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Kawasaki Versys 650

Millésime 2015

La Versys 650, auparavant plutôt basée en style sur le roadster ER6 N, se forge désormais sa propre personnalité avec le millésime 2015. Elle rejoint ainsi celle de son ainée Versys de 1000 cm3, également retravaillée en cette fin d'année. La verticalité des lignes un peu brutes, fait place à plus de sportivité, rejoignant ainsi plus fidèlement l'esprit Kawasaki. Si l'esthétique révolutionne, la midsize intègre également plusieurs évolutions tant en ergonomie qu'en partie cycle. Des arguments dont nous jugeons dès maintenant l'efficacité sur les routes siciliennes.

Kawasaki Versys 650 à la mer

Le trail versatile

Issue de l'ER6-N, la Versys a su convaincre depuis 2006, de nombreux motards séduits par sa facilité et son efficacité. Position de pilotage confortable, bi-cylindre retravaillé spécifiquement et carénage un peu plus protecteur, le trail routier midsize savait parler aux pilotes du quotidien. Si les premiers millésimes présentaient un design spécifique, voire un peu ingrat pour certains, ils évoluaient ensuite vers une esthétique plus avenante, suivant là encore celle du roadster. De même, sa cylindrée passait à 649 cc.

Le millésime 2015 rompt, c'est le moins que l'on puisse dire, avec la génétique d'origine pour s'affilier d'avantage à celle de la firme d'Hakashi. De plus, les nombreuses autres évolutions, tant au niveau mécanique que partie cycle, viennent optimiser ses capacités de petite routière. Un périple de 160 Km sur la côte sicilienne, aux environs de Catania, va nous permettre de mieux cerner la Versys 650.

Kawasaki Versys 650 de côté

Découverte

Le millésime 2015 constitue une importante refonte, dont l'évident signe extérieure qui le signe en cache bien d'autres. Finie la verticalité des feux avant superposés. Les optiques effilées retrouvent l'horizontale, surmontées d'un pare-brise coulissant sur 60 mm, après déverrouillage de deux molettes. Acérée, la tête de fourche adopte un profil aérodynamique optimisant également la gestions des flux d'air. Les lignes anguleuses des surfaces frontales se conjuguent pour piéger les flux d'air, s'encadrant ensuite de déflecteurs latéraux. Ce nouveau style contribue à renforcer l'appartenance à la famille routière définie par la Z1000 SX. De longues écopes ceinturent le radiateur et prolonge leur volume par des éléments filant sur le réservoir de 21 litres (19 auparavant).

Phare avant

On remarque ensuite une selle monobloc avenante, posée sur un bâti arrière renforcée, structure tubulaire joliment gainée. Plus résistante, elle permet d'emmener plus de poids mais alourdit la machine de 8 Kg pour un total de 214 kg (216 avec ABS). Entourant l'assise, de nouvelles poignées de maintien qualitatives intègrent désormais les supports de bagagerie. Leur surface comporte aussi des ergots, complétant ceux des platines de repose-pied passager. Elancée, cette coque arrière se conclue d'un feu à Leds au dessin dynamique.

Inchangé, le cadre tubulaire acier type diamant soutient le bi-cylindre parallèle de 649 cc à deux ACT et 8 soupapes. Le bloc bénéficie de nouveaux silent-bloc au niveau de ses fixations avant, afin de réduire les vibrations. Son rapport alésage-course ne change pas (83x60 mm), mais le twin délivre 69 chevaux (+ 5 ch) à 8 500 tours (500 tours plus haut) et 6,4 da.Nm (+0,3) à 7 000 révolutions/minute (200 tours plus haut). Mérite en revient à la cartographie et à l'injection double papillons, optimisant encore les bas et moyens régimes et compensant le surplus pondérale.

