Contrôle technique européen : le combat se poursuit

Des députés européens et français mobilisés

Un 1er vote au comité des Transports du Parlement Européen fin mai

Après une première victoire inespérée en décembre dernier grâce à une forte mobilisation du gouvernement français au sein du Conseil Européen, le combat autour du retrait du projet de contrôle technique moto s'annonce plus complexe. Heureusement, du côté du Parlement, des députés français se mobilisent pour défendre les usagers de la route contre ce que la FFMC, Codever et la FFM qualifient "d'excès réglementaires de Bruxelles".

Rappelons que la question de la périodicité des contrôles pour les automobilistes entre aussi en jeu puisque la proposition de la Commission Européenne est de rendre ces contrôles annuels pour tous les véhicules de plus de six ans et les étendre aux caravanes et aux deux-roues motorisés.

Des réponses encourageantes

Suite au courrier commun des trois instances principales du monde moto que sont la Fédération Française de Motocyclisme, la Fédération Française des Motards en Colère ainsi que du Collectif de Défense des loisirs verts, Codever, qui avait été adressé aux députés européens français, de nombreuses réponses encourageantes ont été reçues. Plusieurs amendements visant à exclure les deux-roues motorisés du champ d'application de la directive ont été ainsi déposés et seront prochainement disponibles sur le site du Parlement Européen.

Parmi les députés européens ayant indiqué leur opposition à la proposition de contrôle technique des deux-roues motorisés, on notera entre autre le soutien de Dominique Vlasto, Alain Cadec, Jean-Pierre Audy, Christine de Veyrac, Michel Dantin, Dominique Riquet ou encore Brice Hortefeux.
L'enjeu aujourd'hui est d'élargir le cercle des opposants à une généralisation du contrôle technique des deux-roues motorisés, notamment face à des pays où le contrôle technique moto existe depuis plusieurs années à l'instar de l'Allemagne ou de l'Angleterre et qui ne comprennent pas les positions des pays où celui-ci n'est pas en vigueur dont la France et les Pays-Bas.

Un premier vote interviendra au sein du comité des Transports du Parlement Européen fin mai à Bruxelles et le vote en séance plénière devrait avoir lieu au début du mois de juillet à Strasbourg. La partie s'annonce d'ores et déjà serrée.

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