Zhumeurs : Votre plus grosse peur à moto
Peur pour l'avoir vécu ou peur pour l'avoir vu
La rédaction vous raconte ses pires moments. Et vous ?
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Damien, Essayeur
Très peu de souvenir de ce genre, tout va trop vite en cas d'urgence pour ces sentiments. Il y a bien sûr toutes les petites angoisses quand l'avant ou l'arrière décide de glisser sur l'angle. Toutes les craintes du PV après les sorties sportives. Mais en ce qui concerne l'accident possible, seul me revient une traversée de la voie opposée, en virage à droite, lors de ma première année à moto. Une vitesse que l'on ne maitrise alors pas et surtout la peur d'angler, la prise des freins avant qui raidit la machine et le regard sur le bas côté… Heureusement, la route était libre.
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David, Rédac'
Finalement, quand on a l'accident, on a rarement peur, ou a postériori. Par contre, quand c'est votre moitié qui s'envole devant vous avec une moto qui lui passe au-dessus de la tête, là, c'est la vraie peur, de celle qui vous poursuit longtemps. C'était en Inde et je m'en souviens encore.
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Hervé, Reporter
Des frayeurs il y en a eu des tonnes et bien souvent, comme cela s'est terminé par un contact avec le bitume l'épisode peur fut rapidement remplacé par l'épisode soulagement .. " je suis toujours vivant !! " ... Toutefois j'aime bien, c'est un doux euphémisme, me remémorer la première fois que je me suis rendu compte que l'ABS était un sacré plus en motocyclette .. C'était en 2008 lors de la seconde balade des Cent Cols avec une KTM 990 Adventure ... Sans l'ABS je pense que je n'aurais jamais pu prendre ce satané virage dans le brouillard .. et croyez moi, pour l'avoir admiré dans des conditions plus favorables .. la marche était très haute !!
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Jean-François, Doc' Méca
Jeune motard à la toute fin des années 70, je fonçais à la Bastille les vendredis soir histoire de dégourdir les bielles de ma Yamaha 350 RD (modèle 1974). J'avais un ami qui possédait des motos puissantes et rapides et je m'escrimais bêtement à le suivre. Autre temps autre moeurs. Un soir en rentrant, alors qu'il roulait devant moi à des vitesses inavouables et en plein Paris, une jeune femme s'est mise en tête de traverser la rue derrière lui, sans voir que j'étais dans son aspi. Heureusement, son compagnon m'a vu et l'a tirée violemment en arrière, évitant ainsi la catastrophe. Ce soir là, j'ai compris mon imbécilité profonde, j'ai ralenti, j'ai laissé filer mon pote et j'ai arrêté de prendre la ville pour un circuit.
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Philippe, Journaliste
C'était sur une R 1200 GS avec un casque cross et des lunettes cross, en revenant d'un week-end assez orienté TT. Il pleuvait, les lunettes étaient de mauvaise qualité et en passant dans un carrefour, je respire et je me retrouve avec une énorme couche de buée dans les lunettes. Je ne vois plus rien et je traverse le carrefour à l'aveugle complet entre les bagnoles. Il m'a fallu 2 ou 3 secondes pour lâcher le guidon et reprendre mes esprits. Belle frayeur !
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Serge, Chroniqueur
Tranquille sur une belle ligne droite. Devant moi deux voitures que précède un camion qui ne semble vraiment pas avancer vite. Fort des chevaux de ma moto et d'une expérience restant à compléter, je prends le parti de doubler ces "trainards" lorsque soudain, je me retrouve face à un tracteur qui se trouvait devant le camion et que je n'avais donc pas vu, tracteur ayant bien entendu décidé de tourner à gauche pour rentrer dans un chemin... Grosse frayeur, freinage intensif, puis tout-terrain pour réussir, in extrémis, à passer sous le nez de ce tracteur avec...ma passagère. Conclusion, depuis je ne dépasse jamais un camion sans m'être assuré qu'il n'y avait rien devant...
