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Les Zhumeurs : rouler sans casque...

Jamais ou juste en cachette ?

Et qu'en pensent ceux qui roulent uniquement dans le sud ou le désert ?

Les Z'humeurs
  • Alexis

    Alexis, Journaliste

    Que ce soit le casque à moto ou la ceinture en voiture, tout était déjà obligatoire quand je suis né et j'ai donc grandi avec. Bizarrement, je ne sais pas faire sans. J'ai l'impression qu'il manque quelque chose et je ne suis pas à l'aise. Comme quoi le conditionnement peut être assez paradoxal.

  • David

    David, Rédac'

    Sans casque ? Jamais. Même pour faire un tour autour du garage pour voir si la moto tourne, j'enfile le casque. Sans casque, j'ai juste l'impression de rouler nu. Par contre, j'apprécie le modulable, qui ne m'oblige pas à l'enlever entièrement pour prendre une photo ou taper la discute avec le gentleman rider qui s'arrête au feu.

  • Sandrine

    Sandrine, Journaliste

    La tentation peut être forte quand il fait chaud et à basse vitesse. Mais pour l'avoir fait une fois, sur une petite distance à l'étranger et en toute légalité, j'avais un profond sentiment d'insécurité qui m'a fait le remettre très vite.

  • Hervé

    Hervé, Reporter

    Deux choses m'ont marqué qui ont un rapport direct avec cette situation... Le bruit atroce d'une brelle qui se couche et vient frapper le bord du trottoir et des morceaux de cervelle qui viennent choir à mes pieds. C'était en 72 à Avignon lors des essais du "grand prix des allées de l'Oulle", un pilote allemand qui effectuait un tour de reconnaissances sans casque et en tenue de ville.
    Et des vacances sur l'île d'Ithaque, en Grèce, dans les années 90 où nous avons passé tout notre séjour avec ma douce et tendre à nous balader au guidon d'un 250 japonais dans la parfaite tenue des kékés "années folles" ... tee-shirt, tongs, Ray ban et bandana... Le pied intégral et les moustiques plein les dents.

  • Jean-François

    Jean-François, Doc' Méca

    Rouler sans casque ? Non merci, très peu pour moi, j'en mets toujours un, même en VTT et en moto, dès que ce n'est pas un intégral, j'ai peur. Ah je ne suis pas un ayatollah, j'ai même quelques images sans casque sur une moto de course, dans un paddock, mais franchement, c'était juste sur quelques mètres et sans en tirer le moindre plaisir. La moto est suffisamment dangereuse pour ne pas en rajouter non ?

  • Philippe

    Philippe, Journaliste

    J'avoue : j'ai péché. Certes, le contexte était différent. C'était au Mozambique, près de Maputo. Je rejoins un pote avec ma GS. Lui, vieux briscard habitué à l'Afrique, m'emmène pour une balade. Il fait plus de 30 °C, il ne met pas de casque et me dit qu'ici, c'est comme ça. Au début, stress total, conscient que la moindre peau de banane peut m'être fatale. Mais dans la ville, les gens roulent cool, sans agressivité. Ca détend. On chope la plage et on s'éloigne vers le nord, pour finir par prendre un bac et aller dans un petit village de pêcheurs qui avaient ramené des langoustes fraîches. Le sentiment de liberté était absolument incroyable. Mais à quel prix !

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Commentaires

Jyhel

mon voisin est décédé, percuté à 50 m de son portail, par une voiture arrivant en face. Il essayait sa moto après réglages et n'avait pas pris son casque.

16-02-2017 16:50 
Hsbey

Je ne roule jamais sans casque, ni sans gants. Mais j'ai fait UNE FOIS le tour du paté de maisons sans casque et sans gants (juste pour remettre la moto dans le bon sens; plutôt que faire demi-tour dans une allée étroite) et j'ai trouvé ça vraiment très agréable.

Donc si on avait le droit de rouler sans casque et sans gants, alors je le ferais volontiers de temps en temps. Pas souvent, pas n'importe où, mais de temps en temps quand même.

16-02-2017 20:12 
tom4

Dans une vie ancienne, en 1995, quand je bossais dans le Wyoming, sachant que j'étais fou de moto, ma chef avait insisté pour que je fasse un tour derrière son copain, sur sa harley . je m'en souviens comme si c'était hier, le sportster 1200, le ape hanger, nous 2 avec nos bandanas harley sur la tête, et il roulait comme un décérébré. j'ai jamais eu aussi peur de ma vie en moto.
ça ne m'a pas empêché l'année suivant de faire des courts trajets en stop sur le 650CX d'un collègue dans l'Arizona.
mais sur ma moto, je n'arrive pas.
mais en vélo, j'avoue, les rares trajets que je fais sans casque, j'apprécie beaucoup

tom4

16-02-2017 21:04 
Thor

Uniquement quand je suis bourré

17-02-2017 07:58 
BIG83

Salut
Rouler sans casque ? Une sorte de sélection ( presque ) naturelle...
[images.pausecafein.fr]inquiet

17-02-2017 12:45 
ruanmarco

Rouler sans casque, c'est comme rouler sans cervelle, le moindre choc et c'est la morgue.

Déjà avec toutes les protections tu n'es jamais sûr de t'en sortir, alors essayons de prolonger nos vies, elles sont importantes pour les gens qui nous aiment.

Vous n'avez pas envie qu'elles versent toutes les larmes de leurs corps au dessus de votre cercueil, car rouler sans casque c'est comme jouer à la roulette russe, le chemin sans retour

17-02-2017 18:59 
Bronco

Quand j'étais gamin, le casque sur nos pétoires kitées c'était au coude qu'on le mettait. Les condés arrêtaient peu, ce qui ne nous décourageait pas vraiment...

J'ai fait une bonne chute derrière un pote en callabero qui a freiné (le con) sans prévenir, et sans feu stop, en bas d'une descente alors que j'étais prêt à le bouffer en pleine aspi. J'ai niqué mon zündapp, perdu un ongle du gros orteil, et surtout ruiné le blouson aviateur que j'avais piqué à mon père... La chance de pas taper la tête, oui. J'ai poussé la bécane sur 2km jusque chez un pote, puis je me suis évanoui brièvement à cause du contre choc quelques heures après.

Mais le plus drôle, c'était quand on s'arrêtait après une petite balade/bourre: Tout le monde avait des traînées de larmes plus ou moins séchées sur les joues. Pour les plus "braves" les traînées c'étaient sur les tempes!

17-02-2017 19:28 
 

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