche de l'utilisation finale du véhicule. Toutefois, la Google Car et le Ghostrider devront à un moment être confronté à des routes publiques pour pouvoir se développer.

A l'heure actuelle, la Googlecar a parcouru plus d'un million de kilomètres, mais cette distance est loin d'être suffisante pour prouver l'étendue des facultés du véhicule. L'objectif de Google est donc de convaincre les gouvernements de mettre à l'essai les deux véhicules sur les routes publiques pour d'une part prouver leur intérêt pour la sécurité routière et d'autre part en faire une démonstration publique pour rassurer les usagers.

Il restera également à régler les problèmes d'assurance et de responsabilité en cas d'accident... "c'est pas moi monsieur, c'est la faute de la moto!".