Commentaires
Un matin d'hiver, il faisait froid mais beau, alors j'ai pris ma moto pour aller au boulot. Dans l'après-midi, contre toute attente, il s'est mis à neiger alors j'ai décidé de rentrer chez moi. Malheureusement, il s'est mis à neiger de plus en plus fort, au point de croiser un chasse-neige sur la nationale. Je ne voyais plus rien. Je roulais visière ouverte avec les flocons qui rentrent dans les yeux. Mais pas question de m'arrêter au bord de la route et d'attendre. Les 25Km les plus effrayants de ma vie. Interminables.
01-06-2017 08:45Salut
01-06-2017 08:59J'ai ramassé un panneau STOP dans la gueule ( plus précisément dans la fourche ) à un gros 150 sur l'autoroute...J'avoue que le froc a failli ramasser aussi...
.. a part ça je vois pas.
V
Route: Grand boulevard 2x2 voies séparées avec terre plein, je suis jeune permis, roule à 70 compteur nez au vent tranquille...
01-06-2017 11:14Et là ! déboule à 90° mamie qui crame le stop à 5km/h et se retrouve en travers de ma route à 5m devant: je tente une esquive, mais me fracasse dans l'aile avant et vole plus loin...
bilan global plutôt light : une cheville une clavicule, la meule (svs650) avait moins aimé...
Piste: je suis au super taquet en qualifs au Vigeant, sortie du pifpaf j'ouvre en grand encore sur l'angle...le moulin de la RSV pète ! blocage de la roue arr, je fais une virgule de 30m de gomme sur la piste et enchaîne par 100m de bac à graviers...sans tomber !!!
--> budget slips du weekend largement dépassé !
Ma plus grosse frayeur ... rétrospective, parce que sur le coup, pas eu le temps de réfléchir. 2h du mat, je rentre du boulot, 4 voies, belle ligne droite, le B6 file dans la nuit d'un bon 140-150 compteur. Tout à coup, une masse sombre là, juste sous le guidon côté gauche et le-dit guidon qui part complètement en vrille, le pied gauche, dans un choc velu qui quitte le repose-pied. Freiner, pas freiner ? non, tant que ça guidonne, surtout pas freiner. quelques dizaines de mètres plus lion, ça s'arrange, je ralentis, je vais m'arrêter. Mais j'ai mal à la cheville gauche, alors, on fait tourner dans un sens, dans l'autre. Ca fonctionne, je pense rétrograder, mais le sélecteur, il est tout bizarre. Ah oui, il est plié à l'équerre, va falloir s'en arranger pour rentrer à la maison. Mais au fait, c'était quoi ? Je pose la moto sur le bas-côté et retourne au point d'impact. Un beau sanglier, taille d'un chien genre boxer, un beau morceau quand même est là, couché sur le flanc, se vidant de son sang par le groin. Il est sur la voie de droite, alors je le déplace comme je peux sur le côté. C'est que c'est lourd ces bestioles. Moi, je n'ai rien si ce n'est un peu mal à la cheville. La moto a le sélecteur à l'équerre, quelques traces sur le fourreau de fourche, et c'est tout. Jusque là, même pas peur, mais je n'ai pas dormi de la nuit. En fait, la peur, c'est surtout après.
01-06-2017 11:15Débutant, je viens d'avoir mon permis 2-3 semaines auparavant.
01-06-2017 15:19On part avec 2 potes dans l'arrière pays, c'est pas du rapide mais bien technique comme les routes de Lozère savent l'être ( traduction, épingles en aveugle sur épingles serrées et état de la route "aléatoire" ... idéal pour apprendre vite ! ).
On passe à côté de champs et là un veau qui s'était échappé et sa mère qui vient le récupérer.
Les 2 collègues passent, le veau prend peur et se met à courir à côté de moi.
Sur le coup le veau je l'aurai pris pour un taureau tellement il me semblait gros !
2ème frayeur l'été dernier dans les Gorges de la Jonte ( à côté des gorges du Tarn, je sais il y a pire comme terrain de jeu ).
"Petite" arsouille avec le frangin et un pote, quand à la sortie d'un virage aveugle je me retrouve face à un Master ( blanc, la couleur m'est bien restée ) en plein sur ma voie.
Freinage avec blocage de la roue arrière sur 10-15 mètres, et en évitant ( je ne sais toujours pas comment aujourd'hui ) la camionnette le gars me montre les vautours qu'il essayait de pendre en photo tranquillement...
