Zhumeurs : Votre plus grosse embrouille avec les bleus

Ils sont là pour faire appliquer la loi, mais là, c'était le guet-apens

La rédaction vous raconte ses expériences

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  Philippe, Journaliste

  C'était en Afrique du Sud et je roulais avec une Royal Enfield Bullet modèle military (en 2008, elles venaient avec les sacoches en acier kaki et le moteur fonte). La machine appartenait à l'importateur et là-bas, ce genre de véhicule a une immatriculation spéciale qui ne correspond pas à la logique de l'immatriculation des autres véhicules. Je me suis fait arrêter à un contrôle par un flic nul et corrompu, qui ne connaissait pas cette règle et qui croyait avoir fait le coup du siècle en arrêtant "un étranger qui avait volé un véhicule militaire" !

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  David, Rédac'

  Sortie du périphérique parisien pour arriver sur la Porte Maillot avec un passage piétons de 10 mètres de large, les voitures passent en masse. Je suis le mouvement. Pas de bol, loin, à l'autre bout, un piéton avait mis le pied sur le passage. Et la souricière était là. Résultat amende et -4 points. Et moi qui m'arrête dès qu'un piéton traverse un passage. Ok, c'est la loi mais il était vraiment loin et même en courant vers moi, j'en étais loin. Là, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir été coincé.

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  Grégoire, Chroniqueur

  Je ne m'engueule jamais avec les Bleus : eux ont le droit d'avoir des flingues et de s'en servir et pas moi -apparemment. De plus, la majorité d'entre eux tirent comme des seringues et seraient foutus de m'en coller une à force d'essayer. Enfin, comme Brassens l'a apparemment dit, je suis suffisamment anarchiste pour traverser scrupuleusement dans les clous afin de n'avoir jamais à seulement leur adresser la parole.

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  Hervé, Reporter

  Eh bien les deux plus grosses embrouilles ne se sont pas passées sur notre territoire national ... mais les deux fois, cela s'est terminé au gnouf !!
  La meilleure, au Portugal : Un gugusse en mobylette me coupe la route, j'arrivais avec ma R50/2... impossible de l'éviter. Je le shoote et m'en mets une... A quelques encablures il y avait les flics. Le gazier se relève et commence à m'insulter copieusement. En ce temps là fallait pas faire hiech Gérard Lambert, il a pris ma tête sur le pif .. manque de pot j'avais le Cromwell... Bilan un jour de trou.
  La seconde en Tunisie... Je stationne la Triumph dans le port de Sidi Bou Saïd pour prendre quelques photos. Je décide de prendre un cliché de la brelle avec le paysage en fond décor. Manque de pot il y avait la baraque de Ben Ali en arrière plan... Les keufs m'ont sauté dessus, cela ne s'est pas bien terminé... Un jour et demi de gnouf et intervention de l'ambassade !!
  Il y en a eu d'autres mais celle là ont fait date !!

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  Alexis, Journaliste

  Le péage du Mans en allant couvrir les 24h Motos. "Papiers du véhicule et permis de conduire" me dit l'agent. "Bonjour" lui répondis-je avec un grand sourire sans rien sortir en attendant qu'il fasse preuve d'un peu de politesse. Je n'ai rien à me reprocher, tout mon temps et je suis d'humeur taquine. La conversation se poursuit dans la même veine : "avez-vous bu ?" - "oui, mais ça dépend quoi ?". "Avez-vous consommez de l'alcool ?" - "Oui, hier soir". "Ok, on a affaire à un rigolo. Soufflez monsieur". Pas de chance, j'étais à 0.0. Je garde mon sourire tout du long, eux deux semblaient avoir bien besoin d'un petit coup de Dulcolax "Circulez !" - "Bonne journée messieurs".

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  Damien, Essayeur

  Aucune. Quand je suis pris le gant sur la poignée en coin, je fais profil bas. Histoire de négocier mon futur de la moins pire des façons…

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  Alexandre, Journaliste

  En voiture, mon premier contrôle routier. Pas vraiment une embrouille mais plutôt un gros moment de gêne avec les forces de l'ordre. A l'époque, j'étudiais à Montluçon dans l'allier et je rentrais chez moi avec une amie, à une heure de là. Je venais d'avoir mon permis : le A collé sur le pare-chocs d'une Clio I de 1992 qui a bien vécu... Bref, le client parfait pour la gendarmerie. Je passe devant une Megane RS bleue, sur une route nationale vide à ce moment là. Alors qu'elle repartait dans l'autre sens, elle a fait demi tour d'un coup pour me prendre en chasse, pour un contrôle routier qui va alors tourner au ridicule. L'agent me demande d'où je viens. "Montluçon". Bingo, lui aussi et le bougre connait bien la ville. "Ah oui vous êtes au lycée machin, il est ou déjà ?". Problème, c'était le début de l'année et je ne savais pas encore bien m'y repérer. Angoissé par le contrôle, je lui lâche alors un laconique "A l'entrée". Mon amie, un peu plus renseignée, donne l'adresse exacte. J'étais en Prépa, j'avais dormi 10 heures dans la semaine, mais surtout, j'étais vraiment stressé par l'agent. Mais ça, il ne le savait pas et suspectait autre chose. Il me demande alors de descendre de la voiture, qui commence alors reculer. Dans la panique j'avais oublié de serrer le frein à main. J'ouvre la portière : re-mince, j'arrive pas à descendre. "Alexandre, ta ceinture !" me lance mon amie. Ah ouais, pas con. Si je me détache pas, ça va pas marcher. En face, le monsieur commence un peu à perdre patience. Et alors là, je passe tous les tests possibles, tous négatifs. Un peu étonné, l'agent a fini par me laisser repartir, en me conseillant juste d'être "un peu moins tête en l'air"... Il parait que la première fois c'est toujours décevant, ben je peux vous dire que moi je m'en souviendrais longtemps.

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