Histoire constructeur : Mash Motorcycles
Le rétro dans la peau
Mash Motorcycles fait aujourd'hui parti des leaders du marché moto en France grâce à ses machines de petites cylindrées au style classique qui ont connu un succès fulgurant avec leurs tarifs bien placés.
Cette marque, c'est à la SIMA, Société d'Importation de Motos et Accessoires, qu'on la doit. Après le décès de son fondateur Marcel Seurat en 2004, la gestion de la société est reprise par Frédéric Fourgeaud et Dominique Delsart qui poursuivent l'importation et la distribution de motos en France et en Europe.
Mais avec l'ouverture d'une nouvelle décennie, Frédéric Fourgeaud fait prendre un nouveau virage à la SIMA en créant sa propre marque de motos. C'est ainsi que Mash Motorcycles voit le jour dans le courant de l'année 2011, tirant son nom de la comédie de Robert Altman. Mais c'est bien début 2012 que la marque se dévoile officiellement auprès des professionnels à l'occasion des JPMS, le salon pro qui se déroule à Lyon.
Sur le stand de la SIMA, une petite moto orange de 125 cm3 au style classique détonne, attirant regards et questions. C'est la Seventy, un premier modèle qui donne le ton de ce que va proposer Mash : des motos peu chères au style vintage.
La recette va connaitre un succès immédiat. Il faut dire que sur un marché où le vintage commence à cartonner, l'offre en matière de motos est assez restreinte et surtout relativement onéreuse. Alors une 125 vendue 1.790 euros à son lancement et sans réelle concurrence ne tarde pas à séduire. Rien que la première année, il s'écoule ainsi pas moins de 600 Seventy 125.
Mash met également en avant son origine française, le siège de la SIMA étant implanté à Beaune, en Bourgogne. Mais si la marque est bien tricolore, la production se fait elle du côté de la Chine. La marque commande en effet un prototype à ses partenaires asiatiques en fonction des pièces disponibles puis évalue les pré-séries dans l'Hexagone avant de valider le lancement de la production. La méthode permet de limiter les coûts de fabrication et donc les prix de vente. Le schéma est ensuite appliqué à toutes les motos de la marque.
Déclinée dans différentes variantes, la plateforme 125 continue son ascension et parvient même à faire de Mash le plus gros vendeur de 125 en France en 2014, devant les poids lourds japonais, à peine deux ans après à son lancement.
C'est cette année-là que la marque commence à étoffer son offre avec des monocylindres de 250 cm3, puis une 400 cm3, mais aussi des scooters et un side-car. En 2019, Mash franchit une nouvelle étape en ajoutant à sa gamme un monocylindre de 650 cm3. Désormais, la société française couvre l'ensemble du segment rétro, de la 50 au 650, avec des scramblers, des café racer, des dirt track, des sides... La société a également proposé un trail à l'esthétique plus moderne avec la 400 Adventure entre 2016 et 2019.
Après 10 ans d'existence, Mash Motorcycles a écoulé près de 60.000 motos et scooters, dont la moitié à l'export, essentiellement en Europe, dans 26 pays différents.
Commentaires
Sur les 60 000 en 10 ans, combien roulent encore ?
27-10-2021 10:24Je ne sais pas mais si tu vas sur lecoincoin, tu filtres par kilométrage et tu verras qu'à partir de 30000km, il n'en reste plus qu'une.
27-10-2021 10:28Ca rouille et décote toujours aussi vite cette saleté ? Une espérance de vie de 6 mois pour la 125 avant que les boulons se déboulonnent tout seuls, je pense que Mash est la pire marque existante au monde, même les chinoiseries au fin fond de la Mongolie sont plus fiables ...
27-10-2021 13:52Mash marque Française comme le camembert est Portuguais, beaucoup de baratin pour vendre une moto élaborée en Chine d'après une banque de composants chinois et mise à la sauce Européenne
27-10-2021 16:04Au moins les Indiens ne se cachent pas derrière un faux nez
Je ne sais pas si on peut appeler cela une marque, c'est plutôt un mix entre un assemblier de morceaux chinois et un préparateur. La plupart de leurs motos sont faites à partir de pièces déjà disponibles sur les sites chinois, la marge de création est plutôt limitée.
