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Que deviennent les trottinettes parisiennes ?
15.000 engins interdits depuis le 1er septembre dans la Capitale
La fin du libre-service, mais pas celle de la trottinette électrique
En avril dernier, les Parisiens exprimaient leur ras-le-bol des trottinettes électriques en votant pour l'interdiction de ces EDPm en libre service dans les rues de la Capitale. Satisfaite de l'issue du vote, la municipalité avisait alors les trois opérateurs qui étaient jusqu'alors autorisés, Tier, Dott et Lime, que leurs opérations allaient cesser à Paris et qu'il leur faudrait remballer pour la rentrée.
Les trois opérateurs avaient jusqu'à jeudi soir pour débarrasser les rues des quelques 15.000 trottinettes électriques en circulation (5.000 appareils chacun) et s'y sont pris de manière bien différentes. Si Dott n'a pas attendu en commençant la remballe dès la mi-juillet pour définitivement plier bagage le 21 août, Lime a retiré progressivement ses trottinettes durant tout le mois d'août tandis que Tier a attendu les deux dernières semaines pour maximiser sa présence dans la Capitale.
La question qui se pose est évidemment de savoir ce que vont devenir ces 15.000 trottinettes électriques enlevées des rues et dont la grande majorité était encore en bon état.
Si chaque opérateur va procéder différemment, la tendance est globalement la même entre les trois qui privilégient une réutilisation à une destruction. Après contrôle dans leurs propres centres respectifs, les trottinettes vont ainsi être réaffectées à d'autres villes où les opérateurs sont également déployés, par exemple en Ile-de-France pour Tier ou à Lille pour Lime, mais aussi avec des renvois vers d'autres pays d'Europe plus ouvert à la pratique.
Alors que les opérateurs espèrent voir un report des usagers vers les offres de vélos en libre-services ces prochaines semaines, notamment pour tenter de limiter le nombre de suppressions de postes, la disparition des trottinettes en libre-service ne va assurément pas mettre fin à la circulation de celles-ci dans la Capitale, l'usage des trottinettes particulières restant en effet autorisé comme partout ailleurs en France.
De même certains opérateurs se préparent déjà mettre en place de nouvelles offres, notamment avec de la location longue durée...
Commentaires
Et dans quelques mois elles seront en vente comme l'ont été les bluecar de Bolloré.
02-09-2023 18:19Tant mieux,
03-09-2023 04:31On s'en balec...
03-09-2023 11:52Si on pouvait les recycler pour en faire quelque chose d'utile...
04-09-2023 11:31Ben c'était utile pour ceux qui s'en servaient correctement... bien plus que ce que les médias en ont décrit, mais c'est tellement vendeur de faire râler le français moyen. Faisons gaffe, nous sommes les prochains sur la liste, étant donné que la bienséance écolo ne va pas permettre d'attaque contre les cyclistes.
04-09-2023 12:40A défaut de trouver et/ou chercher une solution, le problème, posé par l'usage des trottinettes, est déplacé.
04-09-2023 13:35On verra à l'avenir si la cause était le libre service. Pis être que les utilisateurs, séduits par cet outil en ville, en achèteront à titre personnel. On reviendra donc au point de départ avec comme solution d'éradiquer les voitures et moto des grandes villes.
Je l'ai toujours dit.
04-09-2023 20:17Tout le monde doit passer son permis moto, et mettre plutôt des 125 (minimum) en libre services
Bon entre les mains de Parisiens malheureusement, ça risque de foirer
La cause de l’encombrement des trottoirs, sans aucun doute. J’ai rarement vu une trottinette personnelle garée, voire « jetée » à l’arrache.
Après, pour ce qui est du comportement routier, c’est autre chose. En tous cas, même si certains locataires vont probablement passer à l’achat, ça ne sera pas la totalité des utilisateurs. Le nombre en circulation devrait donc largement chuter. 04-09-2023 22:05