Malheureusement des comme celle-là j'en ai une par an du côté du Tarn ou de la Corniche des Cévennes ...
@Nounous48: le coup du Master blanc, je l'ai eu aussi, mais dans le Gard.
01-06-2017 16:28A 2 motos, on se suivait tranquillement (comme des motards, quoi) quand tout à coup à 100 m devant nous, la route disparait dans un nuage de poussière, et nous quelques secondes plus tard. On s'arrête et on attend que la poussière se dissipe et là, à quelques mètres de nous, le Master est sur le toit au milieu de la route.
Le gars avait quand même grimpé le talus à une hauteur de 4-5 mètres et était retombé à l'envers sur la route. Nous, on n'a pas vraiment eu peur, mais à quelques secondes près, c'était la cata.
Des frayeurs en prés de 25 ans de moto ...plus d'une !! ...mais jamais accidenté et tjrs indemne !!!
01-06-2017 18:54Ai changé de région ...ai plus peur maintenant des sangliers que des poulets!..je préfère me prendre 6 pts que de me taper un sanglier !
La plus grosse frayeur??? En bientôt 40 ans de permis moto, il m'en est bien arrivé quelques unes, mais la plus mémorable, c'était en Corse, sur la route de Corniche qui descend de Sartène sur Bonifacio... On avait fait une pause photo devant le lion de Roccapina (que les Corses m'excusent d'avoir surement écorché le nom de ce superbe site), et une ligne droite de 300 mètres qui se termine par une épingle bien serrée, avec la mer en contrebas à ma droite et la falaise à ma gauche. Devant moi 2 voitures, même ma passagère me dit que je peux y aller et doubler, ce que je m'empresse de faire... Au moment de se rabattre un chantier routier non signalé et surtout sur la voie de droite une bonne dizaine de centimètre d'épaisseur de graviers sur une grosse partie de la ligne droite... En face de moi des voitures montent, et je me rabats donc dans les graviers et j'essaye de ne pas choper les freins comme un goret (pas d'abs sur un 13 XJR), mais juste essayer de ralentir le bestiau sans bloquer ces pu..... de roues... Enfin la dernière voiture en face me croise et je peux enfin me mettre sur la gauche de la chaussée et choper les freins (comme un goret pour le coup), et j'arrive à arrêter la moto à moins d'un mètre de la falaise en face car pas possible tourner!!!! Sueurs froides et jambes en guimauve grave....
01-06-2017 19:55En corse ...pas trop de poulets ..mais bcp de cochons et touristes sauvages !
01-06-2017 20:40une frayeur rétrospective, c'était en 2001:
02-06-2017 19:30"
bon, vendredi apres midi, soleil. a 16h00, je me leve de mon bureau, je vais
chercher ma combi de piste qui est dans le placard (au bureau, heureuxc hasard:)
), et hop, direction Carole.
J'arrive a 16h30, je rentre sur la piste vers 17h00, premiere serie sans
probleme, si ce n'est que les plaquettes HG freinent toujours aussi peu.
deuxieme serie, je regle le levier de frein au plus dur? marche mieux, je rentre
plus fort en courbe, et je gagne 8kmh en bout de ligne droite.
3e serie, je comprends rien, j'ai a nouveau plus de frein.
on se met en place pour la 4e, quand une fille (qui roulait super fort
d'ailleurs) se prend une mechante gamelle => fermeture piste.
en rentrant sur paris, plus de frein avant DU TOUT. je me dis que c'est les
plaquettes HG qui sont mortes, pose la brele devant chez moi, prend mes affaires,
et part chez ma copine. les freins ont refroidis, mais toujours pas de frein :(
samedi matin, je sors la moto du box, regarde les freins, et me rends compte que
C'EST UNE VIS QUI TIENT L'ETRIER DE FREIN QUI S'EST BARREE !!!!!!! putain, j'ai
fais 30km avec un etrier de frein accroché par la vis du haut uniquement.
resultat, au premier freinage (quand je me suis rendu compte que ca feinait pas),
l'etrier a tourné, et il a ensuite frotté sur la jante => a bouffé tout la
peinture jaune :((((
je suis donc allé chez suzuki chercher une vis. evidemment, c un pas et diametre
a la con,; ya pas un concess suzuk sur paris qui a ca.