Bicylindre de la Kawasaki Versys 650

Dissimulés par un large sabot, scindés en deux éléments, les collecteurs se jettent dans le silencieux toujours placé sous la machine, compactant la machine. A ses côtés, on apprécie le dessin du bras oscillant aluminium, type banane, composé de multiples éléments aux soudures discrètes. Ses mouvement sont confiés à un mono-amortisseur latérale Kayaba, réglable en précontrainte par une molette déportée. Une nouvelle fourche inversée Showa de 41 mm équipe le train avant. Les tubes sont plus long de 25 mm (20 mm à l'arrière) mais le débattement ne change pas, optimisant seulement le travail de la suspension. Là aussi, on peut ajuster la précontrainte sur le tube droit mais également la détente sur le gauche, par molettes disposées sur les sommets des tubes de fourche.

Réglage fourche Showa

La (longue) liste des améliorations concernent également le freinage, avec un maitre cylindre de frein amélioré et l'adoption de nouveaux étriers Nissin (Tokico auparavant). Les pinces du train directeur, à double pistons, mordent des disques pétales de 300 mm. L'élément arrière, simple piston, vient serrer une galette pétale de 250 mm. Plus petite, une centrale ABS Bosch 9.1 MP surveille l'action des ralentisseurs sur les roues de 17 pouces. Les jantes à six branches sont chaussées de Dunlop D 222 au profil routier.

La finition de l'ensemble est particulièrement valorisante. Carters moteur au revêtement soigné, inserts protégeant les platines de repose-pieds pilote, cache plastique architecturé couvrant flancs et cadre, cables et durites masqués… la Versys 650 ne lésine pas sur l'esthétique. En témoigne sa nouvelle face. Cette rupture de style pourra décevoir les fans de la première heure mais se révèle réussie.

Feu arrière Kawasaki Versys 650

On tombe toutefois dans un nouveau travers, touchant cette fois-ci plus la 650 que la 1000. Si la pastèque acérée de cette nouvelle face sied correctement au trail quatre cylindres, il alourdit un peu la midsize. Avec les coloris clairs ou le contraste est plus fort, la tête de fourche semblent flotter pesamment sur le train directeur du fait des écopes et déflecteur latéraux sombres.

Vue 3/4 arrière

En selle

Plus accessible encore avec une selle à 840 mm (- 5 mm), la Versys est surtout étroite à l'entre-jambe, facilitant les appuis au sol pour les moins grands. L'assise est particulièrement confortable et l'ergonomie dévolue à l'aisance au long cours. Avancés de 20 mm et rabaissés de 15 unités, les repose-pieds pilote réduisent la flexion de jambes. Le guidon, fixé sur de hauts pontets, est également ramené vers le poste de pilotage, permettant aux mains d'agripper naturellement les poignées. Tous ces supports sont montés sur silent-blocs afin d'en chasser les trépidations. Enfin, les leviers sont réglables en écartements.
Té supérieur au surface plaisante et sommet des tubes de fourches en aluminium rouge contrastent avec des passages de câbles scotchés et un puis de fourche un peu fouillis. Un peu plus de carénage et d'intégration eut été préférable. Le large cockpit valorise la Versys et contient un bloc instrument inchangé. On y retrouve un compte-tour analogique dominant une (trop) petite fenêtre digitale. S'y regroupent tachymètre, jauge de carburant, odomètre, deux partiels, consommation instantanée ou moyenne et horloge. Un voyant "eco" apparait quand votre conduite préserve la consommation.

Tableau de bord et compteur Kawasaki Versys 650

On regrette l'absence de commande au guidon, obligeant à plonger le bras vers un des petits boutons du tableau et l'absence d'une béquille centrale de série. Nos machines d'essais sur-équipée intègrent également des pare-mains, des poignées chauffantes ajustables sur 6 niveaux et des projecteurs additionnels. Des valises de bonnes factures flanquent également nos montures.

