Rallye des Pharaons : Barreda remporte la 4ème étape
Przygonski et Goncalves luttent pour la 2ème place
La nouvelle Husqvarna rivalise avec les KTM
Une journée caniculaire comme les concurrents les vivent chaque jour. Raison pour laquelle les départs sont très matinaux, le soleil commence à pointer au sommet des dunes et la fraîcheur est encore palpable.
La 4ème étape de ce Rallye des Pharaons a été un ‘poil’ plus difficile que celle de veille et un peu moins que celle que les rescapés attaqueront demain. Toujours est-il que l’histoire à moto se résume à un nom : Joan Barreda. Il essouffle la concurrence au point de le voir chaque jour réaliser avec sa nouvelle Husqvarna (dérivée de la 450 enduro BMW) des prouesses que les utilisateurs de KTM regardent d’un mauvais œil. Les habitués des rallye-raids voient en cette machine – enfin – une rivale pour les KTM sur le Dakar.
Quand Barreda enchaîne les victoires, la troisième sur quatre étapes disputées, il a l’impression de se répéter dans ses déclarations. Parti en ouvreur, il se dit : "rassuré sur la navigation accomplie" qui ne lui a causé aucun problème, comme la veille.
Ni Jakub Przygonski (2ème), ni Paulo Goncalves (3ème) son équipier, n’ont pu suivre l'espagnol lancé à grande vitesse dans le désert égyptien brûlant et presque blanc sur les coups de midi. Barreda s’échappe chaque jour vers la victoire alors que Gonzalves et Prygonski se disputent la première place de dauphin.
Jordi Viladoms était annoncé arrêté sur le parcours, une information erronée car, il s’agissait simplement de la panne de son Iritrack. Si le pilote Bordone-Ferrari a couvert les deux spéciales de 215 et 248 km sans encombre, ce sont ses côtes qui le firent souffrir après sa chute d'hier.
Pal Ullevalseter a joué son joker. Après 40 km parcourus, la boîte de vitesses céda. Le Norvégien a laissé sa KTM à la charge du camion-balai avant de se rendre compte qu’il avait aussi vite fait d’aller la chercher avec un 4x4 d’assistance.
L’italien Franco Picco, pilote de renom fête aujourd’hui son anniversaire. Il a chuté, la tête la première dans le sable en tombant du sommet d’une dune. Franco a rebroussé chemin.
Franco Picco :
Je me suis retourné pour surveiller mes ‘poulains’, je n’ai pas fait attention que j’étais sur une crête…
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