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JPMS : coup de projecteur sur les pros de la moto
Le salon pro signé par Stéphane Clair depuis 2002
Quand on parle de salon moto, on pense au Salon du Deux-Roues de Paris ou alors à des salons régionaux, mais jusqu'en 2002, c'était toujours des salons grand public. Il n'y avait jusqu'alors aucun salon dédié exclusivement aux professionnels de la moto. Il suffisait simplement qu’un motard ait la bonne idée d’engager quelques-uns de ses frères d’armes pour mettre les Journées Professionnelles de la Moto et du Scooter en place.
Ce motard, c’est Stéphane Clair. Habitué de l’évènementiel, celui-ci organisait des salons dans sa vie professionnelle, tout en étant passionné d’enduro et de raid. Une combinaison qui a souri au salon, comptant près de 1000 visiteurs dès la première année à Avignon pour 40 exposants.
Le salon, organisé en début d’année, s’est agrandi au fil des ans, passant d’une surface d’exposition de 4500 m² à 22.500 m² lors de l’édition 2013, la dernière à Lyon avant un cap momentané et avorté vers le sud puis une arrivée à la Capitale à Paris en 2015.
Un succès croissant
En l’espace de quelques éditions seulement, les JPMS sont devenues un incontournable dans le monde professionnel de la moto. L’idée n’était pas de mettre en valeur les nouveaux modèles seuls, mais de permettre aux distributeurs, concessionnaires et, plus largement, toute organisation liée à la moto, de bénéficier d’une visibilité et entretenir leur réseau.
Les médias se sont également mêlés à la fête : lors du record de fréquentation de 2011, 211 journalistes avaient répondu présents. Il faut dire que les marques ont été de plus en plus enclines à venir présenter leurs nouveaux produits, équipements ou motos, dans un marché où les tendances changent constamment.
Le Repaire des Motards y est naturellement présent également depuis des années via une large présence avec un stand et des emplacements spécifiques.
Des 936 visiteurs de 2002, le salon a atteint un record de 9.394 visiteurs pour 212 exposants en 2011.
Polyvalence des thématiques traitées et des exposants
Dans ce contexte, plusieurs thématiques ont émergé, comme le style et la sécurité en 2013. Pour renouveler le salon et inciter les exposants à livrer le meilleur d’eux-mêmes, des tables rondes et autres récompenses sont également mises en place, dont le label élu produit de l’année, en vigueur depuis 2005. C’est ainsi que le jury avait consacré son coup de cœur 2011 au scooter à quatre roues Quadro 4D. Un label qui a disparu en 2013 au profit d'autres actions.
La tendance électrique n’a pas épargné le monde de la moto, qui bénéficiait grâce aux JPMS d’une tribune de choix. Non seulement, les modèles pouvaient bénéficier d’une exposition mais aussi être testés sur une piste indoor. Enfin, des exclusivités ont été dévoilées en avant-première lors du salon, à l’image de la KTM 125 Duke, du jamais vu auparavant dans l’Hexagone !
Au fond, ce qui résumerait le mieux ces journées professionnelles, c’est la polyvalence des sujets traités. Plus qu’un lieu de réseautage où les questions économiques font la loi, c’est tout un bilan sur ce qui meut le monde moto qui s’instaure. Entre la législation, les tendances en matière d’achats d’équipement, évolution des professions liées à la moto, les sujets sont infinis.
La crise… une menace temporaire ?
En 2013, les exposants et visiteurs ont essuyé une petite baisse après plusieurs années d’expansion sans discontinuer. Certaines marques s’étaient éclipsées au profit d'autres, dont l’ambition et les idées ont tout de même animé la onzième édition des JPMS.
Quoi qu’il en soit, l’aura des JPMS a permis lors des dernières années d’accueillir un public international, certains venant par exemple du Moyen-Orient, d’Asie ou encore d’Amérique du Nord.
Gageons qu’un nouveau souffle s’installera sur la prochaine édition… à en juger la prise en compte des réflexions et remarques des acteurs du salon, ces journées professionnelles ont encore de beaux jours devant elles !
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