en regardant de plus pres, je vois des fissures sur le disque.
cerise sur le gateau, il y a des fissures qui se forment entre chaque trou sur
le disque.
bilan:
- si y avait eu une 4e serie, je me serais envolé a +150 en bout de ligne droite,
sans frein
- si j'avais pas perdu la vis, j'aurais peut etre pas vu que le disk etait fêlé,
et il aurait surement pété sur un gros freinage (hotel, alpha ou golf, a +150)
retrospectivement, j'en ai des sueurs froides
tom4, j'le crois pas, j'ai cassé un disk beringer fonte :((
ps: le bandit au frein moteur, c chaud, mais ca le fait"
et une en live qui m'a fait réfléchir et changer de mode de conduite sur route.
c'était en 2006
samedi, balade pendant la NC, on fait le plein à Nyon, et pour la montée de
saint cergue, je demande à Gibs de me laisser le 400 bandit pour la montée,
histoire de monter en rythme un peu plus rapide qu'avec le 11R. Je connais
un peu la route (c'est la mon erreur principale je pense), et je connais
tres bien la moto.
on part, je passe les premiers virages en bas sans probleme, le grand
gauche, un sinueux, et un droite, je penche, je prends la corde, et là, je
sais pas trop pourquoi, je regarde les voitures en face, la moto commence à
élargir, je flip, je vois un trou entre 2 caisses, je redresse et je passe
entre 2 voitures qui arrivaient en sens inverse , pour passer sur le bas
coté exterieur, contourner la 3e voiture et revenir sur la voies.
C'etait un droite un peu vicieux, se refermant legerement. j'arrivais pas
vite, j'ai pas pris beaucoup d'angle, mais au lieu de regarder la sortie du
virage, je me suis focalisé sur les voitures en face, et sur le trou de
souris qui m'a permis de passer "sans encombre". ca m'a un peu beaucoup
perturbé, vu que le droite suivant, j'ai elargi pareil, vitesse tres
moyenne, elargi, je me suis arreté dans un chemin forestier en face. j'ai
failli poser la moto là et rentrer à pied.
Je sais que j'ai un gros probleme dans les droits sur route (Ceux qui
étaient au RG01 se souviennent peut etre de l'audi sous la pluie à la sortie
de l'épingle pourtant prise à 2 à l'heure).
Est ce un probleme de concentration, de manque de confiance ?
je me suis serieusement demandé en rentrant ce soir si la moto sur route
était un truc pour moi, sachant que à chaque droit serré, je flippe (passé,
présent, et surement futur).
il va clairement falloir que je me degote un stage de roulage sur route, ou
que je retravaille des automatismes que j'ai du perdre.
ce qui m'enerve/m'inquiete le plus est que je sais que il faut toujours
fixer la sortie du virage, que la moto suis le regard, mais rien à faire,
impossible de me focaliser sur la route, je cherche toujours l'echapatoire
possible, et du coup, je le prends plus souvent qu'à mon tour.
tom4
Sans hésiter, la fois où je suivais un camion sur une petite route de campagne avec une Yam 125 DTLC. A un moment, la route est barrée par des travaux et il enclenche naturellement la marche arrière, sans prendre la peine de regarder dans ses rétros.
03-06-2017 11:01En moins de 2 je me retrouve sous le camion avec la moto couchée sur moi. Le chauffeur n'a probablement pas dû sentir le choc car il continuait de reculer... Heureusement, un piéton assistait à la scène et a pu faire signe au type d'arrêter! J'avais beau gueuler dans mon casque et klaxonner (sur cette meule, le klaxon se rapproche plus d'un râle de bactérie que d'un vrai avertisseur) rien n'y faisait.
Je m'en suis tiré à peu près indemne, mais la Yam a pris cher...
