Grand Prix moto : de 4 à 2 roues au Mans
Chronique d'un passage du sport auto au sport moto
Retour sur le Grand Prix de France
Comme Lewis Hamilton, je suis passée des 4 aux 2 roues lors du Grand Prix de France moto. Le champion du monde de F1 2008 était en effet au Mans en tant que spectateur du Grand Prix de France moto. Un baptême qui était aussi le mien, étant d’habitude plutôt présente aux courses de monoplaces depuis cinq bonnes années.
Mes premiers contacts avec le MotoGP ont suscité une pointe de jalousie de la part de mon entourage : mise en bouche avec les pilotes Français de Moto3, Moto2 et MotoGP, puis interview avec Nicky Hayden, Champion du Monde de la catégorie reine… Avec le GP, en vrai, sur place, la formation accélérée est en marche.
Pour autant, ce n’est pas comme si la moto m’était étrangère. J’ai longtemps côtoyé des férus de moto, le genre de passionné prêt à souscrire un abonnement à Canal Satellite pour pouvoir regarder les courses sur Eurosport. Du coup, les pilotes de ces dernières années me sont familiers (il n’y a pas que Valentino Rossi, même s’il s’agit d’un demi-dieu au Mans !) et j’ai pu voir de belles batailles, celles qui font dire aux fans de moto qu’il y a bien plus de dépassements
. Je ne peux pas dire le contraire.
Arrivée au Mans : les Repères sont les mêmes !
Sur le circuit, j’ai retrouvé tout ce qui me fait aimer la compétition : odeurs d’essence et de gomme, bruit strident des moteurs, ambiance road trip et envie de voir bien figurer en course son favori ! J’ai vu, comme en auto, des familles amener leurs enfants sur les circuits.
Dans l’équipe du Repaire, les débats étaient ouverts : ça vous aurait ennuyé, vous, d’être traîné sur les circuits, enfant ? Pour ne pas avoir eu cette chance, ma réponse était logiquement négative. Les sports mécaniques sont une histoire de famille, il suffit de regarder ce que deviennent ici et là les fils des plus grands pilotes…
Bien sûr, le temps n’était pas au beau fixe. Mais quand vous avez connu les Ardennes de Spa-Francorchamps et ses 5° fin août au cœur de la forêt, alors que le tonnerre gronde... pendant 3 jours de Grand Prix, vous savez vous protéger du froid et de l’humidité ! Tout le monde préfère le beau temps, c’est évident. Or, aller sur un circuit, c’est comme un pèlerinage. On trouve le bon emplacement pour regarder, l’écran géant et les snacks n’étant pas bien loin du point de chute pour satisfaire les groupes et on profite.
Parce que le sport mécanique, c’est une fête. Sur 2 comme 4 roues, la passion reste la même. Même quand en sortant du circuit, il faut deux heures pour atteindre l’autoroute… Par contre, ça, Lewis Hamilton et les stars du MotoGP n’ont pas dû en souffrir !
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