Avis moto : Kawasaki Z 1000 SX

La Z sport -touring, Super eXcitante !

Kawasaki ne s'est pas contenté de greffer un carénage à sa Z 1000 pour en faire une Sport GT : suspensions modifiées, transmission finale rallongée, réglages moteur spécifiques, nouveau tableau de bord, ergonomie retravaillée, capacité du reservoir passant de 15 à 19 litres... A l'usage, la selle épaissie demande désormais un minimum de 1,75 m pour poser les deux pieds à plat mais le guidon étroit et plus relevé offre position conforme aux canons du genre Sport GT. Moins facile en ville qu'une Z de part un poids en hausse, un rayon de braquage supérieur et un bras de levier moins important offert par le petit guidon, elle se sort toutefois honorablement de l'exercice. Sur autoroute, lé bénéfice du carénage est sensible avec une bonne protection générale et une bulle réglable sur trois niveaux autorisant le cruising jusqu'à 150/160 km/h sans souffrir du vent. Et comme sur la Z, la stabilité à haute vitesse est irréprochable, même lorsque la SX est équipée de ses imposantes valises latérales. La dent supplémentaire ajouté au pignon de sortie de boite et le plus grand réservoir offrent une autonomie totale supérieure à 250 km, juste correcte pour la catégorie. Et côté moteur, la transmission rallongée édulcore évidemment les sensations mais le bloc de cette SX reste un des plus plaisants (et charmeur) de sa catégorie. Les qualités dynamiques de la Z sont également préservées, du moins en solo avec un avant précis et un accord ferme mais homogène des suspensions. Même chargée avec la bagagerie optionnelle, cette SX peut être menée sportivement sans arrière pensée tout en profitant d'une agilité peu commune sur ce segment. En mode duo + bagages en revanche, l'avant s'allège et la suspension arrière talonne trop rapidement, même en jouant sur les différents réglages. Heureusement, même chargée comme une mule, la SX freine parfaitement bien. Bref, la SX 1000 est bonne en tout sans exceller dans un domaine particulier et gagne en fun et en sportivité ce qu'elle perd en polyvalence face des concurrentes plus homogènes mais oh combien plus fades...