Ma plus grosse frayeur à moi mériterait presque de faire partie de "La Honte" Dans mon patelin (Somme) petite route encaissée, je roule pépére (enfin, 110/120, quoi) et là, je vous le donne Émile, un lièvre qui passe "au vol" à trois mètres devant moi. Le lascar arrivait pleine bourre et hop, vas-y que je saute la route en contrebas... Là, grosse peur, je sais plus où j’habite, il me faut quelques secondes pour réaliser sauf que... Le stop plus loin, lui, n'a pas bougé. Je me vois encore freiner comme un calut pour essayer d’arrêter la Triumph et le mec en Fiesta qui freine en me voyant arriver... D'ailleurs, c'est pas compliqué, s'il n'avait pas freiné, je ne serais plus là pour en parler. Un caleçon, s'il vous plait ?
03-06-2017 18:48Tiens, moi aussi ce sont des animaux.
03-06-2017 22:51Mais des gros.
Je convoyais tranquillement ma 400 bandit juste achetée, la nuit, en y voyant très peu avec un phare mal réglé qui éclairait les étoiles, et j'avais mal aux fesses depuis une heure. Je ne dormais pas au guidon à cause du "silencieux" MIG et du collecteur percé.
Un peu marre de ma trainer, c'est juste quand je commençais à tordre un plus la poignée que j'ai cru apercevoir grâce au clair de lune une énorme masse sombre se déplacer rapidement dans le pré à droite.
Et là, déjà on a la trouille, parce qu'on ne sait pas du tout de quoi il s' agit.
C'est gros et ça va vite, et ça va traverser la route.
Freinage réflexe avec le terrifiant simple disque d'origine, et devant moi passent des marcassins en file, suivis par leur monstre de maman sanglier que j'ai entendue grogner quand elle est passée à quelques dizaines de centimètres de la roue avant...
Pas question évidemment de s'arrêter tout de suite, mais le palpitant cartonne à 200.
Je me souviens avoir pensé après, les intestins tout noués, que finalement rouler à 70/80 en sixième ça allait bien suffire.
Premières années de permis, Diversion 600 S, route de campagne en belle ligne droite je roule tranquille 90km/h (34cv oblige)...
06-06-2017 20:57Sauf que c'était mouillé et une belle bourrasque s'est invitée: j'ai senti la moto se soulever.
J'étais maintenant sur la voie en sens contraire... Par chance personne y circulait.
Depuis sous la flotte, mode lopette.
Quelques années plus tard avec mon CBR1100XX qui n'avait que 3 mois: une voie rapide, un monospace dont le chauffeur est au téléphone... Je me dit gazzz, hop disparu des retros!
Je suis tranquille quelques kms plus loin, en ville (RN20 Antony) à patienter à un feu rouge. Sauf que voilà: gros boom, le Chrysler Voyager m'a rattrapé, n'a vu ni le feu rouge, ni moi... il arrivait à +90kmh. J'aurai été piéton j'y restais: son parechoc s'est incrusté entre la roue et la selle, la jante n'est plus ronde, un pot arraché, le chassis tordu....
C'était la veille d'un départ en vacances à moto avec des potes, j'ai attendu 3mois le cadre du Japon. J'en suis sorti indemne physiquement, la moto a coûté cher à son assureur.
Moi j'hésite entre quelques cas:
07-06-2017 21:29Route à deux bandes similaire à celles que vous avez en France, il fait nuit et la Sevenfifty ronronne à 90-100.
Une voiture vient en face, je coupe mon phare de route pour revenir en feu de croisement. Comme j'arrive en agglomération, je coupe les gaz et laisse faire le frein moteur...
J'étais encore à environ 70 quand j'ai apperçu, dans la zone sombre entre deux poteaux d'éclairage, un casse vitesse démontable ! Ces cochonneries que l'on met à titre expérimental, et qui ont une belle forme de chapeau bicorne
Pas eu le temps de faire quoi que ce soit, je suis parti en jump avec une bécane de 235kg! Les pieds au dessus de la tête, je ne tenais plus le guidon qu'à la main gauche. Merci Monsieur Honda de faire des motos équilibrées, la CB est restée en ligne, je suis retombé dessus, main droite sur le guidon, pied gauche sur le repose pied, mollet droit sur la selle!
"Vivant ! Je suis vivant!"
En route pour la Corse avec la GSX 1400, donc valises, top case, sac réservoir... ma femme me rejoindra là-bas en avion. Une départementale bien dégagée, une ligne droite, je suis à 100-110 et je vois une voiture que je rattrape au bout de la ligne droite. "Elle n'a pas l'air d'avancer vite"... "Elle n'avance vraiment pas vite"... "Elle est vraiment lente"... "MAIS ELLE EST ARRÊTÉE EN FAIT !"
