Radar incendié : arrêté à cause de son ADN

Une bouteille en plastique laissée au pied du radar

L'homme avait été arrêté la nuit de l'incendie, mais relâché faute de preuves

Alors que se profile l'abaissement des limitations de vitesses à 80 km/h sur le réseau secondaire, la grogne des usagers continue de monter, certains n'hésitant pas à saccager le matériel de l'Etat.

Ainsi dans la nuit du 21 au 22 janvier dernier, plusieurs radars automatiques avaient ainsi été incendiés dans les départements de l'Isère, de la Drôme et de l'Ardèche. Les gendarmes de la Vienne avaient quant à eux été appelé à Reventin-Vaugris où le radar de la RN7 avait été également incendié.

Après avoir éteint ce dernier, les forces de l'ordre avaient découvert une bouteille en plastique qui semblait avoir contenu un liquide inflammable. Quelques minutes plus tard, un automobiliste roulant avec de fausse plaques avait été contrôlé, mais celui-ci avait été relâché faute de preuve.

Pour autant, les gendarmes n'ont pas mis un terme à leur enquête et ont poursuivi les investigations en identifiant des traces ADN sur la bouteille relevée à côté du radar incendié.

Après vérification, ces dernières appartenaient bien à l'homme arrêté le soir de l'incendie. Placé en garde à vue, le conducteur de 27 ans a finalement reconnu les faits et sera entendu le 4 octobre prochain par le tribunal correctionnel de Vienne.

Les risques à dégrader un radar ?

Les articles 322-1, 322-2 et suivants du Code pénal traitent de «la destruction, la détérioration ou la dégradation» d’un radar comme la dégradation de bien public. Il y a donc des sanctions, pouvant aller jusqu'à une amende de 45000€ et 3 ans d’emprisonnement ! Et si cette dégradation a lieu en bande, l'amende passe à 75.000 euros et la peine de prison peut aller jusqu'à 5 ans ! On ne rigole avec le meilleur collecteur d'impôt de l'Etat qui rapport plus d'un milliard d'euros par an !

Plus d'infos sur les dégradations de radars

• Source : www.ledauphine.com
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