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Nouveau test pour le radar piétons
Un dispositif installé dans la banlieue lyonnaise
La Grande-Motte ne poursuit pas l'expérience
Dernier né de la famille des radars, le radar piéton a fait ses grands débuts à l'été 2017 dans la station balnéaire de La Grande-Motte pour une première phase de test.
Mais alors que le dispositif s'était depuis fait discret, le gouvernement a relancé le débat sur le tapis la semaine dernière lors du CISR en annonçant dans son plan de 18 mesures, sa volonté de lutter contre le non-respect des priorités face aux piétons.
A ce titre, la vidéo-verbalisation devrait ainsi être élargie aux refus de priorités pour permettre à ces radars piétons de verbaliser. Car pour le moment, il faut que l'agent verbalisateur constate l'infraction directement pour que celle-ci soit applicable.
Ce n'était jusqu'alors pas un problème puisque la phase d'expérimentation était menée à titre préventif et n'était pas destinée à entraîner des amendes. Ainsi, les automobilistes en infraction étaient simplement alertés par un signalement sonore du méfait qu'ils venaient de commettre.
Après 5 mois de test, La Grande-Motte s'est montrée satisfaite de l'expérimentation avec des constatations d'infraction divisées par 3 entre le début et la fin. Pour autant, la municipalité n'achètera pas le radar, car c'est bien aux communes d'investir dans ces installations. Le tarif ? 30.000 euros, mais il est également possible de louer le radar-piétons pour 1.000 euros par mois.
Un nouveau dispositif vient d'être installé dans la banlieue lyonnaise et s'appliquera à la même visée pédagogique, du moins jusqu'à ce que la législation autorise la vidéo-verbalisation pour ce type d'infraction.
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