Prise de frein réflexe, blocage de l'avant qui part à droite à gauche à droite à gauche...
Je finis par m'arrêter juste à côté de la voiture, ma roue avant au niveau de sa roue arrière, le conducteur de la caisse a sans doute vu mon phare balayer la route et s'était recroquevillé sur son siège en attendant l'impact.
Juste après le virage en bout de ligne droite, il y avait un feu rouge à l'entrée du village
Presque pareil sur une route de nos Ardennes belges: je roule 110-120 avec ma femme sur la GSX sur une deux bandes prioritaire. Je vois que je vais croiser une autre route. Coup d'½il "au cas où" à gauche et à droite, pas l'air d'avoir de cinglé qui arrive. Un panneau... "Comment ça STOP à 150m?" Freinage réflexe, blocage de l'avant qui part de nouveau gauche-droite gauche-droite... Je finis par m'arrêter avec la roue avant sur la piste cyclable de l'autre route...
Ces deux épisodes m'ont convaincu de mettre des durites aviation et de changer le maître cylindre de frein avant par un radial donnant un bien meilleur feeling.
Enfin, quand j'ai eu mon premier accident avec ma première Speed Triple: une file de voitures est en train de ralentir. Comme il n'y a personne en face, après les vérifications d'usage, je dépasse. Pendant que je remonte la file de voitures, je vérifie qu'il n'y en a pas une qui en sortirait sans crier gare pour dépasser aussi. Je n'ai pas pensé que ce serait le camion de tête, celui qui ralentissait tout le monde, qui ferait demi-tour devant moi!
Là, je me suis dit "ce coup-ci, je suis mort!" BARDAFBADABOUMCRITCH ... "tiens, non!"
Cette fois-là, c'est ce foutu freinage réflexe qui m'a sauvé: en perdant l'avant, je suis tombé et j'ai glissé en dessous du camion! Si j'avais eu l'ABS, j'étais mort, pas moyen de passer à travers le camion
Il y en a d'autres, mais ces quatre-là sont assurément les plus fortes chaleurs que j'aie eues à moto
Le coup du tracteur de Serge me rappelle un épisode au guidon de mon Honda MBX 50
07-06-2017 21:51Sur de petites routes de campagne à peine plus larges qu'une voiture, j'étais en train d'enquiller à fond, quand je me retrouve, à la sortie d'un virage masqué, face à un tracteur.
Je coupe les gaz le temps de voir que ça passe à côté, je réouvre...
Le fermier, bien sympa, serre à sa droite pour me laisser plus de place. Ce faisant, son tracteur se met en oblique et met sa herse juste sur ma trajectoire ! Il a redressé juste à temps, et j'ai vu passer très près de ma tête les picots de la herse...
Rigolo tout ça !!! Quand on y repense...
08-06-2017 15:09Pareil, toutes ces années au guidon, on ne compte plus les peurs ou "rappels de peurs"... fautif ou pas, d'ailleurs !
Mais à vous lire chers semblables... vous roulez tous en Bandit 400 ou QUOI ??? J'ai manqué la distribution dites moi ???
Nan c'est juste que ceux qui roulent en bandit 400 se font très peur 12-06-2017 11:29
Oui, c'est peut-être parce que c'est pas jeune, que ça freine pas et que ça tient pas trop bien la route d'origine.
12-06-2017 13:11quelques temps après un serrage qui s'est très mal terminé, j'ai vendu la kawa et acheté une grosse Guzzi (V7spécial)au moins avec ça, je roulerai pas comme un goret !
13-06-2017 10:45Fait beau, fait chaud, on part en vacances, la meule est super chargée, tout va bien quoi !
On est sur une route droite, y peut pas y avoir plus droit, avant Troyes, et d'un coup, alors qu'il ne se passe rien, mais alors queud, crise d'angoisse, la trouille, j'sais pas pourquoi, jambes en coton, j'me suis arrêté 1/4 d'heure, impossible de bouger, de parler, de faire quoi que ce soit
pis on est reparti, et ça ne m'est plus jamais arrivé