Kawasaki Versys 650 sur nationale

En ville

Au ralenti, le twin parallèle produit une discrète mélodie syncopée, mais fait vite entendre un grondement plus plaisant en montant en régime. Cognant sous les 2 000 révolutions-minute, le bloc supporte toutefois sans trop de mal les évolutions urbaines sur les rapports intermédiaires. D'autant que, levier d'embrayage souple couplé à une sélection douce et précise, rendent la Versys appréciable entre les murs. La rétrovision est également très correcte.
Particulièrement alerte, le bi-cylindre ne manque pas de vie. Au besoin, il relance alors dynamiquement la monture, générant toutefois un léger à-coup à la remise des gazs.
Précise et agile, la Kawa se place facilement dans le trafic, son large cintre survolant les rétroviseurs. Cependant, son train avant semble présenter une certaine inertie en manoeuvre à basse vitesse, probablement imputable au profil de son pneu, assez rond et à la hauteur de sa fourche. Pas de quoi nuire à sa facilité, son rayon de braquage lui autorisant des demi-tours sans effort. On prêtera d'avantage attention, si l'on a fixé les valises, à leur encombrement. Plus large que les extrémités du guidon, elles pourraient jouer des tours à l'équipage. De toute façon, si le trail midsize se plie volontiers aux urbanités, elle a bien mieux à dévoiler en prenant le large.

Kawasaki Versys 650 en voyage

Autoroute et voies rapides

Très volontaire, le twin emmène rapidement la machine à des allures peu usuelles. A 190 km/h (9 000 tr.mn) et avec les valises, la tenue de cap est remarquable. A régime légale, le bloc japonais tourne à 6 000 tr.mn, à 7 000 pour 150 km/h, relançant l'équipage à l'envie, au meilleur de sa courbe de couple. Quelque soit la vitesse, les rétroviseurs restent clairs, aucune vibration gênantes ne venant parasiter les miroirs ni, d'ailleurs, guidons et repose-pieds. Les nouveaux silent blocs font la différence.
Et le confort est travaillé sur d'autres points essentiels. Bulle en position haute, seul le haut du casque et l'extrémité des épaules subissent alors quelques assauts des flux d'air. A peine besoin de courber l'échine pour les plus grands. Quant à la selle, son confort fait oublier les kilomètres. Pour les plus délicats, une assise confort est tout de même disponible, mais guère indispensable à mon sens. D'autant que les suspensions filtrent efficacement les défauts du bitume.
Mécanique et ergonomie donnent envie de rouler loin et longtemps, sans appréhension. Ces excellentes aptitudes routière se révèlent encore plus hors du réseau tarifé.

Kawasaki Versys 650 à l'attaque

Départementales

Flâner sur le couple ou enrouler à bon rythme, la Kawasaki Versys 650 apporte le même agrément à vos périples. Si le léger surcroit de vie du moteur ne peut s'évaluer, le twin est de toute façon bien assez joueur pour dynamiser les trajets. S'il ne montre pas d'exubérance notable, sa large disponibilité accompagne efficacement sa partie cycle. Tractant dès 5.000 tr.mn, il s'exprime pleinement 2.000 tours plus hauts et ne baisse son effort que 1 000 révolutions avant la zone rouge. On ne tricote donc pas trop du sélecteur, en solo tout au moins. A deux et chargé, le bloc demandera à être un peu plus cravaché et maintenu dans les tours.
Privilégiant le confort par défaut, le train directeur pourra être augmenté en précontrainte et la détente freinée, pour limiter les transferts de masses et gagner en précision en pilotage dynamique. On rentre alors plus facilement sur les freins en courbes et le trail suit le regard sans effort. L'amortisseur travaille de concert avec la fourche et encaisse sereinement trous et bosses.

Kawasaki Versys 650 en courbe

Avec son large cintre et un poids contenu, la Versys se balance facilement d'un angle à l'autre, profitant aussi d'une garde au sol très correcte. La machine ne bouge pas sur l'angle et accepte les corrections de trajectoire sans rechigner. On déplore juste un léger manque de ressenti du pneu avant, pour les raisons déjà citées. Pas de quoi baisser le rythme pour autant, la Kawa étant facile en toute occasion. En pilotage découverte, on retient cette aisance et surtout son confort de tous les instants. La machine s'oublie pour laisser libre court au voyage, laissant l'équipage déguster son voyage.

Puissant et très progressif, les étriers avant Nissin délivrent de franches décélérations mais font plonger la moto assez sensiblement. Sur l'angle, la direction se verrouille à peine lors de la prise des leviers. L'élément opposé arrière ne procure pas le même agrément en dépit des améliorations apportées. La course de la pédale est longue et le ressenti assez diffus. Toutefois, ce ralentisseur accompagne son homologue pour assurer les passages en courbe. Efficace et discret, l'ABS n'appelle aucun commentaire.

