24H Motos : le warm-up, moment crucial
Dernière séance avant la course vécue chez le SRC Kawasaki
Régler la moto et effacer les derniers doutes...
Elle est souvent considérée comme anodine et pas forcement très passionnante. Le Warm-Up est la dernière séance avant le départ officiel des 24 Heures Motos. Un roulage vécu de l'intérieur chez SRC Kawasaki et une chose est sure, ça ne rigole pas ! A ce moment du week-end, la tension est à son maximum, car ces quelques tours de roues sont essentiels. Entre les qualifs et le warm-up, les mécaniciens ont travaillé une bonne partie de la nuit pour monter le moteur utilisé par la course. Un "instant crucial", confie Pierre Scomo, directeur de la compétition chez Kawasaki :
On vérifie que le travail des mécaniciens s'est bien passé. Tout le monde est tendu. Les mécaniciens font les derniers réglages et les pilotes font part de leurs sensations. Cette séance permet d'effacer les doutes.
Dans le box de la #11, on ne plaisante pas. Les mécaniciens sont à la course, avec des réservoirs, des pneus. On s'entraîne aux ravitaillement pour le double tour d'horloge. Et attention à ne pas traîner dans leur pattes, sous peine de les entendre donner de la voix, pour se dégager un chemin parmi les curieux venus regarder de près la Kawasaki ZX-10R. Les pilotes s'y mettent également, pour parler du comportement de la moto. Des échanges vifs entre les coéquipiers français Fabien Foret et Randy de Puniet sont audibles jusqu'au au bout du box :
On fait quoi ? On change le réglage ? - Non, on le garde !
Les tours s'enchaînent, la moto roule et les pilotes sont satisfaits du comportement de la ZX-10R. Et puis vient le moment du drapeau à damier. La moto rentre, l'atmosphère se détend aussi vite que l'arrêt du moteur de la Kawasaki. Du côté des pilotes, briefing technique, puis le dernier repas avant la course ! Chez les mécanos, on enlève les masques et les casques. La tension fait place aux sourires, aux rires et aux derniers moments de détente avant le grand départ. Un moment de décompression qui n'est pas laissé au hasard selon Pierre Scomo
"A partir de 15 heures, les mécanos vont vivre dans le box jusqu'au drapeau à damier. Donc là, on les laisse partir tranquillement à la soupe "
Les derniers réglages terminés, il faut désormais attendre le départ. C'est Randy de Puniet qui conduira le premier relais de la course !
Commentaires