Radar anti-bruit moto

Les radars antibruit arrivent

C'est la faute à Maurice ! On parle bien du coq ! Car plus personne ne veut du bruit, ni du coq ni des cloches des églises, ni même de la route à l'heure où on dépense des millions d'euros dans des bitumes anti-bruit. Alors, pensez bien qu'un échappement libre rentre également dans les nuisances sonores qu'il faut combattre à tout prix. Et à partir du moment où il y a un besoin, il y a un produit et une technologie qui permet d'y répondre.

Le radar anti-bruit est ainsi apparu tout d'abord au Royaume-Uni avant de s'installer dans nos belles régions de France, la fameuse vallée de la Chevreuse en tête où les élus étaient montés au créneau pour dénoncer les nuisances sonores.

Constitué d'un détecteur de bruit et d'une caméra, il permet à la fois de repérer le véhicule émettant un bruit trop important et de photographier la plaque d'immatriculation.

Les limites de bruit des voitures n'ont pas arrêté de baisser depuis 20 ans. Les motos connaissent presque les mêmes restrictions avec une limite de 6 dB autorisés en plus par rapport aux voitures.

Et il faut reconnaître que les bruits des pots NH et autres lignes vidées sont une vraie nuisance en ville, mais aussi en campagne pour les riverains, quand les petites routes sont le terrain de jeux de motards. Là, où il y aura un problème encore plus sérieux, c'est qu'une moto même complètement homologuée émet de nombreux décibels quand le moteur grimpe dans les tours.

Les radars anti-bruit n'étant pas encore homologués en fonction de leur fiabilité à détecter quel véhicule émet le bruit si plusieurs motos passent en même temps, ni capable de connaître le nombre de décibels autorisés sur la carte grise, il va falloir attendre un peu avant que les PV arrivent directement par la poste. Mais en attendant, un panneau de sensibilisation affichera (ou tentera d'afficher sans se tromper) la plaque du véhicule en question.

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