Vue du ciel Kawasaki Versys 650

Partie-cycle

Simple mais efficace, la partie cycle du petit trail s'accorde à sa vocation de routière économique. Sans sacrifier à l'autel du low cost, en témoigne ses suspensions réglables. Stable, agile et dotée d'une excellente tenue de cap, l'ensemble est homogène.

Vue du dessus Kawasaki Versys 650

Freinage

Les nouveaux étriers se montrent convaincant et stoppent la Versys avec rigueur. Le ressenti des éléments du train directeur est plus plaisant que la pince arrière mais le tout est de de bon aloi.

Freins Nissin Kawasaki Versys 650

Confort/Duo

LE point fort de la Versys réside dans ses qualités d'accueil de l'équipage. Ergonomie avenante, selle confortable, la Kawasaki invite au voyage, seul ou à deux. Ses suspensions facilement ajustables sont là aussi un atout, comme les généreuses poignées de maintien. La bagagerie qualitative emmènera 28 litres par valise et 47 litre dans le top case. De quoi loger casques et
layette.

Amortisseur Kawasaki Versys 650

Consommation

Le twin se montre aussi sobre que volontaire. Avec 5,3 litres en moyenne sur l'essai, on imagine sans mal descendre sous cette valeur. Des étapes de plus de 350 km sont donc envisageables, sans économiser le plaisir.

Coloris Kawasaki Versys 650

Conclusion

Surprenante et convaincante, la nouvelle Kawasaki Versys 650 séduit tant par ses qualités de fabrication que ses prestations dynamiques. Au fil des kilomètres, facilité et docilité se conjuguent à l'agrément de son twin. Sa nouvelle esthétique lui confère également un surcroit de personnalité et de sportivité. Peut être un peu trop. Il est toutefois difficile de lui trouver d'autres points faibles au vu de son tarif compétitif : 7 299 € et 7 699 € avec ABS. C'est mieux et au même prix que la version précédente !
On lui opposera la Suzuki V-Strom 650 ABS, tarifée 7 999 €. Son V-twin calé à 90° est particulièrement vivant et la machine performante mais un peu en retrait en terme de finition. Autre concurrente possible, la Yamaha XT660Z Ténéré ABS, demandant 7 799 €. Moins avenante pour le duo, moins performante mais plus facile à sortir hors bitume.
Représentant un ensemble homogène et valorisant, la Kawasaki Versys 650 séduira au quotidien et en virées lointaines, à la ville comme à la campagne, en solo ou duo. Versatile en tout point, la 650 Versys porte bien son nom.

Points forts

  • Caractère et disponibilité moteur
  • Agilité de la partie-cycle
  • Confort et protection
  • Finitions

Points faibles

  • Esthétique ?

La fiche technique de la Versys 650

Coloris

  • Blanc Pearl Stardust
  • Noir Metallic Spark/Noir Flat Ebony
  • Jaune Pearl Shining

Principales nouveautés

  • Habillage revu pour une meilleure protection
  • Moteur plus puissant à haut régime
  • Fourche inversée Showa à fonctions séparées
  • Freinage revu
  • Réservoir de 21 litres
  • Nouveau système de support de valises
  • Charge utile augmentée

Commentaires

Ptit Loup1300

C'est drôle comme une machine bien née, bien conçue, bien équipée, au comportement sain, avec très peu d'inconvénients et la plus grande polyvalence..... n'apporte aucun commentaire.

Elle ne déchainera pas les passions, précisément car elle offre une prestation complète, variée, et pour tout dire, remarquable.

Quand un constructeur fait cet effort d'être proche des besoins du quotidien et offre une machine aussi "passe-partout", il faut faire l'effort de lui rendre l'hommage qu'il mérite.

15-12-2014 12:01 
richelieu

Pourquoi faut il que les designeurs n'aient que des serpes pour faire la carrosserie ??
Un trail c'est sensé pourvoir sortir de la route, alors pourquoi mettre des gardes boue aussi rikiki ??
Pourquoi deux optique, si il n'y en qu'un qui sert ??
Le porte paquet, il est où ??
Bon sinon, la gueule est sympa et le tableau de bord est pas mal non plus. J'aime bien l'intégration du pot. Pour une fois, ils ne se sont pas sentis obligé de le faire grimper le long de la roue arrière.