27-10-2021 16:10Je n'en ai pas personnellement jamais eu mais celles que j'ai vu en concession et un essai longue durée m'ont évité de franchir le pas ! Déjà, certaines motos dans les concessions ont déjà des points de rouilles... Un essai poussé du 400 Adventure a laissé clairement montré des problèmes de fiabilité et surtout, la marque a tout fait pour étouffer le vrai avis du testeur.
De toute manière, Mash = SIMA, et SIMA par le passé n'a pas été un modèle de compétence en terme de SAV... et ce n'est pas leur gestion de Royal Enfield qui me fera dire le contraire où ils ont refusé une prise en charge d'un problème malgré le rappel de ce dernier au niveau international...
Bah si, c'est une marque justement : une marque, c'est juste un nom et une image.
Ce n'est pas un constructeur. 27-10-2021 16:19
Oui c'est une marque au sens propre mais c'est surtout la mise en avant du terme "Français" qui me fait sourire, un peu comme un jean fabriqué en Tunisie sur lequel on brode en France un écusson bleu blanc rouge.
27-10-2021 17:02Mais c'est une tendance générale qui fait que le pays d'origine de la marque est plus important que ce que comment et où on fabrique.
Oui exactement, d'où l'importance de faire attention aux mots qu'on lit .
27-10-2021 17:07(que le pays de la marque soit plus important que le pays de fabrication, je ne suis pas sûr que ce soit le cas. Par contre, il est plus souvent mis en avant, c'est clair).
j'ai un collègue qui a une mash depuis bientot 3 ans, aucun soucis à part une fois, un contacteur de béquille qui avait bougé.
27-10-2021 17:57sinon, nada
tom4
Si la bécane dort au chaud, ne sort que par beau temps et parcourt 2000 bornes par an, l'expérience de ton collègue ne vaut pas autant que s'il roule le triple ou le quadruple et que la bécane couche dehors. 27-10-2021 19:25
haaa mash ... achat d'une 125 Falcone pour ma femme qui revient de loin après un bonne année sous chimio , contente madame commence son rodage ... et madame ramène donc a 114 kms sa 125 en concession car panne intégrale de la machine ...résultat , injection , 2 relais , jauge de carburant HS ... et je parle pas du bras de suspensions qui a des problèmes de soudures ... du coup j'ai moi même acheté en parallèle une fantic caballero ... y'a plus qu'à lui offrir pour son anniv lol la Mash servira à faire chier la marque et la concession qui n'en avait rien à foutre ....
28-10-2021 09:13La SIMA invite généreusement les concessionnaires et reporters à Beaune, c'est pas pour dire du mal après 😆
28-10-2021 12:25C'est 100 % mauvaise foi mais il se trouve que j'ai un pote qui a une concession Mash et Royal Enfield
Ben tout est standard de shineray...moi quand j entends constructeur et bureau d étude mash je me marre...nada rien mis à part l autocollant n est sorti de chez mash....et encore si ça se trouve il l ont aussi acheté tout prêt....ça vaut peut être mieux c est sûrement la pièce la plus solide de leurs tréteaux...
07-03-2024 23:09J'ai acheté une Mash 650 Dirt track en janvier 2024, c'est une 2022. Je me suis jamais autant fait avoir. J'étais pressé, il me fallait une moto rapidement, grosse erreur.
16-11-2024 02:36Moto rigide, fragile, trop petite pour moi mais surtout irréparable. J'ai commandé la pièce (sonde lambda) sur leur site officiel, puis chez tout les revendeurs en France. La moto est bonne pour la casse car la pièce n'est plus fabriquée. Con pour une moto de 2022 et un billet de 5000¤. Au final cette moto n'a rien de français, ce n'est qu'une chinoiserie.