Lituanie : Santé et pharmacie

Gare aux tiques en forêt

Plutôt qu'un tour des Alpes ou de la Méditerranée, on peut aussi vouloir changer d'air à moto et se lancer dans un roadtrip vers le nord de l'Europe et la mer Baltique. Y a-t-il cependant des différences majeures à prendre en compte sur le plan sanitaire dans ces États du nord du continent ? On fait aujourd'hui le point sur le plus grand des trois états baltes : la Lituanie.

Comme ses deux voisins un peu plus au nord, la Lituanie fait partie de l'Union européenne, un avantage certain puisqu'en plus de l'utilisation de la même monnaie et de l'absence de contrôles aux frontières, les démarches sont également simplifiées sur le plan médical.

En effet, en se munissant de sa carte européenne d'assurance maladie, il est possible de bénéficier d'une prise en charge des soins au même titre que les locaux. Il faut juste bien penser à faire sa demande à sa caisse d'assurance maladie au moins deux à trois semaines à l'avance.

Mais parce que les frais d'hospitalisation et les dépenses de santés doivent parfois être avancés, en particulier dans les établissements privés, il peut aussi être judicieux d'être couvert par une assurance ou un contrat d'assistance. Ces derniers seront également d'une grande aide si un rapatriement sanitaire devait être effectué après une chute à moto.

Vaccins

Comme pour l'écrasante majorité des destinations de l'Union européenne, aucune vaccination n'est obligatoire pour entrer sur le territoire. Outre la mise à jour de ses vaccinations habituelles, il peut également être conseillé de se faire vacciner de manière préventive contre l'encéphalite à tiques d'Europe centrale si l'on compte se rendre dans les zones forestières et rurales.

Autres précautions sanitaires

Le principal risque sanitaire auquel on peut faire face en Lituanie est en effet lié aux morsures de tiques. Maladie virale, l'encéphalite se traduit par des fièvres, des troubles digestifs et des maux de tête pouvant aller jusqu'aux troubles neurologiques. Vêtements couvrants et répulsifs sont fortement conseillés, de même qu'une inspection minutieuse après chaque sortie en zone forestière.

Des cas de fièvre typhoïde, découlant d'une intoxication aux salmonelles, ont également été relevés ces dernières années. Pour s'en prémunir, il convient d'appliquer les mesures de base d'hygiène alimentaire (se laver les mains, éviter les aliments crus).