15-12-2014 18:13 
Lorenzo3372

Elle n'a plus de trail que le nom, faute de pouvoir la ranger dans une autre catégorie. C'est plutot un roadster caréné , ne lui demandez pas d'aller dans les chemins, ni ses pneus ni son poids ne sont faits pour. Par contre il permet de voyager protégé dans une position relaxante, et qui convient au plus grand nombre si on ne se prend pas pour un pilote refoulé qui fait le beau au feu rouge.
Moi je le trouve sympa, bien plus réussi que le précédent et plus abouti aussi. Puissance suffisante en solo mais sans doute pas à deux et bien chargé avec les valises pour voyager loin. Son prix est bien placé, ca sent la bonne affaire pour ceux qui trouvent la puissance suffisante, sinon attendez la MT09 Tracer et son deja mythique 3 cylindres de feu mais qui frolera les 10 000 euros sans option...

15-12-2014 21:21 
waboo

La Tracer n'a guère besoin d'options tant son offre standard est bonne. Ces machines ne sont pas comparables.

17-12-2014 19:31 
Lorenzo3372

Justement on pourra quand meme hésiter entre les deux...l'écart de prix n'est pas si grand

17-12-2014 21:41 
waboo

... quand on a un budget de 7 000 ¤, c'est pas 10 000.

Et ce sont deux motos différentes. Un trail bi-cylindre contre un roadster sportif caréné trois cylindres.

L'assurance ne doit pas faire la même tête non plus.

17-12-2014 22:18 
Lorenzo3372

Mais la Versys n'est pas un trail, c'est un roadster caréné comme la Tracer. Et puis de 7700 à 10 000 le pas n'est pas si grand , ya de quoi hésiter !

18-12-2014 19:11 
eljeh73

Elle est vraiment pas mal cette machine.
La nouvelle esthétique est quand même mieux !

Par contre, un truc m'échappe un peu avec ces nouvelles machines :
c'est quoi cette manie de mettre un énorme pare-brise comme ça ?
Une véritable "pelle à tarte" de scooter.

Bientôt, chez les accessoiristes : bulle de petite taille.
Pour ceux que le vent ne dérange pas, au contraire. clin d'oeil

A+
Eljeh

18-12-2014 19:28 
Lorenzo3372

Mais la Versys n'est pas un trail, c'est un roadster caréné comme la Tracer. Et puis de 7700 à 10 000 le pas n'est pas si grand , ya de quoi hésiter !

18-12-2014 20:52 
waboo

Citation
Lorenzo3372
Mais la Versys n'est pas un trail, c'est un roadster caréné comme la Tracer. Et puis de 7700 à 10 000 le pas n'est pas si grand , ya de quoi hésiter !

Je ré-affirme que ce sont deux moto différentes (voir plus haut). Que son tarif d'entrée et de 7 300 et donc 2 700 ¤ de moins.

Et que la Versys est bien un trail : guidon droit et large, ergonomie typée, suspensions à long débattement, chasse plus grande, garde au sol supérieure de 40 mm...

Mais tu as peut être une définition personnelle du trail. A moins que ce ne soit celle des ayatolla du "c'était mieux avant" et un trail c'est une XT 500, une Djebel ou XTZ660...

18-12-2014 22:41 
Matho75

1200 euros de plus que l'ER6-N pour, en synthèse, un grand-pare-brise et 10 kilos de plus, ça fait cher !?

19-12-2014 03:04 
waboo

>Matho75

Non.

Relis ce que j'ai indiqué au dessus concernant la Versys. Ta synthèse est lacunaire.

19-12-2014 13:23 
Lorenzo3372

Il s'y croit notre ami, pardonnes nous nos connaissances ' lacunaires' , a vouloir avoir raison tu restes ancré dans tes principes basiques....

