Avis moto : Kymco K-PW

Identité trouble

Il y a des noms difficiles à porter : initialement baptisé K-Pipe, on devine sans trop se forcer quel genre de sarcasme devait supporter son ou sa propriétaire. De fait, c'est devenu un bien plus impersonnel K-PW. Ce qui ne change rien au fond de l'histoire : c'est une toute petite machine, menue et compacte (103 kilos à sec, 1300 mm d'empattement) et qui se révèle donc extrêmement facile à mener (malgré sa selle à 800 de hauteur, qui compense par une belle finesse à l'entrejambe), y compris dans l'enfer de la jungle urbaine. Son petit monocylindre 4-temps n'est pas un foudre de guerre, car il développe seulement 8,1 chevaux et avec la boîte de vitesse semi-automatique à 4 rapports (il y a un sélecteur, mais pas d'embrayage), les accélérations sont plutôt douces. Le réservoir ne fait que 4,5 litres, donc on sera prié de ravitailler avant d'avoir fait 200 kilomètres, ce qui prendra un certain temps au guidon de cette machine plutôt dédiée à la balade. A noter qu'elle existe aussi en 50 cm3.