Il n'y a pas de différence fondamentale entre une Versys issue de l'er6n ( qui est bien un roadster, non ?? ) et une Tracer issue de la MT09 qui est aussi un roadster. Autre chose ?

La suite au prochain numéro....

19-12-2014 13:43 
waboo

Ca m'ennui de répéter une 3° fois. Ce serait sympa que tu lises les réponses.

Je réagis donc juste à ta dernière question : ER6N≠Versys, Tracer= MT09 carénée.

Quand un motard affirme : "1200 euros de plus que l'ER6-N pour, en synthèse, un grand-pare-brise et 10 kilos de plus, ça fait cher !?"... oui, y'a des lacunes dans sa synthèse.


Me fout d'avoir raison, si tu préfères que les machines soient autrement, pas de soucis.


Et explique le basique, ça me fera de la lecture marrante.

19-12-2014 18:06 
Matho75

> Message à M. Waboo

Cher Monsieur,

L'appât a donc fonctionné !

Je me demandais qui était cette personne au nom mystérieux de Waboo, qui totalisait à elle seule pas loin de la moitié des commentaires des essais du site.

Je me suis dit que si je balançais un commentaire sincère (car je ne trouve aucun avantage PERSONNEL à la Versys) mais assez succinct pour ne pas en expliquer complètement les raisons, M. Waboo en personne viendrait probablement me "rectifier".

Cher monsieur Waboo, je ne doute pas que vous déteniez la science infuse en matière de motos, en entre nous, je m'en fous. De la même façon je me moque de l'amertume ou de la rancune, ou encore du sentiment de supériorité qui vous animent et vous poussent à donner sans cesse des leçons aux autres.

J'aime beaucoup ce site. J'y lis avec plaisirs les résultats des essais qui y sont réalisés... La seule ombre au tableaux sont vos commentaires incessants, hautains, suffisants, méprisants, inutiles donc.

Cher Monsieur, pourriez-vous s'il vous plait vous taire et laisser aux autres internautes le droit de s'exprimer librement?

Merci par avance.

A ne pas vous relire

20-12-2014 15:32 
Lorenzo3372

Le forum a ceci de particulier qu'on peut y exister et se sentir important en y assénant ses vérités et ses dogmes...
Un véritable motard fera preuve de plus d'ouverture d'esprit et moins de suffisance.
Laissons donc ce triste sire à ses tristes certitudes et réjouissons nous de cette belle fin d'année riche en nouveautés et en plaisirs futurs...

20-12-2014 19:26 
waboo

Cher Matho le Troll, car c'est ce que tu es : une inscription hier, 2 messages. Et tu le reconnais même :

Citation
Matho75
Je me suis dit que si je balançais un commentaire sincère (car je ne trouve aucun avantage PERSONNEL à la Versys) mais assez succinct pour ne pas en expliquer complètement les raisons, M. Waboo en personne viendrait probablement me "rectifier".

Vu que tu viens pourir ce thread, ayant pour but de renseigner et pas de troller, et que, à preuve du contraire, je n'ai que répondu clairement à des affirmations péremptoires et non étayées, je ne réagirai plus à tes propos. Je peux me tromper sur toi mais... dans le doute.

Pour le reste, il y a de très bonnes raisons pour lesquels je suis activement les foras essais. Je te laisse chercher.


Ah tout de même :

Citation
Matho75
La seule ombre au tableaux sont vos commentaires incessants, hautains, suffisants, méprisants, inutiles donc.

Vas-y balance des exemples de "commentaires hautains, suffisants, méprisants",...

20-12-2014 20:37 
waboo

Celà dit, Lorenzo, j'ai pu être un peu sec. C'est vrai. C'était pour être rapide sur des questionnement qui me semblait étrange : genre hésitation entre moto tranquille à 7 500 ¤ vs moto dynamique à 10 000 ¤.

Si j'ai déplu, je m'en excuse.

Pour autant, mes commentaires sont bien fondés, croyez le.

20-12-2014 20:44 
l'haricot

Un couteau suisse, cette versys, tous millésimes confondus. Un genre de Fzs 600 en bicylindres. Ayant eu deux ER-6n, je me serais bien laissé tenter... mais trop p'tit, l'haricot !

22-12-2014 13:43 
waboo

Hello,

tu devrais essayer. Elle a perdu 5 mm et surtout, elle est super étroite à l'entrejambe. C'est très sensible et tu pourrais être surpris de son accessibilité.

V

22-12-2014 15:48 
DUDU 01

Hello, moi c'est fait.

J'avais déjà eu le 1er modèle, que des regrets de l'avoir vendu.

Donc, je vais signer le bdc pour retrouver le plaisir de rouler que procure cette moto méconnue.

14-01-2015 08:32 
DUDU 01

Hé bien moi c'est pareil, j'ai eu aussi le 1er modèle, que des regrets, je laisse mon 1000 Fazer pour aller signer le bdc ce vendredi 13 février, je vais revivre sur les routes de montagne, sans avoir mal à l'arrière train lol.

10-02-2015 13:10 
clc77

la versys 650, contrairement à l er6 doit avoir une position de conduite confortable et surtout une bonne autonomie.
elle attire mon attention car je fais 100 kms par jour et ce par tous les temps.
la protection qu elle offre doit être appréciable en hiver.
Mais qu en est il de la qualité des matériaux ( kit chaîne, visserie) Car ce n était pas terrible sur mon er6.
Si je ne me trompe la révision se fait maintenant tous les 12000 kms alors que sur mon er6 je devais faire régulièrement un apoint en huile Et je faisais la vidange tous les 6000 kms.

22-03-2015 16:51 
brick

6 mois maintenant que je roule en Versys 650 2015, environ 3500kms d'utilisation urbaine et environ 1000kms de virages auvergnats parcourus cet été, voici mon avis:

Performance : cette Versys est ma première moto et je ne pense pas avoir touché ses limites en performance. Pour moi c’est évident très largement suffisant, reprises franches, freinage mordant, accessibilité impeccable. Grande autonomie. Le seul reproche est sur la tenue de route, qui comparativement à l’ER6 ou à un autre roadster, est moins précise. Je pense que c’est surtout dû à sa garde au sol plus haute.

En ville : c’est royal, maniabilité de vélo, guidon haut qui facilite l’inter file, et plage d’utilisation du moteur gigantesque. Seul point légerement négatif, le sélecteur est un peu raide.

Sur les routes d’Auvergne : 1000 bornes cet été et pas 50 metres de droit, de la pluie, du soleil, du beau bitume tout neuf, des routes démolies par les vahces de Salers, dans tous les cas cette Versys m’a complètement bluffé. Elle demande surement un peu plus d’effort qu’un roadster pour la bouger, mais une fois placée dans la courbe, c’est royal, reprise dynamique, freinage ultra sécurisant, prise en main de bmx… La moto est saine, sécurisante et fun.

Confort : là encore c’est royal, 300 kms d’autoroute cet été et mal au derch’ quasi inexistant. Mon 1m90 ne souffre absolument pas sur cette monture, rien à voir avec ma touch’ de crapaud sur à peu près n’importe quel roadster. Bulle réglable qui permet d’affronter la burle, bonne protection, vibrations inexistantes, sauf peut-être un peu sur les cale pieds en sur-régime. Duo acceptable (selon maman).

Finition : bonne. Tout est bien foutu. On peut regretter quelques oublis sur le tableau de bord comme les températures (moteur et extérieur), l’indicateur de rapport engagé de série (qui éviterait l’espèce de cadran Goldorak rajouté en option) et un bouton de sélection sur le guidon.

En conclusion, c’est une moto que j’adore tant elle est facile d’accès, performante, polyvalente et sécurisante. Facile en ville, vraiment drôle dans les virages, elle n’est peut-être pas aussi maniable qu’un roadster mais son confort pour les grands et son immense plage d’utilisation la rende pour moi beaucoup plus attractive. Pour moi le choix a été très rapide, car les seules concurrentes que j’ai essayé (mis à part les roadster ER6, f800R, CB… tous très sympas mais éliminés pour cause de crapaud attitude) sont le f800GS, géniale mais absolument hors de prix même en occaz’ et la V-Strom, qui ne m’a pas plu.

06-01-2016 10:11 
 

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